Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane : Le bal paré-masqué, l'amour et la transgression dans "La saison des abatis" (1996) de Lyne-Marie Stanley Auteur(s) : Michel, Monique Anna Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Première romancière guyanaise Lyne Marie Stanley "La saison des abattis" (1996) à Cayenne. La fête danser costumer et masqué à nourri l'imaginaire des auteurs et de leur protagoniste. La salle de bal est souvent décrite comme un lieu mythique, mystérieux propice aux rêves aux intrigues amoureuses, aux rencontres fatales. Lyne Marie Stanley dans "La saison des abattis", dans le chap. 3, s'attache à présenter le bal paré-masqué des "touloulous" : personnage féminin emblématique du carnaval de Guyane. Céphyse, "touloulou" novice découvre l'univers du bal paré-masqué en même temps que l'amour. Elle transgresse les codes établies qui consistent en autre à préserver l?anonymat. La première fonction du déguisement est de garantir l'anonymat du "touloulou" personnage unique du carnaval guyanais." Le frère du "touloulou" est le "tololo" qui signifie en créole guyanais : "ton pénis" Le rôle essentiel de la parade du touloulou est sans doute, de mettre en valeur la femme, de la magnifier, pour en faire un personnage sublimée, à la fois réelle et virtuelle. La représentation du bal paré-masqué dans : "La saison des abattis", est une excellente illustration du concept de transgression, dans le cadre de la fête carnavalesque guyanaise. Pour Jean Thierry Martins, le bal masqué est dans tous les cas un lieu de transgression sémantique. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17167 | Partager |
Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane. L'imaginaire carnavalesque dans l'oeuvre de Patrick Chamoiseau : La Marianne Lapofig Auteur(s) : Corinus, Véronique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Mouvement de la créolité dans l'oeuvre de Patrick Chamoiseau. Le masque Marianne Lapofig, figure dans le carnaval martiniquais : son costume est fait, d'un amas de peau de bananes séchées, surmonté d'un masque qui cherche à reproduire la tête d'un ours. Le masque a été créé, suite à un incident qui a mis à la fin du 19è siècle au début du 20è siècle, la ville de Saint-Pierre en émoi. Un ours qui se serait échappé d'un cirque, qui se produisant dans la cité, emmenant la troupe à lui substituer une dénommée Marianne, qui fut affublée de feuilles de bananes séchées, en lieu et place de l'animal qui n'était plus là. Cette mésaventure, a inspiré à certains carnavaliers, la confection d'un costume de feuilles, ainsi que l'invention de son exhibition, durant le carnaval, cet ours végétal est accompagné de deux comparses, l'un, représentant le dompteur qui le tien en laisse, tandis que l'autre, le fait danser au rythme de ses musiques. Dans l'oeuvre de Chamoiseau, la danse de Marianne était classique, familière dans le carnaval jusque dans les années 50. Son masque s'est imposé dans son imaginaire, on voit apparaitre la silhouette de Marianne de façon discrète mais avec insistance dans ses ?uvres. Le masque Marianne est souvent associé à un autre masque rouge dit "maque du diable" et les deux constitue une sorte de binôme métonymique du carnaval. Chamoiseau reprend la tradition du carnaval, sans y laisser contraindre acceptant de la transformer, de la recréer, de la faire évoluer, montrant une richesse à refaçonner. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17168 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane : Discussion Auteur(s) : Belfort, Aline Auteurs secondaires : Anakesa, Apollinaire Lamaison, Denis Pindard, Marie-Françoise Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17164 | Partager |
Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. La tradition du Randé boutché Auteur(s) : Pindard, Marie-Françoise Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Carnaval traditionnel. Tradition du Randé boutché : rendre l'invitation. Divers facettes du carnaval en Guyane. Entre l'attribution du "Randé boutché" au siècle dernier et le 21e siècle,le carnaval à pris de l'ampleur. En Guyane, ce carnaval se déroule sous plusieurs formes et se décline pratiquement toute la semaine pendant au moins les deux premiers mois de l'année. Il y a 20 ans le carnaval occupait deux axes : les bals parés masqués dans les dancing, le défilé de rue et le vidé le dimanche après midi. Depuis une vingtaine d'année le carnaval à pris de nouvelles formes : soirées carnavalesques sans déguisement en semaine, les parades dans de nombreuses communes de Guyane, les concours de costumes de carnaval, cours de danse de carnaval, soirée tololo ...etc Le "Randé boutché" dans la tradition, se déroulait en dehors des défilés de touloulou du dimanche après midi, dans la région du plateaux des savanes, la région du "gragé" cette région s'étend de Kourou à Iracoubo. Pour les soirée "gragé" à la campagne, les habitants n'hésitaient pas à faire des dizaines de kilomètre à pied pour se rendre au lieu de réjouissance. Durant la semaine les gens allaient dans leurs abattis et le weekend c'est l'organisation de soirées "gragé" et la tradition du "Randé boutché" Les bals "gragé" pendant le carnaval ont une importance particulière, parce qu'ils sont associés à la tradition du "Randé boutché". Cette tradition se déroule loin des soirées carnavalesques, mais dans l'esprit du carnaval autrement. La tradition du "Randé boutché" est avant tout, lien et cohésion sociale pour la réalisation d'un fait social total. A travers un regard anthropologique, cette tradition véhicule un certains nombre de valeur comme le savoir faire et le savoir vivre, qui reflète l'identité créole. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17162 | Partager |