Poétique de l'errance. Penser les marges dans la littérature brésilienne contemporaine Auteur(s) : Mingote, Michel Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "L'impact des marges dans les capitales littéraires, artistiques, politiques" : journée d'étude, le 19 avril 2018. Université des Antilles Description : Michel MINGOTE, Docteur en lettres, part de l'oeuvre de l'écrivain brésilien Samuel Rawet pour réfléchir sur une poétique de l'errance dans la littérature brésilienne contemporaine. Il considérera notamment le conte intitulé Chronique d'un vagabond de l'écrivain brésilien afin de comprendre la formulation de cette poétique. Il parlera également d'autres auteurs, comme Ana Maria Gonçalves et Conceição Evaristo pour comprendre cette poétique de l'errance établie par des personnages marginalisés, toujours en mouvement, en errance, dans les villes et dans le monde. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18137 | Partager |
Littératures, identités et vagabondage Auteur(s) : Dalembert, Louis-Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Réel merveilleux, réalisme merveilleux, réalisme magique et baroque (III)" : journée d'étude, le 7 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : La migration, les déplacements incessants des personnages constituent une thématique forte dans mon travail d'écrivain et participent d'une esthétique que je nomme vagabondage. Ces déplacements sont parfois liés à des nécessités économiques, mais plus souvent à une pulsion de l'ailleurs, qui finit, chez certains, par prendre la forme d'une véritable obsession. Les données de cette obsession du déplacement ? et de son pendant, l'ailleurs ? sont présentes dès mon premier recueil de poèmes. Toutefois, loin de la subir, certains personnages finissent par s'en servir pour constituer une géographie personnelle. Faite de nostalgie et de rêves. Un lieu toujours repoussé plus loin, qui participe d'un choix de l'individu, de sa liberté, liée de manière intrinsèque à la prise de conscience de son humanité et aussi du caractère éphémère de celle-ci. En ce sens, l'idée de vagabondage se différencie d'autres concepts proches comme l'errance, le nomadisme ou encore l'exil. Elle est surtout liée à ce que je nomme le pays-temps, une idée développée dans l'épilogue de mon roman Le crayon du bon Dieu n'a pas de gomme. Dans l'esprit du narrateur, le Temps est fait d'étapes, de «lieux» successifs qu'on n'habite jamais qu'une fois. C'est alors lui qui définit l'individu et non plus l'espace, auquel il se substitue. Cette obsession du Temps, présente aussi bien dans ma prose que dans ma poésie, relève d'une thématique personnelle. Elle y rejoint l'idée de vagabondage, ce désir inconscient de vouloir arrêter sinon le Temps, du moins de ne pas le voir passer. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15207 | Partager |