La musique carnavalesque en Guyane Auteur(s) : Médus, Christian Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Faculté des lettres et sciences humaine Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14123 | Partager |
Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane. L'imaginaire carnavalesque dans l'oeuvre de Patrick Chamoiseau : La Marianne Lapofig Auteur(s) : Corinus, Véronique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Mouvement de la créolité dans l'oeuvre de Patrick Chamoiseau. Le masque Marianne Lapofig, figure dans le carnaval martiniquais : son costume est fait, d'un amas de peau de bananes séchées, surmonté d'un masque qui cherche à reproduire la tête d'un ours. Le masque a été créé, suite à un incident qui a mis à la fin du 19è siècle au début du 20è siècle, la ville de Saint-Pierre en émoi. Un ours qui se serait échappé d'un cirque, qui se produisant dans la cité, emmenant la troupe à lui substituer une dénommée Marianne, qui fut affublée de feuilles de bananes séchées, en lieu et place de l'animal qui n'était plus là. Cette mésaventure, a inspiré à certains carnavaliers, la confection d'un costume de feuilles, ainsi que l'invention de son exhibition, durant le carnaval, cet ours végétal est accompagné de deux comparses, l'un, représentant le dompteur qui le tien en laisse, tandis que l'autre, le fait danser au rythme de ses musiques. Dans l'oeuvre de Chamoiseau, la danse de Marianne était classique, familière dans le carnaval jusque dans les années 50. Son masque s'est imposé dans son imaginaire, on voit apparaitre la silhouette de Marianne de façon discrète mais avec insistance dans ses ?uvres. Le masque Marianne est souvent associé à un autre masque rouge dit "maque du diable" et les deux constitue une sorte de binôme métonymique du carnaval. Chamoiseau reprend la tradition du carnaval, sans y laisser contraindre acceptant de la transformer, de la recréer, de la faire évoluer, montrant une richesse à refaçonner. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17168 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. Esclavage et liberté : bals et carnaval de Guyane du XVIIIe au XIXe siècle Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Epoque esclavagiste de la Guyane. Les bals et carnavals sont nés dans une société esclavagiste. Société cloisonnée et hiérarchisée en 3 classes : les colons blancs, les libres de couleurs et les esclaves noirs. Le déporté Louis Ange Pitou, témoigne ainsi que dès son arrivée en Guyane en 1800, le commissaire de la république Victor Hugues se répand en bals et en repas somptueux. Au milieu du 18e siècle, les bals costumés deviennent à la mode dans les colonies française suite au succès des bals parés : bals d'étiquettes = bals conviés sur invitation), les bals masqués organisés à la cour du roi Louis XV. En Guyane la première référence à la période du carnaval date de l'expédition de Kourou en 1764. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17161 | Partager |
Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane. Le bal masqué, espace baroque par excellence Auteur(s) : Birman Seytor, Jacqueline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Importance du bal masqué en Guadeloupe. Dès le 17è siècle de nombreux documents attestent de la présence du carnaval en Guadeloupe. A travers les récits des bals masqués qui se déroulent dans des salons, dans son écrit intitulé premier voyage aux Antilles 1640, le révérend père Du Tertre en fait état, tout un passage de son ouvrage décrit un bal de nègres. Le carnaval est l'heure de la dérision de l'inversion de la révolte permise. Les esclaves profitant de cette situation, ont commencés à parcourir les rues, armés de bâton et de coutelas menaçant la vie des maîtres, les charries varies furent interdits à cette époque, par le procureur général du roi le 11 janvier 1870. Le bal masqué un espace baroque, le carnaval sur toute les latitudes conjure les peurs et exalte la folie humaine, ce rite est dédié aux dieux de la vie et de la mort. Les acteurs du carnaval jouent avec la mort, risquent leur vie, le masque fantôme dont il se couvre le visage et que l'on appel "larva" qui signifie fantôme ou "masqua" vient nous rappeler que la vie est songe et mensonge. L'homme qui danse le carnaval n'est que le jouait de son illusion, tous les jours nous revêtons un costume pour nous produire sur la scène du théâtre du monde. Le bal masqué n'est donc que la pal-copie de la vie. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17166 | Partager |
