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A N N U A I R E
DE LA
GUYANE FRANÇAISE
ET DU
TERRITOIRE DE L'ININI
1936
Imprimerie Emilio GRATIEN
CAYENNE

Imp. - Papeterie. EMILIO GRATIEN
- CAYENNE (Guyane Française) -
1936

CALENDRIER

— 4 —
COEFFICIENTS DE LA MARÉE EN CENTIÈMES
Les plus fortes marées correspondent aux coef-
ficients maximum et les plus faibles aux coefficients
minimum.
É C L I P S E S EN 1 9 3 6
Il y aura en 1936, deux éclipses de soleil, la pre-
mière le 19 juin éclipse totale, visible à Paris. La
deuxième, le 13 et 14 décembre, éclipse annulaire,
invisible à Paris.
Il y aura en 1936, deux éclipses de lune, la pre-
mière le 8 janvier éclipse totale, visible à Paris. La
deuxième, le 4 juillet éclipse partielle, invisible à
Paris.

- 5 -

— 6 —

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— 17 —
Introduction à l'Histoire et à la Géographie
de la Guyane Française
Généralités sur l'Amérique
La Guyane française appartient à l'Amérique
et par sa géographie, comme partie intégrante de
ce nouveau continent, et par son histoire, qui est
une dépendance de celle de la grande Découverte
de Colomb.
Jusqu'aux approches du 15 siècle, les Européens
e
ne connaissaient du globe qu'un seul continent,
réunissant l'Europe, l'Asie et l'Afrique, d'ailleurs
d'une façon bien imparfaite.
C'est la révélation, en 1409, des manuscrits de
l'astronome grec Ptolémée qui conduisit à la décou-
verte du Nouveau Monde, par la recherche d'une
roule vers l'Inde, présumée plus courte par l'Ouest
que par l'Est.
PTOLÉMÉE(l) ne dressa pas lui-même la carte dont
il avait réuni les éléments. — dit M. Camena d'Almeida. dans
son livre classique LA TERRE, Géographie générale (2). Ce
travail fut fait après lui, d'après sa méthode et ses donnees,
par AGOTHÉDÉMON et nous est parvenu conjointement
avec l'œuvre de Ptolémée...
« En 1409, Emmanuel Chrysoloras publia à
Florence une traduction latine, dédiée au pape
Alexandre VI; et les éditions latines se succédèrent
dès lors rapidement, accompagnées des caries d'Aga-
thodémon. L'Occident apprit ainsi la valeur des
procédés mathématiques de la cartographie grecque
et l'utilité d'un système rationnel de projection, avec
méridiens et parallèles.
« Là ne se borne pas l'influence de l'œuvre de
Ptolémée. Par l'exagération des longitudes, dans la
partie orientale de la terre habitée, Ptolémée rap-
(1)Ptolémée l'astronome vivait au IIe siecle.
(2) Edition Armand Colin, Paris, 1918, page 5.

— 18 —
prochaît outre mesure les pays orientaux de l'Asie
des côtes occidentales de l ' E u r o p e .
« La terre étant supposée sphérique, il suffisait
d o n c , en partant de l'Europe, de s'avancer de 180
e n v i r o n vers l'ouest, p o u r atteindre l'Inde au delà
du G a n g e . . . D a n s l'intervalle, on avait, p a r MARCO
POLO, la notion de l'existence de Zipangu(1), q u ' o n
disait riche en mines d'or ; et l'on avait découvers
les Açores ; c'étaient autant d'étapes possibles, sant
parler des îles m y t h i q u e s que l'on imaginait en
plus, c o m m e Antilia et l'ile de saint Brandan ( 2 ) .
« Aussi, à p a r t i r du m o m e n t où ils r e t r o u v è -
rent les Açores, les Portugais, auxquels la r e c h e r c h e
de la route de l'lnde par les côtes d'Afrique avait
coûté bien des sacrifices et qui, à p a r t i r de l ' E q u a -
teur, avaient vu contre toute attente le littoral se
prolonger indéfiniment vers le sud, tentèrent-ils des
expéditions vers l'ouest de l'Atlantique : telles furent
celles de DIEGO DE TEIVE (1452). de dom F E R -
NANDO de BEJA (1457), de JOAO VOGADO (1462).
« Alphonse V s'adressa à l ' a s t r o n o m e florentin
TOSCANELLI, p o u r savoir si la rouie par l'ouest
pouvait c o n d u i r e au but, et la réponse fut affirma-
tive : Toscanelli, imbu des idées de P t o l é m é e et
renchérissant encore sur elles, écrivit au c h a n o i n e
FERNAO MARTINES (1474) que la distance du
Portugal à l ' l n d e est plus courte à l'ouest que par
l'Est.
« Les 180 degrés de longitude, que Ptolémée
supposait entre l'Asie et l'Europe (d'Ouest en Est),
étaient r a m e n é s à 130 p a r Toscanelli, à 120 p a r
Martin Bëhaim, d a n s son fameux globe de 1492, 1e
plus ancien des globes qui nous soient p a r v e n u s .
« P a r m i les m a r c h a n d s , m a r i n s et pilotes des
diverses nations, dont Lisbonne était le rendez-vous,
(1) Ou CIPANGO, d'après la carte de Martin Behaim (1492).
(2) Açores, Antilia, Saint Brandan, toujours dans la direction de
l'ouest. A signaler également les îles CANARIES, une réalité celles-là, où
un Français Jean de Béthencourt, fut le premier,à s'établir, en 1102 Ç'eSt
le début de cette Marche vers l'Ouest, qui a duré un siècle,.

