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Éditeur(s) :
Université de Guyane Extrait de :
"Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Focus sur le carnaval en Corse tel qu'il a vécu. La sarabande des "mascare" : un cortège de personnes masquées, apparu dans la première partie du XXe siècle jusqu'aux années 60. Le carnaval s'est délité et on se contente de simple défilé de chars de façon beaucoup plus édulcoré, moins encré dans la culture traditionnelle. Deux entrées : satirique et des rapprochements amoureux qui était permis pendant cette période de transgression ou tout le monde s'accordera à dire qu'il s'agit d'une période d'exutoire et de transgression. Les sources au niveau de la méthode. Les sources remontent au plus loin pour la langue Corse et les témoignages sur cette culture Corse et les rites carnavalesques, à la correspondance militaire de Pascal Paoli faisait état du carnaval comme étant une fête très importante pour la communauté locale,des folkloristes dont les témoignages date du début du XXe siècle essentiellement et de témoignages oraux beaucoup plus actuels avec le laboratoire linguistique : la BDLC (Banque de donnée de langue Corse). Différence entre le carnaval de ville et carnaval de l'intérieur. En ville,défilé de char et cortège, un bal masqué le soir, qui terminait le carnaval réservé à une certaine élite de la population. Dans le rural, la fête était beaucoup plus populaire, partagée, il s'agissait de cette sarabande des "mascare", qui se promenait dans le village. La finalité c'était de mettre un terme au repos hivernal pour la majorité des personnes qui était : des agriculteurs, cultivateurs dans l'intérieur et de manière plus générale, un défouloir avant les privation du carême, période allant jusqu'au mercredi des cendres.
Siècle(s) traité(s) :
20 Permalien :
http://www.manioc.org/fichiers/V17117