D'une rive à l'autre : les Huguenots à la recherche de la Terre Promise Auteur(s) : Bory, Francienna Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Le XVIIe siècle se caractérise par de nombreuses vagues migratoires. De nombreux Européens traversent l'Atlantique et s'installent dans les colonies britanniques d'Amérique qui deviennent leurs terres d'accueil. Des motivations religieuses seront à l'origine de ces départs forcés. Persécutés dans leurs pays d'origine, ces immigrés sont à la recherche d'une terre promise. Parmi ceux qui trouvent refuge dans les colonies britanniques d'Amérique, des Huguenots français. Les guerres de religion puis les persécutions dont ils vont être victimes sous Louis XIV vont condamner de nombreux Huguenots à l'exil. De nombreuses familles protestantes furent déportées vers les Antilles, à la recherche d'une terre promise où ils pourraient pratiquer leur religion en toute liberté et vivre selon leurs préceptes religieux. C'est ainsi que la Guadeloupe devint elle aussi une terre d'accueil pour de nombreuses familles protestantes, pour d'autres elle ne fut qu'un lieu de passage. Nous retracerons le parcours de ces Huguenots et tenterons de comprendre les raisons profondes de cette errance qui les a conduit sur des terres lointaines. Se sont-ils intégrés dans les colonies américaines à l'image des autres colons ? La Guadeloupe a-t-elle été pour eux une terre promise ? Ont-ils trouvé cette liberté religieuse tant recherchée? Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16230 | Partager |
Terres d'or : variations mythologiques et poétiques sur la Terre Promise à l'époque symboliste Auteur(s) : Millet-Gérard, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : L'époque symboliste se caractérise par une création éclectique et syncrétiste où motifs bibliques et mythologiques se croisent et se confondent. Celui de la Terre Promise, enrichi par les rêveries issues de récits de voyages, est particulièrement présent, sous différentes formes, dans les vingt dernières années du XIXè siècle. La « Terre d'Or » est l'image fédératrice du lieu utopique où se retrouvent le lait et le miel bibliques, le décor et les personnages de la pastorale, la lumière messianique, ainsi, sans doute, que d'un renouvellement du langage poétique dont l'idée court en filigrane des textes. Un recueil d'Henri de Régnier, Épisodes [1888] nous servira de fil directeur dans cette quête. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16082 | Partager |
La nouvelle Guyane, terre promise coloniale (1858 - 1900) Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au XIXe siècle, une vaste région comprise entre les fleuves Amazone et Oyapock est connue par les guyanais sous la dénomination du Contesté, ou Contesté franco-brésilien. Depuis les débuts de l'implantation française en Guyane, aucune frontière n'a en effet jamais été tracée avec le Portugal, puis le Brésil indépendant (en 1822). La superficie de la Guyane française varie ainsi du simple au double, selon que l'on y intègre ou non le territoire Contesté. En 1862, c'est le statu quo. Les deux parties, échouant une nouvelle fois à travers un accord, décident que cet immense territoire restera une zone neutre où les gouvernements français et brésiliens n'interviendront que pour régler des questions de justice regardant leurs ressortissants respectifs. Ni état ni police, ce no man's land est notamment un refuge pour les bagnards en cavale et les esclaves brésiliens fugitifs. Dans une période d'expansionnisme européen, certains vont cependant y voir une nouvelle terre de colonisation pour la France, un territoire bien plus sain et plus prometteur que la Guyane « officielle ». Parmi d'autres, les explorateurs Henri Coudreau et A. Laurencin vont présenter cette région comme un nouvel Eden, une terre « favorisée par le Créateur » ou s'épanouira une « nouvelle race » de colons. Au-delà de ces descriptions utopiques, reprises dans plusieurs revues de voyages et quelques romans populaires, nous rappellerons également la dimension raciale et impérialiste sous-adjacent à cette représentation de la « Terre promise ». L'histoire du Contesté s'achève en 1900 avec l'attribution de ce territoire au Brésil. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16222 | Partager |
Les métamorphoses de la "Terre promise" dans la littérature rabbinique, diasporique et israélienne Auteur(s) : Kaufmann, Francine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Cette communication se propose de comparer le traitement du thème de la « Terre promise » chez les auteurs juifs francophones de la Diaspora et chez les auteurs israéliens de langue hébraïque. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16217 | Partager |