— 19 —
il y eut u n h o m m e sur qui ces idées p r o d u i s i r e n t u n e
vive i m p r e s s i o n et qui s'en inspira, p o u r concevoir
un plan hardi de découverte : ce fut le Génois
Cristoforo Colombo ou Christophe Colomb, qui
avait eu c o n n a i s s a n c e de la lettre de Toscanelli. (1)
Telles furent, d'après n o t r e professeur de g é o -
graphie à la Faculté des lettres de B o r d e a u x , les
circonstances qui ont p r é c é d é et p r é p a r é le voyage
révélateur de C o l o m b .
La littérature de celle d é c o u v e r t e , qui devait
transformer les connaissances géographiques du
m o n d e , est a b o n d a n t e et diverse.
C'est d a n s l'ouvrage r e m a r q u a b l e d'ANTONIO
HERRERA a les Exploits des Castillans, à la décou-
verte du nouveau monde , »dont la traduction fran-
çaise fut faite p a r de la COSTE, qu'il n o u s parait
préférable de lire le récit complet de la merveil-
leuse a v e n t u r e du n a v i g a t e u r italien.
Le d o c t e u r Charcot lui a tout r é c e m m e n t con-
sacré u n petit livre édité p a r F l a m m a r i o n , sous le
titre « Christophe Colomb », qui est loin d'être aussi
intéressant, malgré toute la publicité qui lui a été
faite d a n s la presse p a r i s i e n n e .
Mais c'est d a n s Pantagruel de Rabelais, que se
trouve le récit le plus original de l'événement, d é -
guisé sous la forme allégorique.
Le voici, d a n s la langue du c u r é de M e u d o n ;
L'avis du pilote Jamet Brayer et de Xénomanès aussi
fut, vu que l'oracle de la dive Bacbuc était près le Catay (2),
en Indie Supérieure, ne prendre la route ordinaire des Por-
tugalois, lesquels passant la ceinture ardente (3) et le cap de
Bona-Spéranza, sur la pointe méridionale d'Afrique oultre
équinoctiale (4) et perdant la vue et guide de l'asseuil
septentrional font navigation énorme ; ains, suivre au plus
près le parallèle de la dite Indie et gyrer autour d'icelui pôle
par Occident (5), de manière que, tournoyant sous septentrion,
(1) CAMEN'A d'ALMEIDA, opère citato,20, 21 et 22.
(2) Ancienne désignation de la Chine.
l'Equateur.
(4) au dela de la région éqùindxiale.
(5) Tourner autour de ce pôle par l'ouest.

— 20 —
l'eussent en pareille élévation comme il est au port de Olone,
sans plus en approcher, de peur d'entrer et être retenus en
la mer glaciale, et suivant ce canonique détour, par même
parallèle, l'eussent à dextre vers le levant qui au despartement
leur était à senestre (1). Ce que leur vint à profit incroyable;
car, sans naufrage, sans danger, sans perte de leurs gens, en
grande sérénité (excepté un jour, près l'île des Macréons),
tirent le voyage en Indie supérieure, en moins de quatre
mois ; lequel à peine feraient les Portugalois en trois ans,
avec que mille fascheries et dangers innumérables.
V o i l à p i t t o r e s q u e m e n t e s q u i s s é p a r R a b e l a i s le
v o y a g e d e C h r i s t o p h e C o l o m b , q u i l a i s s a s u b s i s t e r ,
d a n s le m o n d e d ' a l o r s , 1 ' e r r e u r qu'il était parvenu
simplement dans l ' l n d e , p a r c e t t e r o u t e d e l ' O u e s t .
C a r , o n n ' a v a i t p a s e n c o r e r e l e v é les c o n t o u r s d u
c o n t i n e n t a b o r d é p a r le n a v i g a t e u r g é n o i s , q u i l u i
m ê m e i g n o r a i t l ' é t e n d u e et l ' i m p o r t a n c e d e s a p r o p r e
d é c o u v e r t e . Ce n o u v e a u c o n t i n e n t fut d ' a b o r d
a p p e l é les Indes occidentales ; et l e s n a t u r e l s d u
p a y s f u r e n t d é n o m m é s Indiens.
(1) de façon à avoir à droite ce qui, à leur départ, était à gauche.

- 2 1 -
M E M E N T O H I S T O R I Q U E
DE LA GUYANE FRANÇAISE
La littérature historico-géographique de ce pays
est e x t r ê m e m e n t riche de d o c u m e n t s , plus en
quantité q u ' e n qualité, sous forme de notices et
d'histoires p r i n c i p a l e m e n t , dont on serait bien e m -
b a r r a s s é de dire quelle est la plus originale ou la
meilleure, tous ces écrits étant, p o u r la p l u p a r t
du m o i n s , des c o m p i l a t i o n s . Et le n o m b r e est encore
plus g r a n d des mémoires, éludes et rapports, m a n u -
scrits ou i m p r i m é s , sur la flore et la faune, n o t a m -
ment s u r les bois, les essences forestières, les p r o d u i t s
divers de ces essences — tinctoriaux, textiles, oléa-
gineux, t a n n a n t s , latex et g o m m e s , — et sur l'or du
sous-sol guvanais.
Victor de NOUVION, en a p p e n d i c e à son o u -
vrage célèbre « Extraits des Auteurs et des Voya-
geurs »(1) qui ont écrit sur la Guyane, a é n u m é r é
240 i m p r i m e s et m a n u s c r i t s divers, d a n s une biblio-
graphie de 33 pages, qui s'arrête à 1844, date de
l'édition.
P o u r le présent A n n u a i r e de la Guyane, édité
spécialement p o u r le T r i c e n t e n a i r e , il n o u s a p a r u
plus p r a t i q u e et plus utile de rédiger, à l'usage de
nos visiteurs de la croisière officielle de d é c e m b r e ,
un simple m é m e n t o , divisé en 2 parties, c o n t e n a n t
des notions r é s u m é e s , claires et précises, sur l'his-
toire et la géographie de n o t r e colonie, sans a u c u n e
prétention de rivaliser avec les brillants et savants
a u t e u r s de notices et d'histoires, c o n n u s ou incon-
nus, m o r t s ou v i v a n t s . Il n o u s a r r i v e r a d'ailleurs
d'en citer q u e l q u e s - u n s , au cours de n o t r e m é m e n t o .
Il en est un surtout que n o u s a v o n s voulu n o u s
i m p o s e r p o u r guide, — avec toute la p r u d e n c e n é -
cessaire — ; car il est à la fois u n e autorité, en matière
(1) Edité a l'Imprimerie de Béthune et Plon, rue de Vaugirard, 36, à
Paris, en 1844.

- 22 -
historique et géographique, et un incorrigible sec-
taire, au point de vue social et politique: c'est
COUDREAU, Henri C o u d r e a u , ancien élève de
l'Ecole des Chartes de Cluny, envoyé en Guyane, e n
1881, c o m m e professeur d'Histoire et de Géographie,
au Collège laïque de Cayenne, qui venait d'être
fondé et ouvert, — C o u d r e a u qui devint peu a p r è s
l'explorateur de la Guyane et du Brésil, plusieurs
fois lauréat de la Société de Géographie de P a r i s ,
et dont les 2 p r i n c i p a u x ouvrages — Chez nos Indiens
et Voyages à travers les Guyanes et l'Amazonie (1)
constituent des d o c u m e n t s de v a l e u r .
Nous avons mis également à c o n t r i b u t i o n 2 a u -
tres a u t e u r s , dont l'un n o u s est déjà fort c o n n u en
Guyane, Victor de Nouvion, dont n o u s v e n o n s de
citer l'ouvrage, et l'autre, M. Léon Deschamps, p r o -
fesseur d'Histoire et Géographie au Lycée du Mans,
qui fit paraître en 1891, chez Plon et Nourrit à
Paris, u n e Histoire de la Question coloniale en France,
où a b o n d e n t des a p e r ç u s judicieux s u r les vieilles
colonies françaises.
Coudreau, dans son livre sur les Guyanes et
l'Amazonie, a divisé l'histoire de la colonisation
française en Guyane en sept époques: la p r e m i è r e ,
qu'il caractérise p a r « la recherche cosmopolite
de l'El Dorado
» ; la deuxième, p e n d a n t laquelle la
colonie subit le régime de l'administration féodale,
des seigneurs aventuriers et des c o m p a g n i e s ; la troi-
sième, caractérisée p a r l'administration directe de
la couronne, d o m i n é e p a r l'influence de Colbert,
qui se fit surtout sentir p a r le d é v e l o p p e m e n t du
c o m m e r c e et de l'agriculture; la 4 , la 5 et la 6 ,
e
e
e
caractérisées au point de vue politique p a r : la Ré-
volution, la première émancipation des esclaves, le