Le bal et le masque carnavalesques, un enjeu patrimonial. Discussion Auteur(s) : Harpin, Tina Corinus, Véronique Danglades, Mylène Michel, Monique Anna Birman Seytor, Jacqueline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Différence entre les bals masqués d'ailleurs et les bals paré-masqués de Guyane. Le bal paré-masqué de Guyane renvoi à la séduction du touloulou par le costume qu'il porte, il est dans l'exhibition. Il comporte un avant, un pendant, et un après dancing. Les femmes se préparent et vont se retrouver dans la plus grande discrétion, pour préparer leurs toilettes, s'habiller ensemble, vont être marrainées avec quelqu'un de plus âgé qui leurs transmettent les codes, les symboles, les rites : l'anonymat, l'anonymat à travers le vêtement, le parlé, la démarche...etc. Le bal paré-masqué de Guyane, c'est tout un ensemble de rite, ce qui le distingue des autres bals masqués d'ailleurs. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17169 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. La tradition du Randé boutché Auteur(s) : Pindard, Marie-Françoise Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Carnaval traditionnel. Tradition du Randé boutché : rendre l'invitation. Divers facettes du carnaval en Guyane. Entre l'attribution du "Randé boutché" au siècle dernier et le 21e siècle,le carnaval à pris de l'ampleur. En Guyane, ce carnaval se déroule sous plusieurs formes et se décline pratiquement toute la semaine pendant au moins les deux premiers mois de l'année. Il y a 20 ans le carnaval occupait deux axes : les bals parés masqués dans les dancing, le défilé de rue et le vidé le dimanche après midi. Depuis une vingtaine d'année le carnaval à pris de nouvelles formes : soirées carnavalesques sans déguisement en semaine, les parades dans de nombreuses communes de Guyane, les concours de costumes de carnaval, cours de danse de carnaval, soirée tololo ...etc Le "Randé boutché" dans la tradition, se déroulait en dehors des défilés de touloulou du dimanche après midi, dans la région du plateaux des savanes, la région du "gragé" cette région s'étend de Kourou à Iracoubo. Pour les soirée "gragé" à la campagne, les habitants n'hésitaient pas à faire des dizaines de kilomètre à pied pour se rendre au lieu de réjouissance. Durant la semaine les gens allaient dans leurs abattis et le weekend c'est l'organisation de soirées "gragé" et la tradition du "Randé boutché" Les bals "gragé" pendant le carnaval ont une importance particulière, parce qu'ils sont associés à la tradition du "Randé boutché". Cette tradition se déroule loin des soirées carnavalesques, mais dans l'esprit du carnaval autrement. La tradition du "Randé boutché" est avant tout, lien et cohésion sociale pour la réalisation d'un fait social total. A travers un regard anthropologique, cette tradition véhicule un certains nombre de valeur comme le savoir faire et le savoir vivre, qui reflète l'identité créole. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17162 | Partager |
Le bagnard et le colonel : colonisation et résistance à la Martinique Auteur(s) : Price, Richard Auteurs secondaires : Urban, Yerri Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Extrait de : Les jeudis de l'Université. Université des Antilles Description : Richard Price présente la nouvelle édition de son livre Le bagnard et le colonel, parue en 2016. En 1925 en Martinique une émeute se solde par dix morts et quatorze blessés. Dans la ville du Diamant des pêcheurs brandissent une effigie en bois d'un colonel, riche propriétaire de l'usine locale, pour protester contre la fraude électorale. L'auteur de cette statue est Médard Aribot, un original qui vit dans une grotte. On dit que c'est pour cet acte d'insolence qu'il sera condamné et envoyé au bagne. Cinquante ans plus tard, sa vie est célébrée par des cartes postales, guides touristiques, pièces de théâtre et costumes de carnaval. Richard Price dénoue les fils de cette histoire. II montre comment les tensions de la société martiniquaise entre colonialisme, passé esclavagiste et modernité se cristallisent autour de cette sculpture et de l'histoire de son auteur, emblèmes de résistance. Et comment la mémoire peut produire la folklorisation de la vie quotidienne et transformer l'habitat et l'oeuvre d'un marginal en simples manifestations touristiques. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18257 | Partager |
