Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane : Le bal paré-masqué, l'amour et la transgression dans "La saison des abatis" (1996) de Lyne-Marie Stanley Auteur(s) : Michel, Monique Anna Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Première romancière guyanaise Lyne Marie Stanley "La saison des abattis" (1996) à Cayenne. La fête danser costumer et masqué à nourri l'imaginaire des auteurs et de leur protagoniste. La salle de bal est souvent décrite comme un lieu mythique, mystérieux propice aux rêves aux intrigues amoureuses, aux rencontres fatales. Lyne Marie Stanley dans "La saison des abattis", dans le chap. 3, s'attache à présenter le bal paré-masqué des "touloulous" : personnage féminin emblématique du carnaval de Guyane. Céphyse, "touloulou" novice découvre l'univers du bal paré-masqué en même temps que l'amour. Elle transgresse les codes établies qui consistent en autre à préserver l?anonymat. La première fonction du déguisement est de garantir l'anonymat du "touloulou" personnage unique du carnaval guyanais." Le frère du "touloulou" est le "tololo" qui signifie en créole guyanais : "ton pénis" Le rôle essentiel de la parade du touloulou est sans doute, de mettre en valeur la femme, de la magnifier, pour en faire un personnage sublimée, à la fois réelle et virtuelle. La représentation du bal paré-masqué dans : "La saison des abattis", est une excellente illustration du concept de transgression, dans le cadre de la fête carnavalesque guyanaise. Pour Jean Thierry Martins, le bal masqué est dans tous les cas un lieu de transgression sémantique. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17167 | Partager |
Bal masqué, littérature orale, contes et transgression. L'amour masqué Auteur(s) : Bricout, Bernadette Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Le masque et l'amour au bal paré-masqué. Comprendre les rituels et lois qui régissent le bal paré-masqué c'est l'inscrire dans le tissu des gestes, des coutumes, des croyances, de la mémoire qui sont ceux de la société guyanaise, inscrite de l'histoire de la Guyane. Le quotidien de la société guyanaise est aujourd'hui encore invisiblement tissé. Le touloulou n'est pas simplement l'affaire de la Guyane, il est né en Guyane participe à cette identité et en même temps met en jeu des valeurs, des enjeux, des scénarios qui nous renvoi à des questions qui sont universelles. Si nous souhaitons que le touloulou soit inscrit au patrimoine immatériel de l'humanité par l'UNESCO, c'est parce que cette figure, mobilise des enjeux symboliques, poétiques qui concernent l'amour lui même dans ce qu'il a d'universelle. Jusqu'en 1994 l'accès de chez Nana se faisait par un petit pond de bois, on entrait dans l'autre monde. La femme qui devient touloulou, sa première expérience est un abandon de ce qui la définit dans la vie quotidienne. Il épouse le masque qui le fait rentrer dans une communauté nouvelle, celle des touloulous. Il arrive par des chemins de nuit, inconnu des humains. Le touloulou est voué à mourir avec le roi vaval. Dans l'âge d'or du carnaval, en entrant dans la salle, le touloulou roucoule, il maîtrise le parler oiseau, qui est le langage de l'amour. Le secret est au coeur de la cérémonie du bal paré-masqué, le touloulou est un donateur sans visage qui pourrait nous apprend quelque chose qui est de l'ordre d'un savoir vivre. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17171 | Partager |
Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane. L'imaginaire carnavalesque dans l'oeuvre de Patrick Chamoiseau : La Marianne Lapofig Auteur(s) : Corinus, Véronique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Mouvement de la créolité dans l'oeuvre de Patrick Chamoiseau. Le masque Marianne Lapofig, figure dans le carnaval martiniquais : son costume est fait, d'un amas de peau de bananes séchées, surmonté d'un masque qui cherche à reproduire la tête d'un ours. Le masque a été créé, suite à un incident qui a mis à la fin du 19è siècle au début du 20è siècle, la ville de Saint-Pierre en émoi. Un ours qui se serait échappé d'un cirque, qui se produisant dans la cité, emmenant la troupe à lui substituer une dénommée Marianne, qui fut affublée de feuilles de bananes séchées, en lieu et place de l'animal qui n'était plus là. Cette mésaventure, a inspiré à certains carnavaliers, la confection d'un costume de feuilles, ainsi que l'invention de son exhibition, durant le carnaval, cet ours végétal est accompagné de deux comparses, l'un, représentant le dompteur qui le tien en laisse, tandis que l'autre, le fait danser au rythme de ses musiques. Dans l'oeuvre de Chamoiseau, la danse de Marianne était classique, familière dans le carnaval jusque dans les années 50. Son masque s'est imposé dans son imaginaire, on voit apparaitre la silhouette de Marianne de façon discrète mais avec insistance dans ses ?uvres. Le masque Marianne est souvent associé à un autre masque rouge dit "maque du diable" et les deux constitue une sorte de binôme métonymique du carnaval. Chamoiseau reprend la tradition du carnaval, sans y laisser contraindre acceptant de la transformer, de la recréer, de la faire évoluer, montrant une richesse à refaçonner. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17168 | Partager |