rétablissement de l'esclavage, puis la 2 abolition de
e
l'esclavage en 1848; enfin, la septième é p o q u e , celle
actuelle, qui va de 1848 à nos j o u r s , et qui est c a -
(1) Edité chez Challamel, rue Jacob, à Paris, en 1886.

- 23 -
ractérisée p r i n c i p a l e m e n t p a r deux événements no-
toires: la découverte de l'or et la création de la
t r a n s p o r t a t i o n p é n i t e n t i a i r e .
Cette division, qui a le mérite d'être logique et
rationnelle, est ce que n o u s p r e n d r o n s d'abord d a n s
l'ouvrage de C o u d r e a u et que n o u s s u i v r o n s . Il ne
faut j a m a i s tout accepter de cet écrivain, voyageur
et historien, malgré l'attrait de sa t o n n e i m p e c c a b l e
et m ê m e brillante; car, il a des exagérations, des
lubies et m ê m e des phobies regrettables.
Victor de Nouvion et Léon D e s c h a m p s n o u s
seront d ' u n c o m m e r c e plus agréable et d'un s e c o u r s
plus utile.
Première époque.
Il ne m a n q u e pas de lieux communs, p o u r cette
p r e m i è r e période de l'histoire de la Guyane, d a n s
toutes les notices c o n n u e s de n o u s , — à c o m m e n -
cer p a r c e l l e , à c a r a c t è r e officiel, insérée depuis 1821,
p e n d a n t plus d ' u n siècle, d a n s l'Annuaire adminis-
tratif de la colonie, et qui est d u e à la p l u m e d'un
ancien colon de Cayenne, M. Metteraud, d e s c e n d a n t
p a r sa m è r e de l'ancien chef I n d i e n C é p é r o u , qui
a d o n n é son n o m à la colline d o m i n a n t la ville
chef-lieu.
Cette p r e m i è r e p é r i o d e , — qui va de la d é c o u -
verte des côtes de la Guyane, p a r Vincent Yanez
P i n s o n , en 1498, j u s q u ' a u début du 17 siècle,
e
Coudreau l'intitule « Recherche cosmopolite de
l'El Dorado ».
D è s l'origine, cette terre fut un p a y s d e c h i m è r e s et d e
v a n i t é . Le littoral était à p e i n e r e c o n n u q u e , sur la foi de
n a r r a t i o n s f a b u l e u s e s , d e s a v e n t u r i e r s d e t o u t e s p r o v e n a n c e s
se l a n ç a i e n t d a n s l'intérieur d e s terres.
Ils allaient c o n q u é r i r le f a m e u x El Dorado, o ù l ' o r r e m -
plaçait la pierre. Manoa del Dorado était une ville bâtie sur
les bords du lac Parimé, que l'on devait atteindre en remon-
tant l'un d e s fleuves de la c o n t r é e . Il va s a n s dire q u e ni la
ville ni le lac n'ont j a m a i s existé.

- 2 4 -
A ce r é s u m é , tout-à-l'ait exact d'ailleurs, il
convient d'ajouter que les principaux voyageurs
qui ont p a r c o u r u les côtes et u n e partie de l'inté-
rieur des Guyanes, à ce p r e m i e r stade qui suivit la
découverte, furent les Anglais W a l l e r Raleigh, q u i
m o u r u t sur l'échafaud. p o u r avoir d o n n é de ses
voyages un récit fantaisiste, L a u r e n t Keymis, Robert
Harcourt, etc.
Les archives nationales révèlent un récit de
Voyage à la Guyane d'un sieur de PEZIEU, édité
en 1613. Tout cela n'a q u ' u n caractère p u r e m e n t
d o c u m e n t a i r e .
E n r é s u m é : ce qui d o m i n e , dans les faits et
gestes, c o m m e d a n s les écrits de cette p r e m i è r e
é p o q u e , c'est l'esprit d'aventure et la folie de l ' o r . . .
Deuxième époque.
Colonisation féodale, dit C o u d r e a u , n o n sans
raison.
La d e u x i è m e é p o q u e est c e l l e des s e i g n e u r s r u i n é s ,
c a p i t a i n e s d'aventure, r i c h e s d'audace, légers d e s c i e n c e ,
de s c r u p u l e s et d'argent.
Le p r e m i e r d e c e s c a p i t a i n e s porte u n n o m d'opéra-
c o m i q u e : Adalbert de la R a v a r d i é r e !
Comme avec irrévérence
Parle des Dieux ce maraud !
(MOLIÈRE : Amphitryon 1,2).

Voilà et voici c o m m e n t C o u d r e a u parle de l'un
des premiers g r a n d s seigneurs français, venus p o u r
établir u n e colonie sur le c o n t i n e n t s u d - a m é r i c a i n ,
a p r è s la tentative désastreuse de Villegagnon, qui
avait réussi en 1555, un établissement é p h é m è r e , s u r
les b o r d s de la rivère de Janvier, en face de l'em-
placement actuel de la capitale brésilienne Rio de
Janeiro.
Le futur soigneur suzerain de la France Equinoxiale s'établit
à la montagne des Tigres, dans l'île appelée depuis ile de Cayenne...
Du monticule on découvre l'île entière; aux alentours la terre est