Édifier Sion en Guadeloupe : la notion de terre promise chez les Mormons Auteur(s) : Bouchaut, Nathalie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La foi mormone est fondée sur l'idée d'une terre promise spirituelle, « Sion », « Là où vivent ceux qui le c?ur pur ». La terre promise des « saints des dernier jours » (The Latter-day Saints), ou « Mormons », n'est pas nécessairement un lieu précis, mais un idéal de mode de vie chrétienne. Basée sur la doctrine du rassemblement d'Israël, peuple de alliance Abrahamique, l'édification de Sion implique l'expansion de ses préceptes. Apparue en Guadeloupe en 1982, la communauté « mormone » s'est développée conformément à sa croyance en une terre promise spirituelle. Elle compte aujourd'hui environs 500 membres et trois congrégations principales sur l'ensemble de l'île et reste méconnue de la population locale. Quelle importance revêt donc le concept de Sion chez les Mormons, et quel est le lien entre la notion de Terre promise et l'implantation de la communauté mormone en Guadeloupe ? Nous répondrons à ces questions en présentant l'évolution de cette église, ainsi que les origines de son installation en Guadeloupe. Nous mettrons par la suite en évidence la corrélation entre l'édification de « Sion » en Guadeloupe et la quête d'une vie meilleure. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16231 | Partager |
La promesse post-raciale dans l'Amérique d'Obama Auteur(s) : Boisseron, Bénédicte Boisseron, Bénédicte Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La promesse, selon la philosophe britannique J.L. Austin (Quand dire c'est faire, 1962), est un acte de langage qui s'engage et, à travers cet engagement, s'inscrit dans un futur, affirmant ainsi une félicité à venir et non immédiate. La notion de terre promise comporte une nature proleptique qui se projette dans un avenir que l'on veut certain. C'est la promesse d'accéder un jour à une terre, une nation, un pays rêvé. Lors de l'élection présidentielle de Barack Obama en 2008, les Amériques ont eu pour la première fois l'impression d'accéder à cette terre promise, c'est ce qu'on a appelé l'Amérique post-raciale. Un mois après l'investiture d'Obama, Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau publiaient L'intraitable beauté du monde (2009), une ode à une créolisation enfin accomplie grâce à Obama. Glissant et Chamoiseau écrivaient alors « M. Barack Obama, nous pensons qu'il a entendu le cri du monde, la voix des peuples et le chant joyeux ou meurtri des pays ». De même, aux États-Unis, les intellectuels ont loué l'avènement de cette Amérique post-raciale qui aurait été nettoyée de son histoire de ségrégation raciale et dont les lois contre la discrimination raciale seraient ainsi devenues obsolètes. Il s'agira dans cette présentation, de penser à l'impossible, c'est-à-dire au lendemain de la terre promise, une terre qui se voulait pourtant toujours à venir et différée. Dans le cadre des événements autour du mouvement Black Lives Matter, les émeutes anti-racistes à Ferguson et à Baltimore qui rappellent le mouvement des droits civils des années 60, il est temps de soulever la question du post-racial en tant que promesse et idylle ; Comment devons-nous interpréter aujourd'hui cette créolisation qui se voulait enfin accomplie ? L'ère post-raciale, est-elle, ou fut elle, vraiment la terre promise des Amériques ? Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16225 | Partager |
Terre promise et éloge de terres idéales : de la bible à quelques poètes théologiens du XVIe en France Auteur(s) : Roudaut, François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : A partir de quelques commentaires catholiques des XVe, XVIe et XVIIe siècles sur Exode, III, 8, François Roudaut montre comment sont indiqués des liens avec la poésie latine (Ovide, Virgile). Il s'agira ensuite de voir comment cette "figure" de la terre promise reçoit de quelques Italiens(principalement Pétrarque) une nouvelle forme et comment tout cela se retrouve dans quelques passages d??uvres de poètes théologiens comme Pontus de Tyard ou Le Fèvre de la Boderie, et comment la terre promise vient entrer en concurrence, si l'on peut dire, avec l'âge d'or d'une part et l'Arcadie d'autre part. À partir des commentaires au passage célèbre de l'Exode (III), il est possible de préciser quels sont les éléments qui, de Pétrarque à Pic de la Mirandole, permettent de dessiner les contours rêvés de la Terre promise pour quelques poètes de la Renaissance au premier rang desquels Joachim du Bellay. Siècle(s) traité(s) : 16 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16075 | Partager |