"Des Veuves créoles" Auteur(s) : Bénac-Giroux, Karine Davillars, Jude Germany, Giovanny Grandfils, Laura Ravin, Raphaëlle Zanini-Vargas, Luisa Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : LC2S : Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales Description : Conception et mise en scène : Karine Bénac. Interprétation et co-création : Jude Davillars, Giovanny Germany, Laura Grandfils, Raphaëlle Ravin, Luisa Zanini-Vargas. Regard extérieur : Stéphane Mackowiak (Cie Difékako). Dramaturges : Julia Prest et Dominique Rogers. Spectacle labellisé et subventionné par la Fondation Pour la Mémoire de l'Esclavage Prêt des costumes traditionnels : Association Recherches & traditions. Bande-son : Werise et Stéphane Mackowiak. "L'été" de Julien, harmonisation Bernard Camier. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V22054 | Partager |
Cultures et patrimonialisation : ouverture Auteur(s) : Laganier, Richard Blérald, Monique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "L'Université face aux grands défis guyanais et amazoniens" : table ronde, le 12 février 2015. Université de Guyane Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15251 | Partager |
La représentation picturale de l'Antillais sous la Troisième République Auteur(s) : Lozère, Christelle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles Mémorial ACTe UMS 622 : Institut d'histoire de la Révolution française Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle" : colloque pluridisciplinaire, du 27 février au 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Dans la construction de l'imaginaire colonial, les "vieilles colonies" apparaissent à la fin du XIXe siècle comme les symboles d'une assimilation réussie. A l'heure du paternalisme triomphant, les pouvoirs publics sont convaincus que seule la France peut faire naître le sentiment esthétique chez les Antillais trop longtemps exposés "à la langueur de l'ennui", incapables de ressentir le sublime et le pittoresque, pourtant omniprésents dans les paysages paradisiaques insulaires. Seuls des esprits éclairés peuvent réveiller des talents artistiques endormis. Cette communication portera principalement sur l'impact des images dans la construction d'une identité antillaise. Elle évoquera particulièrement le rôle des artistes de "la Société coloniale des artistes français" dans la diffusion d'un imaginaire créole. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13062 | Partager |
Donner à voir les apparences : s'habiller et se parer en Afrique Noire au siècle des Lumières Auteur(s) : Graille, Patrick Auteurs secondaires : Gallouët, Catherine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines DPLSH : Département Pluridisciplinaire de Lettres, Langues et Sciences humaines G.R.R.E.A. 17/18 : Groupe de Recherches sur les Représentations Européennes de l'Afrique aux XVIIe et XVIIIe siècles UMS 622 : Institut d'histoire de la Révolution française Mémorial ACTe Université des Antilles et de la Guyane Extrait de : "Les représentations du Noir dans la littérature, l'histoire et les arts européens et américains des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle" : colloque pluridisciplinaire, du 27 février au 2 mars 2013. Université des Antilles et de la Guyane Description : Lorsqu'au XVIe siècle les premiers explorateurs occidentaux abordent les côtes de l'Afrique subsaharienne, les habitants qu'ils découvrent ,'évoluent pas nus, comme les Brésiliens dépeints par les contemporains de Jean de Léry. Selon les textes européens des siècles suivants, leurs vêtements et parures apparaissent comme soignés et révélateurs d'une série de codes sociaux et anthropologiques scrupuleusement organisés et gradués de la noblesse au peuple. Mais comment les illustrateurs de ces récits de voyages et des livres de costumes leur faisant écho représentent-ils ces vêtements et parures ? Ne délivrent-ils que des visons simplistes et idéalisées, conformes aux fantasmes des acteurs et lecteurs de l'époque ? Alors que les modes et règles vestimentaires européennes pénètrent progressivement en Afrique Noire, le XVIIIe siècle en tient-il ou non compte dans les catégories sociales, sexuelles ou régionales qu'il donne à voir ? Siècle(s) traité(s) : 16 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13058 | Partager |