Commerce néerlandais aux Antilles françaises lors de la création de la Compagnie des Indes Occidentales?: 1664 - 1665 années charnières pour le commerce néerlandais dans les Antilles Auteur(s) : Van Den Bel, Martijn Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe HARCMAR : Histoire et Archéologie Maritimes des Petites Antilles Extrait de : "Entre exclusif et contrebande, le commerce colonial aux Antilles XVIIe-début XIXe siècle" : journées d'étude, du 24 au 26 octobre 2019. Université des Antilles Description : « Tempora mutantur et Nos mutamur in illis », (Les temps changent et nous changeons avec eux). Cette citation tirée d'une lettre écrite en 1664 par Adam Erckelens, chirurgien du Sieur Nicolaas Claesz, planteur à Capesterre de Guadeloupe, résume bien l'attitude et la force des Hollandais de cette époque. Elle illustre également la situation incertaine dans laquelle ils se trouvaient à la fin de l'année 1664. En effet, 1664 - 1665, fut une période délicate pour le commerce néerlandais dans les Antilles. A partir de lettres de marchands, planteurs et commissionnaires hollandais saisies par les navires anglais, se dessinent les relations commerciales exclusives légales ou illégales des différents ports de Pays-Bas avec la zone caraïbe et notamment les Antilles françaises ; type de marchandises échangées, traite des Noirs, méthodes commerciales. Ces lettres mettent en lumière les protagonistes aussi bien en Europe que sur place. Tout ceci dans une situation politique en évolution par la volonté des autorités françaises et notamment de Colbert désireux d'éliminer les Hollandais du commerce antillais par le biais de la création de la Compagnie des Indes Occidentales. L'incertitude sur l'avenir est également due à la tension entre Pays-Bas et l'Angleterre qui aboutira à la Seconde guerre anglo-hollandaise (1665 - 1667). Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V19115 | Partager |
Paysage et engagement dans les romans de Joseph Zobel et dans les oeuvres des peintures de l'Atelier 45 Auteur(s) : Fortuné,Fernand Auteurs secondaires : Lefrançois, Frédéric Marie-Luoise, Jean Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Tropiques Atrium Scène national - Martinique Extrait de : "Rendre hommage à l'Atelier 45" : conférence, le 15 octobre 2016. Université des Antilles Description : A été directeur adjoint de la CGSS Martinique et directeur de la Caisse de Sécurité Sociale de Mayotte. Essayiste, écrivain et auteur, il partage un discours sur le mouvement Atelier 45. Pour lui, les premières oeuvres de Joseph Zobel, « Djab-la », « Laghia de la mort » et « La Rue Cases-Nègres » sont volontairement inscrits, et dans le projet littéraire, et dans l'écriture, et dans le style, dans une réalité propre à la communauté martiniquaise qu'il veut mettre en scène dans sa vérité, dans ses difficultés et dans ses contradictions. Césaire, Ménil, les revues « Tropiques » et « Caravelle », sont pour Honorien, Mystille et Tiquant, autant d'appuis conceptuels quant à s'engager-contre le doudouisme et l'exotisme dans une autre peinture de la Martinique et des paysages martiniquais. Mais c'est, selon leur propre dire, le récit, la révélation, la mise en lumière du paysage martiniquais dans Joseph Zobel, son étude minutieuse de la culture profonde du Pays-Martinique, qui seront le déclencheur des vocations nouvelles inscrites dans les temps nouveaux. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16306 | Partager |
Evaluation of banana and plantain (Musa spp.) accessions tolerant to black sigatoka disease in Dominica, Guyana, St-Lucia and St-Vincent and the Grenadines Auteur(s) : Linton, Gregory Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CARDI : Caribbean Agricultural Rechearch and Development Institute Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : 52e congrès annuel de la Société caribéenne des plantes alimentaires / 52nd annual meeting of the Caribbean food crops society (CFCS), du 10 au 16 juillet 2016. INRA, CFCS Description : Banana and plantain (Musa spp) are important foreign exchange earners in Guyana and the Windward Islands of the Caribbean. Black Sigatoka Disease (BSD) also referred to as black leaf streak disease is one of the most destructive diseases of banana and plantain and is present within the region. In Guyana within two years following its introduction in 2008, the industry was totally decimated, recording a 100% decline, turning the country to a net banana importer. Also, from 2009 ? 