Une relecture de la polémique Fanon / Mannoni, psychologues de la colonisation Auteur(s) : Viard, Bruno Édition : DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines ; CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines ; G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles ; Mémorial ACTe ; UMS 622 : Institut d'histoire de la Révolution française ; Université des Antilles et de la Guyane. Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début XXe siècle" : Colloque pluridisciplinaire, les 27 - 28 février et 1er et 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Cette communication réévalue la polémique qui opposa Frantz Fanon et Octave Mannoni au début des années 50 sur la question de la psychologie de la colonisation. Adlériens, l'un et l'autre, Fanon et Mannoni ne font pas le même usage du "complexe d'infériorité". Le premier l'applique au colonisé, le second au colonisateur. Mais la pomme de discorde concerne avant tout le "complexe de dépendance" que Mannoni impute au colonisé et que Fanon conteste au nom de la philosophie sartrienne de la liberté sans en évaluer l'immense fécondité anthropologique. Mannoni met en évidence la sécurité affective que la dépendance par rapport aux ancêtres mythiques procure à tous les peuples de la tradition et que la modernité a perdue. Le face à face du Blanc et du Noir dans ces conditions a mis en présence deux humanités qui se trouvaient des côtés opposés de l'immense rupture produite par le meurtre du père qu'on appelle "modernité". Il s'agit donc d'introduire, à côté du racisme et de l'économie, une troisième dimension, d'ordre anthropologique, dans la compréhension de la colonisation. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13079 | Partager |
Notes sur les Guyanes française, hollandaise anglaise, et sur les Antilles françaises (Cayenne, Surinam, Demerary, La Martinique, La Guadeloupe) : extrait des annales maritimes, année 1835 Auteur(s) : Soleau, A. (17..-18..) Édition : Paris : Imprimerie royale. Siècle(s) traité(s) : 19 Provenance : Collectivité territoriale de Guyane. Bibliothèque Alexandre-Franconie Permalien : http://www.manioc.org/patrimon/FRA11122 Consulter le document : | Partager |
La Martinique et la Guadeloupe, terres d'immigration et d'émigration Auteur(s) : Sylaire, Rudolf Giraud, Michel Milia Marie-Luce, Monique Dubost, Isabelle Auteurs secondaires : Widad, Amra Édition : Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine ; Université des Antilles et de la Guyane ; CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe . Extrait de : "La Martinique et la Guadeloupe, terres d'immigration et d'émigration" : Les jeudis de l'Université, le 20 octobre 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : Les jeudis de l'Université nous propose quatre communications portant sur le thème de l'immigration et de l'émigration en Martinique et en Guadeloupe. L'historienne Monique Milia Marie-Luce nous présente : "L'engagement aux Antilles au regard du droit et de l'histoire". Le sociologue Michel Giraud : "L'émigration antillaise: partir, mourir (un peu), renaître (peut-être)". André Calmont, "L'immigration africaine et haïtienne", et Isabelle Dubost : "Entre nécessité et chimère, les "Chinois" et les "Syriens" à la Martinique". Un récit familial mis en scène par Rudolf Sylaire intitulé "L'immigration se raconte" illustre ces communications. Siècle(s) traité(s) : 19 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12156 | Partager |
Rencontre-débat avec l'historien Gérard Noiriel Auteur(s) : Milia Marie-Luce, Monique Gradel, Alice Noiriel, Gérard Édition : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation. Extrait de : "Regards sur l'histoire : rencontre - débat avec l'historien Gérard Noiriel, 2 mai 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'historien Gérard Noiriel nous présente l'histoire peu connue du clown Chocolat, alias Rafael, jeune esclave cubain vendu à un marchand portugais. Valet de ferme, groom puis mineur à Bilbao, le jeune Rafael arrive à Paris en 1886 et devient un artiste de cirque. Au côté de Foottit, le clown blanc, il sera l'un des personnages populaires de la scène parisienne pendant 20 ans. Quelles sont les causes de son succès ? Et les raisons de son oubli ? Retrouvez l'histoire de Rafael dans l'ouvrage de Gérard Noiriel intitulé : "Chocolat clown nègre : l'histoire oubliée du premier artiste noir de la scène française", aux éditions Bayard. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12198 | Partager |
Donner à voir les apparences : s'habiller et se parer en Afrique Noire au siècle des Lumières Auteur(s) : Graille, Patrick Auteurs secondaires : Gallouët, Catherine Édition : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines ; DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines ; G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles ; UMS 622 : Institut d'histoire de la Révolution française ; Mémorial ACTe ; Université des Antilles et de la Guyane. Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début XXe siècle" : Colloque pluridisciplinaire, les 27 - 28 février et 1er et 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Lorsqu'au XVIe siècle les premiers explorateurs occidentaux abordent les côtes de l'Afrique subsaharienne, les habitants qu'ils découvrent ,'évoluent pas nus, comme les Brésiliens dépeints par les contemporains de Jean de Léry. Selon les textes européens des siècles suivants, leurs vêtements et parures apparaissent comme soignés et révélateurs d'une série de codes sociaux et anthropologiques scrupuleusement organisés et gradués de la noblesse au peuple. Mais comment les illustrateurs de ces récits de voyages et des livres de costumes leur faisant écho représentent-ils ces vêtements et parures ? Ne délivrent-ils que des visons simplistes et idéalisées, conformes aux fantasmes des acteurs et lecteurs de l'époque ? Alors que les modes et règles vestimentaires européennes pénètrent progressivement en Afrique Noire, le XVIIIe siècle en tient-il ou non compte dans les catégories sociales, sexuelles ou régionales qu'il donne à voir ? Siècle(s) traité(s) : 16 17 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13058 | Partager |