- 2 5 —
fertile: non loin de là, des rivières serpentent dans tous les sens
pour ouvrir l'intérieur. Malheureusement, «au pied de la belle mon-
tagne vivait un chef Caraïbe, le terrible Arrouaicary, avec qui les
nouveaux venus ne surent pas vivre en bonne intelligence. Le cadet
de Gascogne s'avisa de traiter en manant le guerrier sans blason,
et un jour — la chronologie ne nous fournit à ce sujet aucun
renseignement précis — tous les blancs furent masacrés. C'était à
peu prés en 1604.
Les expéditions de seigneurs et de m a r c h a n d s
se succèdent à des intervalles d i v e r s : en 1626, des
m a r c h a n d s de R o u e n e n v o y è r e n t u n e colonie de
26 h o m m e s s'installer sur les b o r d s du fleuve Sinna-
mary, u n e a u t r e de m ê m e i m p o r t a n c e , sur les b o r d s
de la petite rivière de C o u n a m a m a , toutes deux
sous la conduite de deux sergents d ' a r m e s . Les
annales historiques de la colonie signalent s e u l e -
ment leur existence en 1630 et en 1633, au m o m e n t
où u n convoi d'émigrants est venu les renforcer ;
mais elles sont m u e t t e s s u r leur sort, a p r è s cette date.
Fondation de Cayenne. — On relate e n c o r e en
1634, l'établissement d'un capitaine L e g r a n d d a n s
l'île de C a y e n n e . Enfin 1643 m a r q u e r a u n e d a t e
importante de l'histoire de cette c o l o n i e : la f o n d a -
tion de la ville chef-lieu p a r le sieur Poncet de Bré-
tigny.
En 1943, on p o u r r a d o n c fêter aussi le T r i c e n -
tenaire de C a y e n n e .
C'est u n e nouvelle Compagnie de R o u e n qui
avait envoyé P o n c e t de Brétigny avec u n e colonie
de 300 h o m m e s , engagés pour 3 ans, et q u ' o n a
depuis d é n o m m é s les trente-six mois.
« Les a v e n t u r i e r s d'Europe, qui s'engageaient
alors à 36 mois de travail d a n s les colonies, n e sa-
vaient guère ce qui les a t t e n d a i t . Une fois arrivé
à destination, rengagé était un esclave blanc, plus
maltraité q u e ne l'eût été l'esclave nègre, c a r le
dernier était esclave à vie, le p r e m i e r p o u r 3 a n s
seulement. Le maître nourrissait et logeait l'engagé,
mais il pouvait le céder p e n d a n t le c o u r s de l ' e n -
gagement. Le prix courant était de t r e n t e é c u s . »
Les colons blancs et les fils d'affranchis et

- 26 -
d'anciens esclaves noirs a u r a i e n t d o n c , selon l'his-
toire, une origine c o m m u n e , au point de vue social.
11 y en a qui ont oublié c e l a . . .
Suivons Coudreau, qui s'est sans doute docu-
m e n t é d a n s le livre de Boyer du Petit Puy, en ce qui
c o n c e r n e l'expédition de Brétigny en Guyane :
« Poncet a b o r d a d a n s l'ile alors déserte où
s'éleva depuis Cayenne. Il y r e n c o n t r a d e u x ou
trois êtres à peu près n u s , m o u r a n t de faim, p a r l a n t
la langue des Galibis, dont ils avaient pris les
m œ u r s . Ces m a l h e u r e u x lui d e m a n d è r e n t protection
contre les Indiens, qui les avaient réduits en ser-
v i t u d e . . .
« P o n c e t ne se laissa point impressionner p a r
ce funeste présage. Il fit le t o u r de sa petite ile et
ayant découvert sur la côte nord-ouest un monticule
d'une belle a p p a r e n c e , il en fit l'acquisition au
chef indien Cépérou, qui y était é t a b l i . . . L'endroit
était bien choisi ; et c'était de b o n n e diplomatie
que de dépenser quelques bibelots, pour se concilier
l'amitié d'un chef indigène, plutot que de le d é -
posséder de vive force, ce que plus d'un capitaine
à la place de P o n c e t n'aurait pas m a n q u é de faire
incontinent. Sur le m o n t Cépérou s'éleva un village,
qui fut appelé Cayenne, du n o m d ' u n a u t r e chef
I n d i e n .
Tout allait bien j u s q u e - l à . M a l h e u r e u s e m e n t
le sieur de Brétigny, qui avait c o m m e n c é c o m m e
Titus, devait finir c o m m e N é r o n .
L'ivresse du pouvoir absolu, l'isolement, la fièvre peut-être
ou l'ennui détraquèrent la cervelle du fondateur..
Cet affreux tyran ne devait pas tarder à exaspérer ;on petit
peuple. La guerre civile éclata dans la lilliputienne cité du Cépérou
et les Indiens firent une levée de boucliers, en faveur des adversai-
res du tyran.
Poncet fut tué par les siens, qui eurent la main plus prompte
que les Galibis. Ces égorgements constituent le baptême de Cayenne.
dont l'énerguméne Poncet doit être considéré comme le fondateur,
le parrain, le premier administrateur.
Les restes de l'expédition de Poncet se rendirent enfin telle-
ment odieux aux indigènes, que le ban de guerre fut publié, chez
toutes les nations indiennes, de l'Oyapock au Sinnamary et qu'une

— 2 7 —
armée de confédérés caraïbes vint mettre le siège devant le village
de Cayenne, qui fut détruit. Vingt cinq hommes seulement échap-
pèrent au désastre, en se retranchant fortement au sommet du
Cépérou. En 1645, ces malheureux reçurent de France un renfort
de 40 hommes, envoyés par les associés de Rouen.
Les nouveaux venus, effrayés de la triste situation de la colo-
nie, reprirent aussitôt la mer. Seize seulement, au cœur doublé de
chêne et d'airain, furent assez héroïques de rester. Ils furent m a s -
sacrés, avec les 25 autres de l'expédition Poncet, par les Galibis,
qui commençaient décidément à prendre les blancs en haine.
Ce p r e m i e r échec de la colonisation française
à Cayenne, qui avait c o û t é la vie à plus de 400 h o m -
mes, fut suivi d'un a u t r e , quelques a n n é e s a p r è s ,
plus i m p o r t a n t : 800 colons, a m e n é s p a r les 12 sei-
gneurs associés, sous le n o m de Compagnie de la
France Equinoxiale, en 1654, furent décimés p a r
la paresse, la famine et p a r les Indiens révoltés de
leurs procédés à l e u r é g a r d .
E n 1655. les Hollandais de S u r i n a m e , sous la
conduite du bourgeois Sprenger, vint p r e n d r e p o s -
session de la colonie et s'y établirent j u s q u ' e n
1663, date à laquelle M. de la B a r r e , envoyé de
France p a r u n e nouvelle société, vint les c h a s s e r .
Un troisième désastre à enregistrer: les 1.000 colons,
qui avaient été a m e n é s p a r M. de la B a r r e , e u r e n t
le m ê m e sort q u e leurs p r é d é c e s s e u r s et p é r i r e n t
de la m ê m e façon, à l'exception du chef, qui put
sauver sa vie, en fuyant.
Le m ê m e chevalier de la B a r r e essuya un a u t r e
échec aussi retentissant, peu de t e m p s a p r è s , en
1664, avec un n o u v e a u convoi de 1000 h o m m e s ,
qui s'éteignirent, du p r e m i e r j u s q u ' a u d e r n i e r , e n
3 a n n é e s de famine ou sous les dents des c a r n a s -
siers, tigres et j a g u a r s , d o n t l'ile de C a y e n n e était
alors infestée. Les Anglais, sous la c o n d u i t e du
chevalier H a r t m a n , v i n r e n t s ' e m p a r e r de la ville
naissante et ne l'évacuèrent qu'après l'avoir totale-
ment r a v a g é e .
Ainsi se t e r m i n a la d e u x i è m e période de la
colonisation guyanaise, qui est appelée a j u s t e titre
par C o u d r e a u la période féodale, a b s o l u m e n t i m -
productive, au point de vue du c o m m e r c e , de l'in-