2012 the disease spread in the Windward Islands causing as much as 100% decrease in the export of banana. The disease is caused by the ascomycete fungus, Mycosphaerella fijiensis (anamorph Pseudocercospora fijiensis) and is aggressive, challenging to control and results in enormous crop damage if left uncontrolled. In an effort to develop an integrated management approach to the disease the Caribbean Agricultural Research and Development Institute (CARDI) with financial assistance from the Caribbean Development Bank (CDB) is evaluating five FHIA banana and plantain accessions and eight IITA plantain accessions for tolerance to BSD. The evaluation is presently conducted in four Caribbean countries, Dominica, Guyana, St Lucia and St Vincent and the Grenadines. In each country, four distinct agro- ecological zones were selected for the trial evaluation blocks and using a randomized block design, four blocks were established in each country. Five FHIA accessions: FHIA-01, FHIA-03, FHIA-18, FHIA-21 and FHIA-23 are being evaluated in Dominica, St Lucia and St Vincent and the Grenadines whereas, plantain accessions: PITA-17, PITA-21, PITA-22, PITA-23, PITA-24 and PITA-26 are to be evaluated in Guyana for tolerance to the disease. Cavendish are used as regional controls and as borders rows to increase disease pressure. The disease parameters evaluated are youngest leaf spotted (YLS), disease development time (DDT), leaf emission rate (LER), disease severity at 6 months, bunch emergence and harvest, and index of standing leaves. Agronomic data; days from planting to flowering, bunch weight, number of hands in bunch, average weight of hands and average number of fingers per hand and bunch, as well as organoleptic characteristics of both cooked and ripe fruits are also evaluated. The early data collection, of the FHIA only accessions, show trends in the disease tolerance and agronomic performance as well as their adaptability in the different agro-ecological zone. The trends indicate better disease tolerance of FHIA varieties with higher leaf counts before, at bunching and at harvest. The organoleptic test shows a preference to FHIA 03 and FHIA 21. La banane et le plantain (espèces de Musa) sont les acquéreurs de devises étrangères importants en Guyane et en Îles du Vent des Caraïbe. La maladie noire de Sigatoka (schéma) également désignée sous le nom de la maladie noire de filet de feuille est l'une des maladies les plus destructives de la banane et du plantain et est présente dans la région. En Guyane dans un délai de deux ans après son introduction en 2008, l'industrie a été totalement décimée, enregistrant une baisse de 100%, tournant le pays à un importateur net de banane. En outre, à partir de 2009-2012 la propagation de maladie en Îles du Vent causant pas moins de la diminution de 100% de l'exportation de la banane. La maladie est provoquée par le champignon d'ascomycète, fijiensis de Mycosphaerella (fijiensis anamorph de Pseudocercospora) et est agressive, contestant pour commander et les résultats dans l'énorme culture endommagent si laissé incontrôlé. Dans un effort de développer une approche intégrée de gestion à la maladie l'institut agricole des Caraïbes de recherche et développement (CARDI) avec l'aide financière de la banque de développement des Caraïbes (BDC) évalue des adhésions de banane et de plantain de cinq FHIA et huit adhésions de plantain d'IITA pour la tolérance au schéma. L'évaluation est actuellement effectuée quatre pays des Caraïbes, Dominique, Guyane, St Lucia et Saint-Vincent-et-les Grenadines. Dans chaque pays, quatre agro zones écologiques distinctes ont été sélectionnées pour les blocs d'essai d'évaluation et employant une conception de bloc randomisé, quatre blocs ont été