De la migration à la musique : le Panama comme lieu de vie paradisiaque Auteur(s) : Maulois, Régis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Dès le milieu du XIXe siècle, le Panama, terre à identités multiples, serre de métissage, d'hybridations, de « créolisation », a connu de nombreuses vagues d'immigration. Des milliers d'afro-antillais originaires de Trinidad, Jamaïque, Barbade, Guadeloupe, Martinique, entre autres, y débarquèrent à la fin du XIXe siècle pour l'édification de ce fameux Canal, attirés par l'offre d'une bonne rémunération ne nécessitant pas de qualification ou de compétences particulières. Ainsi le Panama, une des nations d'Amérique centrale ayant gardé un fort lien historique avec l'Afrique et la Caraïbe, est apparue aux yeux des Caribéens comme un véritable eldorado. Au fil du temps, sa réputation s'est consolidée dans l'esprit de générations de migrants qui détenaient leurs identités, leurs musiques et leurs langues dans leurs bagages immatériels. Les ancrages historiques et culturels ont fait traverser ces rythmes musicaux dans les imaginaires des différentes populations émigrantes à travers la mer des Caraïbes. Sous l'influence de la créolisation, des fusions de ces cadences ont été à l'origine d'un reggae espagnol à Colon au Panama, nommé par la suite Reggaeton qui deviendra miroir des représentations socioculturelles de la jeunesse latino-américaine et caribéenne, dessinant les contours d'une espérance utopique ou messianique. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16228 | Partager |
Jazz et exaltation d'une Afrique idéale : l'héroïsme esthétique Auteur(s) : Sadikalay, Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La fin de années cinquante et le début des années soixante marquent historiquement une période de tumultes, de mutation profonde de nombreuses sociétés. Aux États-Unis, plusieurs mouvements sociaux questionnent de façon cruciale et radicale l'expérience démocratique de ce grand pays. Les communautés Africaines-Américaines impriment une fois de plus de façon spectaculaire - ainsi que le pensait Amiri Baraka - leurs aspirations dans le sonore contemporain. S'il faut accorder une dimension éminemment révolutionnaire au Civil Rights Movement, il faut rappeler que celui-ci n'entendait pas abattre un système politique, mais avait pour but d'y faire entrer de plein droit les africains-américains. Révolution « inclusive » ? Comme l'affirme Théodore Adorno, le son est « socialement préformé à travers la conscience des hommes ». Comment donc une idée, une prière aussi forte que l'appel à la Liberté ou à la l'affranchissement a-t-elle pu être exprimée à travers la musique instrumentale ? Quel rapport entretient-elle donc avec l'idée mystique de l'Afrique, à l'aune de son renouveau esthétique ? L'approche anthropologique du jazz, ou Jazz anthropologie permet d'analyser le sonore africain-américain en tant qu'expérience sociale, identitaire mémorielle et esthétique. Nous verrons donc comment l'idée de l'espace de l'Afrique fut impliquée dans le renouveau esthétique, tout en rassérénant les espoirs dans les promesses de l'African-American Dream. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16229 | Partager |
Saint-Pol-Roux, pélerin de Chanaan Auteur(s) : Hamot, Odile Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La notion de « Terre promise » apparaît de façon récurrente dans la réflexion du poète symboliste Saint-Pol-Roux (1861-1940). Héritière du néo-catholicisme romantique, la Terre Promise saintpolienne, à la fois littéraire, ontologique et eschatologique, annonce, dans une réinterprétation hardie des Écritures récusant le partage entre l'espace et le temps, le terme fabuleux de la littérature, de l'écriture et du monde. Le poète, figure de l'homme par excellence, se définit alors, dans cette exégèse poétique de la Révélation, comme un être de l'exil et de l'exode, un pèlerin « magnifique » sur la route de Chanaan. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16083 | Partager |
Terre promise et raison d'État : une équipée martiniquaise en territoire dominicain Auteur(s) : Boisseron, Monique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au-delà de ses racines bibliques, l'idée de la Terre promise se décline souvent, eu égard au contexte socio-économique de plus en plus difficile, davantage aujourd'hui dans l'idée d'un mieux être de vie, plus matériel que spirituel, dans une envie d'ailleurs rompant avec une monotonie peu propice pour certains à réalisation de soi. C'est en tout cas dans cette optique qu'en 1956 quelques centaines de Martiniquais ont répondu à l'appel alléchant venu des hautes instances officielles du gouvernement français pour une aventure somme toute inédite en terre dominicaine. Nonobstant l'expérience d'un passé peu glorieux pour les travailleurs antillais en République dominicaine, l'État français, pour des raisons d'intérêts privés, y élabora un monde qui ne pouvait laisser indifférent nombre de Martiniquais victimes de chômage sur une île en pleine crise économique. Il conviendrait d'étudier comment fut élaborée cette « Terre promise » et ce qu'il en advint, si ce ne fut paradoxalement qu'un rêve préfabriqué, « vendu » à quelque centaines de désespérés. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16223 | Partager |