Bal masqué, littérature orale, contes et transgression. Discussion Auteur(s) : Lima-Pereira, Rosuel Debibakas, Audrey Rogliano-Desideri, Agnès Bricout, Bernadette Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Collectivité Territoriale de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17173 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. Esclavage et liberté : bals et carnaval de Guyane du XVIIIe au XIXe siècle Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Epoque esclavagiste de la Guyane. Les bals et carnavals sont nés dans une société esclavagiste. Société cloisonnée et hiérarchisée en 3 classes : les colons blancs, les libres de couleurs et les esclaves noirs. Le déporté Louis Ange Pitou, témoigne ainsi que dès son arrivée en Guyane en 1800, le commissaire de la république Victor Hugues se répand en bals et en repas somptueux. Au milieu du 18e siècle, les bals costumés deviennent à la mode dans les colonies française suite au succès des bals parés : bals d'étiquettes = bals conviés sur invitation), les bals masqués organisés à la cour du roi Louis XV. En Guyane la première référence à la période du carnaval date de l'expédition de Kourou en 1764. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17161 | Partager |
Bal masqué, littérature orale, contes et transgression. La musique carnavalesque : espace de transgression et de renversement Auteur(s) : Debibakas, Audrey Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Le bal paré-masqué est un univers fantasmagorique, alliant réel et irréel, tout un art de la dissimulation et du mystère dans la passion et la métamorphose. La littérature tente de s?initier au c?ur de cet espace sacré afin d?appréhender son univers vertigineux et de mieux cerner l'univers carnavalesque. "Extrait de la solitude du touloulou" : les touloulous tournoyaient dans une ronde folle autour des cavaliers lesquels n'attendaient qu'un geste pour démarrer en un tour de rein. Plusieurs extraits cité : Marie-Claude Thébia, "la solitude du touloulou", extrait de bois d'ébène et autres nouvelles de Guyane "La crique" de Sylviane Vayaboury : jeu de bal paré-masqué L'univers du monde du bal paré-masqué est un monde merveilleux, envoutant, captivant, au coeur duquel, les auteurs cherchent à nous faire pénétrer. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17172 | Partager |
Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane. Le bal masqué, espace baroque par excellence Auteur(s) : Birman Seytor, Jacqueline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Importance du bal masqué en Guadeloupe. Dès le 17è siècle de nombreux documents attestent de la présence du carnaval en Guadeloupe. A travers les récits des bals masqués qui se déroulent dans des salons, dans son écrit intitulé premier voyage aux Antilles 1640, le révérend père Du Tertre en fait état, tout un passage de son ouvrage décrit un bal de nègres. Le carnaval est l'heure de la dérision de l'inversion de la révolte permise. Les esclaves profitant de cette situation, ont commencés à parcourir les rues, armés de bâton et de coutelas menaçant la vie des maîtres, les charries varies furent interdits à cette époque, par le procureur général du roi le 11 janvier 1870. Le bal masqué un espace baroque, le carnaval sur toute les latitudes conjure les peurs et exalte la folie humaine, ce rite est dédié aux dieux de la vie et de la mort. Les acteurs du carnaval jouent avec la mort, risquent leur vie, le masque fantôme dont il se couvre le visage et que l'on appel "larva" qui signifie fantôme ou "masqua" vient nous rappeler que la vie est songe et mensonge. L'homme qui danse le carnaval n'est que le jouait de son illusion, tous les jours nous revêtons un costume pour nous produire sur la scène du théâtre du monde. Le bal masqué n'est donc que la pal-copie de la vie. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17166 | Partager |
Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane : Le monde convulsé des touloulous dans "Le bois du serpent noir d'Edward Blasse" Auteur(s) : Danglades, Mylène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Le bal paré masqué ou le personnage emblématique du touloulou émerge le temps d'une saison et anime la vie sociétale l'imaginaire guyanais. Il est le point de mire au niveau de certaine conversation, des devantures de magasins et au niveau dans le milieu des bals masqués revêt l'habit d'apparat qui évolue au fil des temps. Ce personnage de touloulou aux multiples attraits et cela dans l'optique de converger tous les regards vers lui. Le touloulou, lui, entend régenter à sa guise les espaces dédiés à la danse. Le carnaval est sujet à de nombreuses interprétations et inspire de nombreux écrivains. Le bal paré masqué guyanais dans "le bois roman du serpent noir", (Bernard Blasse, 1980) est entrevu comme une délivrance, le signe d'une renaissance pour la cité et dès lors, tout s?orchestre avec frénésie, autour de cet événement mémorable. Le carnaval et en l?occurrence le bal paré est pour certain, un monde commun et imaginé des possibles un monde ardent et convulsé autour d'un personnage phare, éphémère, mais qu'en est-il somme toute, des lendemains festifs quand les masques tombent et l'humain lui, renvoyé à son quotidien ? Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17165 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. Les masques sonores dans le carnaval guyanais : pour une humanité partagée Auteur(s) : Anakesa Kululuka, Apollinaire Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : La musique est art et expression de vie, par le son codifié, elle se matérialise en tant que pratique, s'inscrivant dans un champ artistique et socioculturel soutenu par un circuit communicatif,tout autant spécifique. La musique a toujours permis aux hommes, de tout temps en tout lieu, de se réapproprier entre autre leur existence, leur dignité d'homme et avec elle, leur humanité. Dans le domaine carnavalesque, par le jeu musical approprié, se réalise la subtilité du détour et de l'artifice à travers les masques sonores. La musique cimente des moments intimes aussi bien que collectif, mêlant ici et là divertissement et ritualisation de la vie. Dans le carnaval guyanais, elle paraît tel un miroir social, une fabrique d'une esthétique collective au cours de laquelle sont érigés en valeur première, le sens de la beauté, de partage, de singularité, de collectivité, mais aussi le sens de l'humanité. Le masque personnage par l'exultation des corps et des gestuels, venant de tout part à travers le monde, en passant par le masque sonore avec des rythmes plein d'entrain et de sens avec des harmonies et des cadences musicales riches en couleur, en consonance. Le carnaval de Guyane fait jouir de toute sorte d'affinité qui célèbre le partage, par le goût du fruit que comporte son art, son rituel, et ses musiques dont s'exalte cette présence humaine transculturelle sur la terre Eldorado. Les masque sonores font retrouver tout le monde : retrouvaille d'une grande symbolique. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17163 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane : Discussion Auteur(s) : Belfort, Aline Auteurs secondaires : Anakesa, Apollinaire Lamaison, Denis Pindard, Marie-Françoise Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17164 | Partager |
Le bal et le masque carnavalesques, un enjeu patrimonial. Un patrimoine menacé : la sarabande des mascare Auteur(s) : Poli, Muriel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Focus sur le carnaval en Corse tel qu'il a vécu. La sarabande des "mascare" : un cortège de personnes masquées, apparu dans la première partie du XXe siècle jusqu'aux années 60. Le carnaval s'est délité et on se contente de simple défilé de chars de façon beaucoup plus édulcoré, moins encré dans la culture traditionnelle. Deux entrées : satirique et des rapprochements amoureux qui était permis pendant cette période de transgression ou tout le monde s'accordera à dire qu'il s'agit d'une période d'exutoire et de transgression. Les sources au niveau de la méthode. Les sources remontent au plus loin pour la langue Corse et les témoignages sur cette culture Corse et les rites carnavalesques, à la correspondance militaire de Pascal Paoli faisait état du carnaval comme étant une fête très importante pour la communauté locale,des folkloristes dont les témoignages date du début du XXe siècle essentiellement et de témoignages oraux beaucoup plus actuels avec le laboratoire linguistique : la BDLC (Banque de donnée de langue Corse). Différence entre le carnaval de ville et carnaval de l'intérieur. En ville,défilé de char et cortège, un bal masqué le soir, qui terminait le carnaval réservé à une certaine élite de la population. Dans le rural, la fête était beaucoup plus populaire, partagée, il s'agissait de cette sarabande des "mascare", qui se promenait dans le village. La finalité c'était de mettre un terme au repos hivernal pour la majorité des personnes qui était : des agriculteurs, cultivateurs dans l'intérieur et de manière plus générale, un défouloir avant les privation du carême, période allant jusqu'au mercredi des cendres. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17117 | Partager |