établis dans chaque pays. Cinq adhésions de FHIA : FHIA-01, FHIA-03, FHIA-18, FHIA-21 et FHIA-23 sont évalués en Dominique, au St Lucia et au Saint-Vincent-et-les Grenadines tandis que, des adhésions de plantain : PITA-17, PITA-21, PITA-22, PITA-23, PITA-24 et PITA-26 doivent être évalués en Guyane pour la tolérance à la maladie. Cavendish sont employés en tant que contrôles régionaux et comme rangées de frontières pour augmenter la pression de la maladie. Les paramètres de la maladie évalués sont la plus jeune feuille repérée (YLS), le temps d'élaboration de la maladie (DDT), le taux d'émission de feuille (LER), la sévérité de la maladie à 6 mois, émergences et récoltes de groupe, et index des feuilles debout. Données agronomiques ; des jours de la plantation à la floraison, du poids de groupe, nombre de mains dans le poids de groupe et moyen des mains et du nombre moyen de doigts par main et groupe, aussi bien que les caractéristiques organoleptiques des fruits cuits et mûrs sont également évalués. La collecte de données tôt, des adhésions de FHIA seulement, exposition tend dans la tolérance de maladie et la représentation agronomique aussi bien que leur adaptabilité dans la zone agro-écologique différente. Les tendances indiquent qu'une meilleure tolérance de maladie des variétés de FHIA avec une plus haute feuille compte avant, à se rassembler et à la récolte. L'essai organoleptique montre une préférence à FHIA 03 et à FHIA 21. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16266 | Partager |
La promesse post-raciale dans l'Amérique d'Obama Auteur(s) : Boisseron, Bénédicte Boisseron, Bénédicte Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La promesse, selon la philosophe britannique J.L. Austin (Quand dire c'est faire, 1962), est un acte de langage qui s'engage et, à travers cet engagement, s'inscrit dans un futur, affirmant ainsi une félicité à venir et non immédiate. La notion de terre promise comporte une nature proleptique qui se projette dans un avenir que l'on veut certain. C'est la promesse d'accéder un jour à une terre, une nation, un pays rêvé. Lors de l'élection présidentielle de Barack Obama en 2008, les Amériques ont eu pour la première fois l'impression d'accéder à cette terre promise, c'est ce qu'on a appelé l'Amérique post-raciale. Un mois après l'investiture d'Obama, Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau publiaient L'intraitable beauté du monde (2009), une ode à une créolisation enfin accomplie grâce à Obama. Glissant et Chamoiseau écrivaient alors « M. Barack Obama, nous pensons qu'il a entendu le cri du monde, la voix des peuples et le chant joyeux ou meurtri des pays ». De même, aux États-Unis, les intellectuels ont loué l'avènement de cette Amérique post-raciale qui aurait été nettoyée de son histoire de ségrégation raciale et dont les lois contre la discrimination raciale seraient ainsi devenues obsolètes. Il s'agira dans cette présentation, de penser à l'impossible, c'est-à-dire au lendemain de la terre promise, une terre qui se voulait pourtant toujours à venir et différée. Dans le cadre des événements autour du mouvement Black Lives Matter, les émeutes anti-racistes à Ferguson et à Baltimore qui rappellent le mouvement des droits civils des années 60, il est temps de soulever la question du post-racial en tant que promesse et idylle ; Comment devons-nous interpréter aujourd'hui cette créolisation qui se voulait enfin accomplie ? L'ère post-raciale, est-elle, ou fut elle, vraiment la terre promise des Amériques ? Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16225 | Partager |