- 28 -
dustrie et de l'agriculture. Période d'intrigues,
d'aventures, de luttes et d'escarmouches, e n t r e les
colons et les naturels du pays.
Le système d'administration p a r les associations
de g r a n d s seigneurs ayant ainsi fait faillite, Colbert,
p r e m i e r ministre de Louis XIV et digne élève et
successeur de Richelieu, décida le Roi à confier
désormais l'administration des colonies de la c o u -
r o n n e à de g r a n d e s compagnies privilégiées, sous
la surveillance de l'Etat, n o t a m m e n t , p o u r les An-
tilles, la Guyane et l'Amérique du nord, à la Com-
pagnie des Indes Occidentales, fondée en mai 1664.
C'était en s o m m e poursuivre le p r o g r a m m e de
Richelieu.
Troisième époque
Elle débuta sous le g o u v e r n e m e n t du chavalier
de Lézy, frère du chevalier de la Barre et qui, e n
l'absence de celui-ci, en croisière aux Antilles,
assumait l'administration de la colonie, à peine
relevée de ses ruines et rebâtie en partie.
C'est de celle é p o q u e que date le système des
concessions, soit en ville, soit d a n s les e n v i r o n s et
m ê m e dans ce qu'on appelait alors la terre ferme,
p a r r a p p o r t à Cayenne, considérée c o m m e une île,
— c'est-à-dire au delà des rivières du Mahury et du
Tour-de-l'Ile. C'est en effet, d a n s l'île de Cayenne
d'abord, puis dans la région du Mahury, du Tour
de l'île, de l'Oyac et de la Comté que les colons s'éta-
b l i r e n t .
Dans les titres de concessions ainsi délivrés aux
colons, il était fait réserve, p o u r le cas où il s'y
trouverait des mines d'or ou d'argent, d o n t la jouis-
sance des 2 tiers était assurée aux c o n c e s s i o n n a i r e s ,
l'autre tiers étant laissé à la Compagnie (ou au Roi)
p e n d a n t les 10 p r e m i è r e s années et la totalité, a p r è s
ces dix a n n é e s .

— 29 —
Donc, à cette é p o q u e - - e n t r e 1660et 1670, et m ê m e
1680, le pressentiment de l'existence de l'or persistait à
Cayenne, chez les colons, c o m m e d a n s l'esprit des
a d m i n i s t r a t e u r s .
Exploration de l'intérieur du pays par les Jé-
suites. - C'est au d é b u t de cette troisième p é r i o d e
de la colonisation, sous le g o u v e r n e m e n t m ê m e de
M. de Lézy, en l'année 1674, qu'eut lieu l'explora-
tion de l'intérieur de la Guyane p a r les pères Jé-
suites Grillet et Béchamel, qui eut un assez g r a n d
retentissement, mais dont on a exagéré l ' i m p o r t a n c e
et la p o r t é e .
P o u r m i e u x c o m p r e n d r e cet é v é n e m e n t et l'ap-
précier, il convient de r a p p e l e r les circonstances au
milieu desquelles il s'est produit. Et d a n s cet o r -
dre d'idées, n o u s savons, p o u r avoir suivi avec
une c e r t a i n e attention la relation historique des
faits de cette époque, relatés d a n s leur o r d r e c h r o -
nologique : qu'en 1639, — plus d'un q u a r t de siècle
avant les pères Jésuites français Grillet et Bécha-
mel, le p è r e Jésuite espagnol Christophe d'Acugna
avait fait un voyage très intéressant sur le fleuve
drs Amazones, qu'il p a r c o u r u t d'un bout a l'autre,
pendant de longs mois, depuis le P é r o u j u s q u ' a u
Para, à l'embouchure ; et qu'il en rédigea u n e r e l a -
tion en espagnol, qui fut traduite p o u r la p r e m i è r e
fois en français, p a r M. de Gomherville, de l'Aca-
démie française, qui m o u r u t en 1674 : ce qui situe
a p p r o x i m a t i v e m e n t la date de cette t r a d u c t i o n , —
entre 1640 et 1674.
Or, cette relation de voyage du p è r e d'Acugna
— dont n o u s a v o n s un e x e m p l a i r e sous les yeux —
m e n t i o n n e p r e s q u e à chaque page, avec u n e p r o -
lixité et u n e n t h o u s i a s m e e x t r a o r d i n a i r e s , l'existence
de l'or, u n peu partout, d a n s le bassin du fleuve
des A m a z o n e s ; à telles enseignes, qu'en fin de lec-
ture, on a d a n s les yeux le mirage de l'or
Le voyage du Jésuite espagnol, effectué sur ordre
du roi d'Espagne Philippe IV, fut certainement con-

— 30 —
nu de tous les membres de la compagnie de Jésus,
aussi bien en France qu'en Espagne; et il n'est pas
téméraire de penser : que la relation de ce voyage
fut elle-même connue, tout au moins des supérieurs
français de cette compagnie ; et que ce sont cet événement
— le voyage du père d'Acugna — et ce document — la
relation — qui auraient suggéré aux pères Jésuites de
France le projet d'une exploration de l'intérieur de
la Guyane Française, dont les limites arrivaient jus-
qu'au bassin du fleuve des Amazones. Et de là à leur
attribuer I arrière-pensée, toute naturelle, de trouver
aussi de l'or, dans cette exploration, il n'y a qu'un
p a s . . . Cette supposition n'a rien de sacrilège, a l'é-
gard de la religion.
Quoiqu'il en soit, nos religieux explorateurs par-
tirent de la rade de Cayenne le 25 Janvier 1674.
Ce fut un véritable événement pour les habitants de
la ville. Voici comment le père Grillet raconte ce dé-
part :
« M. le chevalier de Lèzy, notre gouverneur,
eut la bonté de nous conduire avec nos pères jusqu'au
canot, où nous nous embarquâmes après-midi, ayant
notre pêcheur pour gouverner le canot et trois Indiens
galibis, pour ramer avec nos serviteurs. »
La présence du gouverneur indique assez la con-
sidération dont les Jésuites étaient l'objet, en même
temps que l'intérêt que le gouvernement attachait à
celte mission.
Le voyage cura exactement cinq mois : du 25
Janvier au 26 Juin 1674. M. Alfred de Saint Quentin,
Commandant du Génie, en 4850, à Cayenne, dans ses
Recherches manuscrites sur la Guyane, l'apprécie dans
les termes suivants :
Le voyage des 2 Pères fit mieux connaître le pays et
les nombreuses peuplades qui le couvraient à l'intérieur.
Ces missionnaires remontèrent l'Oyac, pénétrèrent à plus
de 80 lieues des côtes, en dépassant les sources de l'Oya-
poc et revinrent par l'Approuague, ayant ainsi exécuté
l'exploration la plus étendue qu'on ait jamais faite dans
notre Guyane. , A la suite de cette course, le commerce
des habitants avec les Indiens prit du développement.