Le bal et le masque carnavalesques, un enjeu patrimonial. Discussion Auteur(s) : Harpin, Tina Corinus, Véronique Danglades, Mylène Michel, Monique Anna Birman Seytor, Jacqueline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Différence entre les bals masqués d'ailleurs et les bals paré-masqués de Guyane. Le bal paré-masqué de Guyane renvoi à la séduction du touloulou par le costume qu'il porte, il est dans l'exhibition. Il comporte un avant, un pendant, et un après dancing. Les femmes se préparent et vont se retrouver dans la plus grande discrétion, pour préparer leurs toilettes, s'habiller ensemble, vont être marrainées avec quelqu'un de plus âgé qui leurs transmettent les codes, les symboles, les rites : l'anonymat, l'anonymat à travers le vêtement, le parlé, la démarche...etc. Le bal paré-masqué de Guyane, c'est tout un ensemble de rite, ce qui le distingue des autres bals masqués d'ailleurs. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17169 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. Le bal paré-masqué : une variante des bals masqués, une spécificité du carnaval Guyanais Auteur(s) : Belfort, Aline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Le carnaval en Guyane est la manifestation festive la plus populaire. Il offre une lecture de la dynamique qui agit la société guyanaise, à travers ces deux fondamentaux : le carnaval diurne et le carnaval nocturne, différent mais complémentaire. Tous deux livrent un aspect festif... Carnaval nocturne réservé au bal paré-masqué, spécificité guyanaise variante des bals masqués, singularise par un rituel construit autour d'un personnage incontournable : le "touloulou". Origine et territorialisation du "touloulou" et du bal paré masqué : question récurrente est ce la Guyane, les Antilles française, anglaise ? Ayant tissé au temps de l'or des liens culturels. Étymologie du terme "touloulou", une hypothèque est posée. Expression aurait pour origine le mot "tourlourou" qui désigne populairement d'après le Littré le jeune militaire d'infanterie le soldat, ce fantassin portait un pantalon rouge... La même source précise encore que le mot "tourlourou" attribuée à des matelots à un petit crabe de terre rouge... Notons que le personnage carnavalesque comme le crabe, font tous deux références à une personne portant uniforme. L'origine du mot "touloulou" est bien lié à la Guyane et sa territorialisation date 1891. Noté que première référence écrite faite au "touloulou" date de 1891 dans le journal "La vigie" décrivant le carnaval. A cette époque, la Guyane est une société de tradition orale et l'emploi de cette expression dans le langage courant est certainement antérieur à l'écrit. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17160 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. La tradition du Randé boutché Auteur(s) : Pindard, Marie-Françoise Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Carnaval traditionnel. Tradition du Randé boutché : rendre l'invitation. Divers facettes du carnaval en Guyane. Entre l'attribution du "Randé boutché" au siècle dernier et le 21e siècle,le carnaval à pris de l'ampleur. En Guyane, ce carnaval se déroule sous plusieurs formes et se décline pratiquement toute la semaine pendant au moins les deux premiers mois de l'année. Il y a 20 ans le carnaval occupait deux axes : les bals parés masqués dans les dancing, le défilé de rue et le vidé le dimanche après midi. Depuis une vingtaine d'année le carnaval à pris de nouvelles formes : soirées carnavalesques sans déguisement en semaine, les parades dans de nombreuses communes de Guyane, les concours de costumes de carnaval, cours de danse de carnaval, soirée tololo ...etc Le "Randé boutché" dans la tradition, se déroulait en dehors des défilés de touloulou du dimanche après midi, dans la région du plateaux des savanes, la région du "gragé" cette région s'étend de Kourou à Iracoubo. Pour les soirée "gragé" à la campagne, les habitants n'hésitaient pas à faire des dizaines de kilomètre à pied pour se rendre au lieu de réjouissance. Durant la semaine les gens allaient dans leurs abattis et le weekend c'est l'organisation de soirées "gragé" et la tradition du "Randé boutché" Les bals "gragé" pendant le carnaval ont une importance particulière, parce qu'ils sont associés à la tradition du "Randé boutché". Cette tradition se déroule loin des soirées carnavalesques, mais dans l'esprit du carnaval autrement. La tradition du "Randé boutché" est avant tout, lien et cohésion sociale pour la réalisation d'un fait social total. A travers un regard anthropologique, cette tradition véhicule un certains nombre de valeur comme le savoir faire et le savoir vivre, qui reflète l'identité créole. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17162 | Partager |
