Pouvoir dominical et christianisation dans la société esclavagiste (Guadeloupe, Martinique, XVIIe-XIXe siècles) Auteur(s) : Oudin-Bastide, Caroline Édition : APHGG : Association des Professeurs d'Histoire-Géographie de Guyane ; SAAHG : Société des Amis des Archives de l'Histoire de la Guyane. Extrait de : "La Guyane au temps de l'esclavage : discours, pratiques et représentations, XVIIe - XIXe siècles" : Colloque international de Cayenne, les 16-19 novembre 2010. Université des Antilles et de la Guyane Description : Selon l'article 2 du code noir, les esclaves doivent être baptisés et instruits. La christianisation est-elle ainsi un élément structurant ou une force potentiellement déstabilisatrice du système colonial ? La position des pouvoirs publics évoluent selon les périodes. Au début, la religion justifie l'esclavage afin de sauver les âmes des déportés. Puis, elle assoie le système colonial en promettant l'espérance d'une vie meilleure dans l'au-delà afin de contenir les esclaves. Enfin, sous la monarchie de juillet, il faut moraliser les esclaves avant l'abolition. La religion est donc au service du système colonial, seulement de nombreuses ordonnances indiquent en local des résistances importantes de la part des maîtres à l'éducation religieuse des esclaves car toute instruction pourrait permettre aux esclaves de développer une conscience émancipatrice. Siècle(s) traité(s) : 17 18 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V11069 | Partager |