- 31 -
Il y a une erreur manifeste dans ces lignes de M.
de Saint-Quentin : la randonnée des Pères Jésuites
s'est arrêtée à la Roche Plate, un point connu sur le
Camopi, affluent rive gauche, - - à plus d'un demi-
degré de latitude au Nord de la source du fleuve
Oyapoc. Mais cela n'enlève rien à l'opinion de l'ho-
norable colon Cayennais, ancien Officier supérieur du
Génie, qui peut servir de base à un jugement impar-
tial.
Cependant, tout le monde n'est pas de l'avis de
M. Saint-Quentin, sur l'intérêt que présente ce récit
de voyage du Père Grillet.
Coudreau, — citons-le toujours, — qui n'est or-
dinairement pas défavorable aux Jésuites, l'apprécie en
en ces termes :
L'Approuague fut remonté et l'Oyapock descendu ; mais
les observations scientifiques furent nulles et les conver-
sions furent bien rares chez les tribus Indiennes de l'inté-
terieur, tribus encore anthropophages pour la plupart.
Le fait indéniable et qui importe, c'est que ce vo-
yage eut lieu. Mais ce qui prouve que les Pères (dont
le P . Gridet) ne furent pas les premiers explorateurs
de l'intérieur du pays, c'est qu'au cours de leur voya-
ge, on leur désigna, dans la région d'Arataye-Approua-
gue, les tombes de 3 Anglais, qui avaient péri là, on ne
savait au juste depuis quelle époque. Trois malheureux
précurseurs, appartenant à cette nation amie, que nous
trouvons à cette époque à côté de nos nationaux, —
que ce soit à St-Christophe ou dans d'autres îles, ou
encore à Cayenne. Mais eux, toujours en avant 1 Les
meilleurs pionniers de la colonisation européenne en
Amérique...
Cayenne partagea en 1674, dit la vieille notice historique
le l'Annuaire Administratif, avec les autres colonies fran-
çaises, l'avantage de passer sous la protection immédiate du
Roi, qui supprima cette année la Compagnie des Indes.
En 1676, les H o l l a n d a i s d e S u r i n a m e , d a n s l'es-
p é r a n c e d e d é c o u v r i r d e s m i n e s d'or, v i n r e n t s u r p r e n -
dre C a y e n n e avec 11 v a i s s e a u x et, d é b a r q u é s s a n s
p r é s q u e c o u p férir, ils s ' é t a b l i r e n t d a n s l'île et forti-

— 32 —
fièrent la Montagne du Ce pérou, d'où, quelques mois
plus tard, l'Amiral français d'Estrées les délogea, après
un violent engagement, où l'artillerie et l'infanterie
françaises firent merveille. On dut rendre toutefois
hommage à la bravoure des soldats hollandais et à
leur vaillante défense. La colonie rentra en la posses-
sion du Grand Roi, qui fit battre une monnaie, à l'oc-
casion de ce fait d'armes.
C'est à cette époque que, sous l'impulsion du
grand Ministre colonial Colbert, I Ile de Cayenne
commença à se transformer en un vaste champ de
cultures, où les colons, cessant d'être soldais et de
taire la guerre, plantèrent à l'aide des bras esclaves
d'Afrique, dont l'introduction venait de commencer, le
roucouyer, le cotonnier, la canne à sucre, l'indigotier
et plus tard le caféyer, puis le cacaoyer, la plupart de
ces plantes à denrées coloniales étant indigènes, et
par conséquent sur leur terre de prédilection.
La Notice historique, que nous avons déjà citée,
nous apprend qu'on avait trouvé, dans les archives du
notariat de cette époque, « la vente passée par un ha-
« bitant à M . de Férolles. Gouverneur de la colonie,
« de 2 nègres, 2 négresses et 3 vaches, 1 génisse et 2
« veaux, pour la somme de 1.700 francs (mille sept
« cents). »
En 1686, la population très restreinte de la colo-
nie naissante, s'augmenta brusquement d'un apport
d'une centaine d'hommes, — flibustiers, enrichis et fa-
tigués par le rude métier de corsaires, qui vinrent
s'établir a Cayenne ; pour repartir peu après, encore
à la course des galions d'Espagne et au pillage des
Iles espagnoles de la Mer du Nord comme de la Mer
du Sud (Océans Atlantique et Pacifique), sous la con-
duite du redoutable Ducasse, le célèbre écumeur de
m e r . (1688).
Ils allèrent tout d'abord attaquer Suriname, dont
les fortifications solides et bien armées, lapidèrent et
mirent en déroute la flotte des corsaires.