L'inceste comme métaphore, ou vision critique de la terre promise : trois oeuvres littéraires de la région amazonienne. Auteur(s) : Maximin, Colette Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Dans les trois romans qui feront l'objet de cette communication, on verra comment pour parler des sociétés du Nouveau Monde (en particulier, celle du bassin amazonien) mais aussi de leur matrice européenne, les écrivains ont su combiner les diverses composantes du mythe de la terre promise avec la thématique de l'inceste, forme suprême de la transgression. C'est ainsi que l'on fera apparaître comment l'inceste introduit fragilité et précarité dans les structures créées par les colons des Amériques et leurs divers alliés, mais encore comment il met à mal l'idéologie raciste développée par la métropole à l'égard du migrant noir. En outre, excellent révélateur des rapports de domination en tous genres, le thème de l'inceste apporte un cinglant démenti à l'utopie portée par le mythe de la terre promise. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16090 | Partager |
Les français au Mexique (XIXe-début XXe): entre identité mythologisante et réalité migratoire Auteur(s) : Garotin, Solène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au milieu du XIXe siècle, les français du Mexique comptent environ 6000 âmes principalement installées en zones urbaines ; par leur nombre ils constituent le groupe européen le plus présent. En 1860, la communauté française cesse de se développer, à l'exception du Sonora situé au nord-est du Mexique, où beaucoup de français se dirigent après la découverte de l'or en Californie en 1848. La France n'a jamais été une nation de forte émigration et la présence française au Mexique représente un cas particulier du fait de la frontière du pays avec les États-Unis et sa proximité avec les Antilles françaises qui forment une zone de circulation des migrants français. Nous verrons que l'émigration française au Mexique se mesure en fonction de l'influence qu'elle a exercée dans la société d'accueil et s'appréhende à travers le mythe d'une terre promise mais pas donnée. En dépit des rapports de soumission et de force qui la déterminent, elle laisse toujours place à l'échange et la découverte d'une terre promise qui doit se mériter ou bien être abandonnée. Au-delà du profil sociologique des migrants qui, à leur façon, opèrent des changements dans la construction identitaire, économique et culturelle du pays, nous présenterons Arsène Montcouquiol, exemple d'une intégration réussie non sans difficultés, dans une colonie agricole de l'État de Veracruz. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16220 | Partager |
A chaque profil son Eldorado. Quand l'appartenance socio-économique des fidèles pentecôtistes permet de repenser la notion de 'terre promise' Auteur(s) : Millet-Monty, Paméla Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Toutes les études portant sur les pentecôtismes des Suds en Europe ont focalisé leur attention sur l'accueil paroissial des classes les plus marginalisées. Un tel parti pris permet, après-coup, de mettre en lumière les dynamiques de réinterprétation des parcours migratoires de ces sujets croyants qui très souvent, considèrent leur présence dans «l'eldorado européen » comme une matérialisation des « plans de Dieu » dans leur vie, donc un accomplissement de leur « destinée prophétique ». Or, qu'en est-il des croyants de classes moyennes et supérieures, instruits et qualifiés ? Quelle interprétation rétrospective font-ils de leurs itinéraires religieux et migratoires ? Le cas des fidèles d'Impact Centre Chrétien, communauté de foi pentecôtiste francilienne, s'avère très éclairant. En effet, pour les Impacteurs, majoritairement Africains et Caribéens, le retour vers la « terre d'origine » est envisagé comme une recommandation divine capitale. Ils sont exhortés par leurs leaders spirituels, à « retourner » s'installer dans leurs différents lieux d'origine ou ceux de leurs parents. Cette communication propose donc une réflexion sur l'importance de la prise en compte des variables sociales et de genre dans la redéfinition de la notion de la Terre Promise chez les pentecôtistes. En mettant en lumière les assises qui sous-tendent chez les Impacteurs, ce désir d'un ailleurs-proche, elle nous permettra de repenser le mythe de l'occident-eldorado. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16232 | Partager |