Ouverture du colloque international Auteur(s) : Laganier, Richard Monique, Blérald Mare-Corinne, Lacascade Auteurs secondaires : Aline, Belfort Alex, Madeleine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Ce colloque bals masqués et d'ailleurs : identités imaginaires en question, constitue un vrai défi, une vrai gageure. C'est une première en Guyane de mettre en place un colloque portant sur les bals masqués et parés-masqués. Étant en période de liesse, de fête, et montrer qu'il est possible de s'arrêter pour pourvoir prendre de la distanciation, réfléchir sur ce sujet festif, pouvant être un objet d'études scientifiques, et patrimoniales. Le cadre de ce colloque est bien simple, allier la théorie, la pratique, l'immersion au plaisir. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17096 | Partager |
Histoire des dancings du bal paré-masqué. Conférence Auteur(s) : Hidair, Armand Charri, Bernard Egalgi, Henri Auteurs secondaires : Chalcot-Lefay, Rolande Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CTG : Collectivité Territoriale de Guyane Description : Les intervenants retracent l'histoire des dancings du bal paré-masqué de la fin du XIXe siècle à nos jours en s'attachant à mettre en lumière les grandes figures qui ont marqué ce rendez-vous populaire. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18012 | Partager |
Earl Lovelace ou la poétique du Welto Auteur(s) : Marie-Sainte, Lina Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : Ma thèse en 180 secondes, le 22 février 2020. Université des Antilles Description : L'objectif de cette courte intervention est d'expliquer succinctement le concept de welto, comme art du masque, d'en donner une traduction en français et d'illustrer comment il est à l'oeuvre dans les romans d'Earl Lovelace et la société créole de Trinidad. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20124 | Partager |
Présentation des actes du colloque "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs" Auteur(s) : Blérald, Monique Chapelon, Sébastien Bondil, Frédéric Auteurs secondaires : Danglades, Mylène Boutrin, Brunel Badamie, Mireille Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Description : L'ouvrage "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs" co-dirigé par Monique Blérald et Mylène Danglade est le résultat de la contribution de plusieurs chercheurs. Cette publication fait suite au colloque international intitulé : « Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question » qui s'est tenu fin janvier 2017 à l'initiative du laboratoire MINEA. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20138 | Partager |
Du "Réalisme merveilleux" de Jacques S.Alexis aux polars vaudou de Gary Victor : entre résurgences et transformations Auteur(s) : Loup, Valentine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Réel merveilleux, réalisme merveilleux, réalisme magique et baroque (III)" : journée d'étude, le 7 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'influence du concept du réalisme merveilleux élaboré par Jacques Stéphen Alexis est considérable, tant sur les écrivains que dans la recherche universitaire. Les études académiques actuelles mentionnent fréquemment l'écrivain Gary Victor parmi les héritiers du réalisme merveilleux haïtien. Depuis quelques années, celui-ci est considéré comme l'un des auteurs les plus prolifiques et les plus lus en Haïti. Dans son importante production littéraire figure un cycle de romans policiers qui comportent le péritexte intriguant de «polar vaudou». Cette communication vise à proposer une lecture de ces textes au regard du concept élaboré par Jacques Stéphen Alexis tel que nous le comprenons. Envisagé comme un courant artistique cherchant à restituer la vision haïtienne du monde, le réalisme merveilleux de Jaques Stéphen Alexis s'inscrit également dans une perspective engagée. En littérature, Alexis appelle au renouvellement des genres dans une optique haïtienne afin de guider « le peuple » dans ses luttes. D'une part, je montrerai comment les oeuvres de Gary Victor ? en particulier Les cloches de la Brésilienne (2006), Saison de porcs (2009) et Soro (2011) ? illustrent parfaitement ce remaniement des modèles littéraires et se doublent d'une dimension critique. Oscillant entre respect des codes, réadaptations au contexte haïtien, renversements du genre policier et intégration d'autres formes de discours (en particulier celui de la lodyans), les polars de Victor s'en prennent aux stéréotypes littéraires, tant indigénistes qu'occidentaux. D'autre part, je tenterai de circonscrire le versant « vaudou » de ces textes, à l'aide du concept de réalisme grotesque approfondi par Rémi Astruc. Dès lors, nous verrons apparaître, derrière le masque du polar, toute la puissance symbolique du mythe, non plus traditionnel mais résolument moderne et propre à Gary Victor. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15203 | Partager |