- 33 -
Penauds, honteux et confus,dit Coudreau, et par dessus le marché
ruinés, ils se dirigèrent sur les Antilles, où ils se fixèrent... Il res-
tait encore 400 français, une garnison de 200 hommes et 1.500 nègres
esclaves. Le travail reprit avec plus d'énergie que jamais et, en
1690, Cayenne bâtit sa première Eglise, sans doute pour demander
à l'Eternel de ne pas damne: les flibustiers de 1688.
Un événement beaucoup plus considérable s'accomplit
pendant ce t e m p s . . . P;ir bonheur, la Guyane Française était alors
gouvernée par M. de Férolles. l'un des cinq ou six grands Admi-
nistrateurs dont se glorifie cette colonie. Férolles fit faire, à tra-
vers bois, un chemin qui, pariant de Cayenne, devait aboutir à
l'Amazone, mais qui ne put être continué au-delà de l'Oyapock.
C'est La plus importante tentative de pénétration de l'intérieur qui
eût été faite jusqu ce jour, et qui ait jamais été faite depuis.
La manifestation suffit à amener les Portugais à signer ie
Traité de 1700, par lequel ils nous reconnaissaient au sud nos a n -
ciennes limites. Mais bientôt Férolles fut rappelé et ne put conti-
nuer son oeuvre. Une population portugaise s'était établie sur notre
territoire; les Indiens do la région avaient été emmenés en
masse par nos adversaires sur la rive gauche de l'Amazone où,
sous le nom de Tapouyes. ils fuient catéchisés, initiés à la langue et
à la civilisation portugaise, et constituèrent en face de nous une
sérieuse avant-garde.
Il eût fallu échelonner jusqu'à l'Amazone une série de postes
de colons français et lancer les Jésuites jusqu'au Rio-Negro. pour
organiser des réductions. Férolles savait tout cela et voulait agir.
Il fut rappelé. Lui parti, la ténacité des Portugais et l'incurie du
gouvernement de Versailles firent le reste.
Les plantations de l'Ile de Cayenne, les vastespro-
priétés rurales ou habitations, dans le langage créole
du pays, établies sur les bords des rivières envi-
ronnant Cayenne, se développaient alors d'une façon
prodigieuse. Celle de M. de tiennes, l'une des plus an-
ciennes, dénommée « La Comté », comportait d'après
son titre royal de concession, cent pas de terrain
tout le long de la Rivière Oyac, du côté des Ama-
zones, c'est-à-dire rive droite de l'Oyac et du Mahury,
qui en est la suite.
C'est là, dit la Notice historique, l'origine du nom
que porte le quartier que nous appelons La Comté »
et qui, flans le principe, se nommait La Comté de
Gennes ou d'Oyac.
De 1700 à 1773, la Guyane ou plutôt la colonie de
Cayenne est en pleine prospérité agricole, grâce à fac-
tion et à l'activité des Jésuites.
La révocation ou suppression de l'Ordre des J é -
suites, par la Bulle du Pape Clément XIV, « la disper-

— 34 -
« sion de ces religieux, la saisie et la vente de leurs
« biens anéantirent en peu de temps le travail de près
« d'un siècle. » Les Indiens, réunis en peuplades,
comme on disait alors, dans les missions de :l'Oyapock,
de Kourou, de Sinnamary, Counamama, notamment
par les soins des Pères Creuilly, Lombard, Fauque, se
dispersèrent de tous côtés, retournant à la vie sauvage
et nomade, pour disparaître peu à peu dans les
profondeurs des bois.
Expéditionde Kourou. — P o u r réparer la perte du
Canada, on conçut alors le dessein de développer la colo-
nisation blanche à la Guyane. C'est ainsi qu'une expé-
dition en bloc de 12.000 hommes, pour lu plupart des
artisans et des comédiens, fort peu des paysans, fui
décidée et embarquée à destination de Kourou, à
l'embouchure d'un fleuve à proximité de Cavenne, où
un rêveur avait trouvé un emplacement privilégié
pour recevoir ces milliers de colors. Ils étaient en
grande majorité composés d'Alsaciens et de Lorrains.
De ces 12.000 individus de race blanche, jetés
ainsi sur les plages et les berges de Kourou, sans
aucune précaution, sans logement et presque sans
approvisionnement, «. il ne revint en Europe, dit la
« notice de M. Metteraud, que 2.000, dont la consti-
« tion avait pu résister à l'intempérie du climat et à
« toutes les misères réunies. »
L'expédition de Kourou. dit Coudreau, est un épisode ana-
chronique de la colonisation féodale. On peut la considérer comme
le cinquième grand désastre des seigneurs quêtant fiefs. Les sei-
gneur c e t t e fois, s'appellent Choiseul. Praslin et Turgot. Choiseul,
dans l'intention de refaire sa fortune, S P fit donner par Louis XV,
le territoire entre Kourou et Maroni, afin de le distribuer en fiefs
aux cadets de sa famille, qui deviendraient ses vassaux.
Le Chevalier Turgot, frère du futur grand ministre, fut mis
à la tète de l'affairé avec un respectable majorat. On recruta, prin-
cipalement en Alsace et en Lorraine, 15.000 malheureux, dont les
uns devaient devenir seigneurs vassaux, mais le plus grand nombre
rester serf .
Teis furent les dessous de l'expédition de Kourou,
qui fut elle-même la cause initiale de la mauvaise
réputation qu'on a faite depuis on France et en Eu-
rope à la Guyane, à Cayenne.

— 35 -
En 1766, uns nouvelle petile tentative de coloni-
sation blanche à Tonnégrande. de 80 soldats, qui
moururent au bout d'un an. C'est le Baron de Bessner,
ingénieur allemand, qui l'avait organisée. Il en mit
une autre sur pied, au Gap Cachipour, entre l'Oyapoc
et l'Amazone. Mêmes espérances fantastiques, même
déconfiture. Après la mort de Bessner, en 1785, deux
nouveaux essais malheureux d'établissement, l'un en
1788 à l'Approuague, par le sieur Comte de Villebois ;
l'autre au Ouanary, clans l'Oyapoc, en 1791, par la
Compagnie du Sénégal.
C'est à cette époque, un peu avant la Révolution,
entre 1785 et 1789, que le Naturaliste du Roi, J e a n -
Baptiste Leblond visita, explora la Guyane, en remon-
tant ses fleuves, en étudiant sa faune, sa flore, sa
géologie, et qu'il dressa la fameuse carte géologico-
minéralogique de cette contrée, dont un vieil exem-
plaire se trouve à la Bibliothèque, et qui fit l'objet
d'un rapport de L. Bassières, Conservateur de la B i -
bliothèque et du Musée, en 1923.
A la veille de la Révolution française, la colonie
comptait 2.000 Français d'origine, 2 . 0 0 0 mulâtres
libres ou affranchis, 2.000 Indiens plus ou moins civi-
lisés, 12.000 esclaves nègres. Son commerce était
alors de 2 millions de livres.
Et C a y e n n e , dit Coudreau, qui ne c o n n a i s s a i t encore
ni la déportation, ni la transportation, n'était e n c o r e ni m a u -
dite, ni flétrie, ni r u i n é e .
Quatrième époque
La Révolution — La Convention décréta l'Eman-
cipation des esclaves, qui fut promulguée et procla-
mée à Cayenne le 25 Prairial, An II (14 juin 1794).
C'est Jeannet-Oudin, un neveu de Danton, qui
fut chargé d'appliquer à la Guyane l'acte d'abolition
et d'en suivre les conséquences. Naturellement, les
affranchis, libérés de la servitude, se libérèrent du
travail : il fallait s'y attendre.