Porto-Rico : terre promise ou état moderne ? Auteur(s) : Terro, Mylène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Luis Muñoz Marin, le maître à penser du tout puissant Parti Populaire Démocratique, s'impose sur la scène politique comme l'homme providentiel qui mènera l'île sur la voie de la modernisation. Ainsi, un demi-siècle après la capitulation espagnole et l'entrée de Porto-Rico dans le giron nord-américain, le gouverneur élu démocratiquement jettera les fondements d'une nouvelle société portoricaine qui, résolument tournée vers la modernité, ne tardera à incarner à bien des égards la terre promise de la Caraïbe. Pour qui ? À quel prix ? Entre discours officiels et propagande médiatique, nous verrons comment s'imposera le modèle « populaire » de l'État idéal. Projet ambitieux, dont les contradictions sous-adjacentes ne tarderont pas à se faire jour dans la presse locale. Car, cette Terre promise à tous les portoricains sera synonyme pour beaucoup d'entre eux de désillusion et d'exil vers la « Mère Patrie ». Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16226 | Partager |
Terres de souffrance et terres futures : esquisse d'un imaginaire politique guadeloupéen Auteur(s) : Sainton, Jean-Pierre Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Les post-colonial studies ont largement démontré s'il en était besoin la réalité d'une pensée autonome du dominé face à la pensée dominante qui a prétendue occuper la totalité de l'espace intellectuel du colonisé et dire à sa place sa vérité et ses espérances. Frantz Fanon, dans la vision dichotomique que l'on connait, postulait l'existence d'un imaginaire du colonisé antinomique à celui du colon, univers mental théorisé mais reflétant plutôt peu que prou les caractères de l'univers mental antillais de ses origines. Il ne reste pas moins qu'on ne puis non plus se satisfaire de ramener l'imaginaire antillais à la seule quête d'assimilation. La démarche historique permet de vérifier quelles furent les perceptions du réel dans la pensée antillaise et les projections concevables qui s'énoncèrent entre interstices d'une pensée coloniale dominante réduisant à néant le sujet. L'imaginaire politique tel qu'il s'offre à l'observation à travers les productions de textes politiques (journaux, proclamation, débats, récits et polémiques) est une source féconde pour l'exégèse. Notre contribution tentera d'esquisser les contours de l'imaginaire politique guadeloupéen à travers l'expression de trois personnages majeurs de l'histoire politique du XXe siècle qui furent chacun des leaders d'opinion, confirmant une certaine adéquation de l'expression politique de ces leaders avec l'imaginaire politique populaire : Hégésippe Jean Légitimus (+ 1944), Achille René-Biosneuf (+1927), et Rosan Girard (+2001), ce dernier dirigeant communiste et leader populaire charismatique des années 1945-60, n'étant pas le moins original des trois. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16221 | Partager |
la Terre promise dans l'Histoire générale des voyages de l'abbé Prévost : le cas des Antilles Auteur(s) : Albertan-Coppola, Sylvianne Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : L'Histoire générale des Voyages, éditée en quinze volumes entre 1745 et 1759, se veut "la collection de toutes les relations de voyages par terre et par mer qui ont été publiées jusqu'à présent dans les différentes langues de toutes les nations connues». C'est à partir du tome XII que Prévost aborde les «voyages, découvertes et établissements des Européens en Amérique» et très précisément au livre VII du tome XV qu'il donne les «Voyages et établissements aux Antilles». Dans le cadre du Colloque des Antilles sur la terre promise, nous proposons de nous pencher sur ce genre du déjà vu que sont les relations de voyages et sur le traitement qu'en fait Prévost pour les faire entrer dans son projet d'Histoire générale des Voyages, en tant que traducteur, correcteur et réducteur des textes viatiques. Croisant nos compétences d'historienne des religions et de spécialiste de la littérature de voyage, nous nous interrogerons sur l'image que les voyageurs européens en Amérique et particulièrement aux Antilles ont pu se faire des terres découvertes et sur le lien que leur perception entretient avec la représentation biblique de la terre promise. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16215 | Partager |