La demande de visa pour des études en France : un parcours exigeant pour les étudiants non européens Auteur(s) : Chapron, Stéphane Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Faculté de Droit et d'Economie de la Martinique Extrait de : "Les migrations" : table ronde, le 10 mars 2020. Université des Antilles Description : L'obtention d'un visa de long séjour valant titre de séjour (VLS-TS) pour venir étudier en France est soumise à plusieurs règlementations. Elle constitue un long processus comportant deux étapes successives assorties d'une part d'un volet académique et d'autre part d'un volet consulaire. Le premier volet concerne l'admission de l'étudiant dans un établissement d'enseignement supérieur. Les conditions qui encadrent cette admission concernant les étudiants non ressortissants de l'Union Européenne ou de l'Espace Economique Européen, font l'objet de divers critères. En effet, elles diffèrent selon la nationalité des candidats, leur pays de résidence et le niveau des études visées par ces derniers. Le second volet a trait au dépôt de la demande de visa après avoir été admis dans un établissement. Cette demande est dans un premier temps recevable et dans un second temps acceptée, sous réserve de fournir aux autorités consulaires plusieurs documents justificatifs. Dans cette communication, Stéphane CHAPRON, Doctorant en droit public, au regard des textes normatifs entre autres la Directive UE 2016/801 du Parlement Européen et du Conseil du 11 mai 2016, le Code de l'éducation et le Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, applicables en la matière, explique les exigences auxquelles font face les étudiants non européens pour obtenir un visa. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V20120 | Partager |
Littératures, identités et vagabondage Auteur(s) : Dalembert, Louis-Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Réel merveilleux, réalisme merveilleux, réalisme magique et baroque (III)" : journée d'étude, le 7 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : La migration, les déplacements incessants des personnages constituent une thématique forte dans mon travail d'écrivain et participent d'une esthétique que je nomme vagabondage. Ces déplacements sont parfois liés à des nécessités économiques, mais plus souvent à une pulsion de l'ailleurs, qui finit, chez certains, par prendre la forme d'une véritable obsession. Les données de cette obsession du déplacement ? et de son pendant, l'ailleurs ? sont présentes dès mon premier recueil de poèmes. Toutefois, loin de la subir, certains personnages finissent par s'en servir pour constituer une géographie personnelle. Faite de nostalgie et de rêves. Un lieu toujours repoussé plus loin, qui participe d'un choix de l'individu, de sa liberté, liée de manière intrinsèque à la prise de conscience de son humanité et aussi du caractère éphémère de celle-ci. En ce sens, l'idée de vagabondage se différencie d'autres concepts proches comme l'errance, le nomadisme ou encore l'exil. Elle est surtout liée à ce que je nomme le pays-temps, une idée développée dans l'épilogue de mon roman Le crayon du bon Dieu n'a pas de gomme. Dans l'esprit du narrateur, le Temps est fait d'étapes, de «lieux» successifs qu'on n'habite jamais qu'une fois. C'est alors lui qui définit l'individu et non plus l'espace, auquel il se substitue. Cette obsession du Temps, présente aussi bien dans ma prose que dans ma poésie, relève d'une thématique personnelle. Elle y rejoint l'idée de vagabondage, ce désir inconscient de vouloir arrêter sinon le Temps, du moins de ne pas le voir passer. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15207 | Partager |
Revue "Archipélies" n° 3-4 : "De la créolisation culturelle" coordonnée par G. L'Etang Auteur(s) : Belrose, Maurice Grotowska, Ewa Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Présentation des publications du CRILLASH" : conférence, le 13 décembre 2012. Université des Antilles et de la Guyane Description : Maurice Belrose effectue une présentation globale du double numéro d'Archipélies, en exposant les thèmes ainsi que les pays mis à l'honneur dans la revue, puis en énumérant les noms des chercheurs, ayant participé à son élaboration. Suite à son intervention, la linguiste Ewa Grotowska présente et commente trois articles extraits du double numéro de la revue scientifique, en s'arrêtant sur le concept de créolisation commun aux trois contributions. Elle effectue dans le même temps, une mise en relation entre ces articles et le travail d'Edouard Glissant sur la créolisation et l'acculturation. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13019 | Partager |