Les souvenirs de la terre promise dans quelques utopies agricoles du XVIIIe siècle Auteur(s) : Lefay, Sophie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : L'agriculture fait l'objet d'une promotion sans précédent en France au XVIIIe siècle. Le plus souvent, cette valorisation passe par des renvois précis au monde antique, grec ou romain, et plus particulièrement aux Géorgiques de Virgile, constamment citées. Pourtant, plus ponctuellement, il est parfois fait référence à la terre de Chanaan, à la Palestine, la terre que les juifs finissent par rejoindre sous la conduite de Moïse mais celle aussi où, bien plus tôt, vivaient les patriarches et que Dieu avait promis de leur donner. Dans la perspective des utopies agricoles que développent trois auteurs diversement connus (Rétif de la Bretonne, Claude-Adrien de Lezay-Marnésia, Victor Hupay de Fuveau) exactement contemporains mais aux profils sociaux et littéraires variés, la Terre Promise n?est pas entendue selon des interprétations spirituelles ; elle donne lieu à des évocations concrètes, à l'occasion desquelles la formule « Terre Promise » va même, on le verra, recevoir parfois un sens parfaitement littéral. Quel intérêt spécifique présente pour ces auteurs la Terre Promise ? Quelles sont vraisemblablement leurs sources ? En quoi ce modèle peut-il leur sembler plus pertinent ou plus riche que celui des Géorgiques par exemple ? On verra que si la référence à la Terre Promise permet d'imaginer une agriculture particulièrement efficace, elle sert aussi une visée sociale, qui trouvera son expression la plus aboutie dans un certain nombre des projets américains. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16079 | Partager |
La Terre promise dans la dramaturgie classique russe Auteur(s) : Nekrassova, Inna Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La communication ne révèle pas le concept général de la « Terre promise » dans la littérature russe, surtout dans les oeuvres spirituelles, chrétiennes, associées en grande partie au thème de la Terre Sainte. Au contraire, dans le drame classique russe du XIXe et XXe siècles, on ne trouve que de très rares images de la « terre promise » et les plus connues sont celles qui ont une sémantique plutôt négative ou provocatrice. Dans l'Orage d'Alexandre Ostrovsski (1859), la vieille Fekloucha décrit comme une « terre promise » la ville provinciale de Kalinov. Ce motif semble faux, mais sa sémantique double correspond au sens plus profond du drame où s'opposent les visions réalistes et religieuses. Dans le Mystère bouffe de Vladimir Maïakovski (1918, 2e édition 1921), un des premiers drames de l'époque de la révolution russe, l'auteur crée une image complète de l'utopie communiste. Un élément clé de cette « terre promise : la disparition de l'antagonisme entre les gens (les ouvriers) et les choses (les outils). Grâce à son originalité, cette image couronne la construction du mystère antireligieux. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16218 | Partager |
Coulisses d'une terre de paradoxes : images, représentations et attitudes des 'mapuches' et des étrangers envers le Chili et les chiliens sur la toile Auteur(s) : Villegas, Roxana Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Cette communication a pour but d'aborder la question complexe de « la terre promise » en ce concerne le Chili où, d'une part, le conflit avec les peuples originaires, le peuple mapauche, en particulier, est très présent dans la sphère médiatico-politico-économique et, qui, d'autre part, s'est révélé, aux yeux de ses voisins, comme un modèle économique et une terre de rêves présents sur la toile. Ces observations, ces évaluations seront une terre promise, accueillant ces dernières années une des vagues les plus importantes de migrants dans son histoire. Cette présentation va essayer de donner un aperçu général qui permet de souligner l'importance de NTIC dans la construction et la diffusion d'attitudes et des représentations du Chili et des Chiliens d'aujourd'hui. Peut-on par conséquence parler du Chili comme d'une terre promise ? Existe-il consensus sur la façon de se représenter les Chiliens et le Chili ? Pour les Mapauches, la terre ancestrale serait-elle devenue une « terre promise » ?... À partir de travaux provenant de la psychologie sociale, de l'analyse critique du discours et des sciences de l'information et de la communication, cette communication tentera d'établir une relation entre attitude, représentation, et la notion de « terre promise ». Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16227 | Partager |