— 36 -
« En fidèle agent de la Convention, dit Coudreau,
« qui aime les expressions à l'emporte-pièce, il impo-
« sa aux nouveaux citoyens la fraternité par la guil-
« lotine : il fit exécuter, comme coupables de contre-
« révolution, comme suppôt de Pitt et Cobourg, les
« Yolofs et les Croubari, qui avaient brûlé les ateliers
« et massacré les maîtres ».
C'est à ce moment-là, ou fort peu de temps après»
que la réaction de Thermidor décréta la déportation de
nombreux Conventionnels (12 Germinal et 1er Prai-
rial, 1er Avril et 20 mai 1795) : Coliot d'Herbois, Bil-
laud-Varennes, Barrère et Vadier et tant d ' a u t r e s .
Il y n toute une littérature sur cette première
déportation et sur celle dite du 18 Fructidor ; on
en peut consulter la bibliographie, dans l'Appendice
du livre déjà cité de Victor Nouvion : « Extraits
des Auteurs et Voyageurs qui ont écrit sur la
Guyane ». Ils étaient plus de six cents, débarqnés
à Cayenne, expédiés ensuite à Sinnamary et à Cou-
namama.
Répartis dans les b o i s et les s a v a n e s , sur les b o r d s d e s
c r i q u e s et d e s pripris, s a n s i n s t r u m e n t s de travail, sans abri,
c o m m e d e vulgaires c o l o n s d'une n o u v e l l e e x p é d i t i o n d e
K o u r o u , ces m a l h e u r e u x , h a b i t u é s à u n e v i e a g r é a b l e , p r e s -
q u e tous d é p u t é s , j o u r n a l i s t e s , écrivains, ne t a r d è r e n t pas à
m o u r i r .
Les récits, pour la plupart exagérés, publiés par
les déportés sur la Guyane, ont fait plus de tort à la
réputation de notre colonie que ne l'avait fait l'expé-
dition de Kourou, de beaucoup plus désastreuse
cependant que les deux déportations politiques.
Victor de Nouvion,— l'un des écrivains qui ont le
plus connu la Guyane et dit d'elle le plus de bien,
dans un exposé lumineux, sous forme d'« Introduc-
tion », dans son ouvrage déjà cité « Extraits des
Auteurs et Voyageurs qui ont écrit s ;r la Guyane », —
a limité dans les termes et proportions qui suivent,
le désastre de la déportation dite de Sinnamary :
Quant au désastre d e S i n n a m a r y , qui a tout d'abord été a c -
cepté c o m m e une nouvelle et terrible p r e u v e d e l'insalubrité d e

— 3 7 —
la Guyane, il importe, non plus d'en apprécier les causes, —
les auteurs que nous citons plus loin ne laisseront aucune
incertitude à cet égard, — mais bien d'en préciser l'étendue
J.-J. Aimé, à la suite de la relation de sa « Déportation »,
donne la liste nominative de 329 députés et fait connaître
ceux qui ont succombé aux maux de l'exil. Voici le relevé
exact de cette liste :
Sur ces 329 déportés,
8 sont morts durant la traversée, par suite de privations,
de mauvais traitements ou de maladies contractées pendant
une longue et cruelle détention:
321 arrivèrent à la Guyane, dans un état de santé dont
on se fera une idée, quand on saura que des 93 déportés qui
se trouvaient à bord de « La Charente » au moment où elle
jeta l'ancre devant Cayenne, 55 furent débarqués d'urgence
pour cause de maladie.
Le tableau suivant répartit ces 321 déportés p a r profes-
sions et donne le nombre et la proportion des morts:
Nobles ou de professions libérales 45, morts 34
Prêtres et gens d'Eglise 255, morts 145
Hommes de métiers 21, morts 5
Ainsi, sur ces 321 déportés, 21 seulement avaient été
accoutumés à se livrer à des travaux manuels ; tandis que les
autres avaient été élevés soit dans la mollesse et les recherches
du luxe, soit dans les pratiques de la vie contemplative ou
des fonctions ecclésiastiques.
. . . Si quelque chose doit étonner après cela, n'est-ce
pas que la moitié de ces infortunés aient pu résister si long-
temps à un sort si misérable?
C i n q u i è m e é p o q u e .
Rétablissement de l'esclavage. — C'est par Arrêté
du 16 Frimaire, an XI, du Gouverneur Victor H u g u e s ,
pris en vertu du Décret du 30 Floréal, an X, que
l'esclavage fut rétabli à Cayenne et dans toute la colo-
nie: ce qui permit la reprise et le développement de
l'exploitation des anciennes propriétés agricoles.
Mais cette renaissance de l'agriculture et du c o m -
merce des denrée coloniales, qui en sont les produits
d'exportation, ne profita qu'aux Portugais qui, venus
du Para avec des flottilles de g u e r r e , s'emparèrent

- 38 -
de la Colonie en 1809, après une capitulation presque
honteuse de Victor Hugues.
L'administration du pays par nos voisins du Sud
dura jusqu'à fin 1817, en vertu du Traité d'Utrecht, qui
stipula la restitution de la Guyane à la France.
Essais d'immigration. — Vient ensuite une série
d'essais infructueux d'immigration, le Traité de Paris
de 1814 ayant interdit la traite des noirs: un convoi
de 300 Chinois et Malais, dont les 3/4 s'évadèrent
durant la traversée; un autre composé de settlers,
pris aux Etats-Unis d'Amérique du Nord. Ces deux
entreprises échouèrent comme les précédentes et pour
les mêmes raisons: l'incurie administrative. Lnussadel-
phie, — du nom du Gouverneur, Baron de Laussat, —
établie par les settlers américains sur la rivière Pas-
ssoura, dans la rivière Kourou, n'eut qu'une existence
d'une a n n é e . On rapatria ceux que la mort avait
épargnés.
C'est à cette époque de l'histoire de la Guyane
que se place la magnifique tentative de colonisation
de Maria, par la mère Javouhey, supérieure des sœurs
de Saint-Joseph de Cluny.
Parmi les belles pages, que lui a consacrées notre
vénéré maître et confrère Georges Goyau, de l'Acadé-
mie française, dans son ouvrage, « Un grand Homme,
Mère Javouhey, apôtre des noirs », en voici quelques-
unes qui nous intéressent particulièrement, au point
de vue historique:
Mère Javouhey, le 10 août, arrivait à Cayenne. Elle trouvait
comme gouverneur le baron de Freycinet, qui avait connu de prés,
à l'Ile de Bourbon, les sœurs de Cluny et qui savait combien le
ministre les protégeait. Il la reçut fort bien. Elle trouvait le pays
charmant, les gens très bons; elle profitait de la popularité dont
jouissaient là-bas depuis six ans, les œuvres scolaires des sœurs de
Cluny.
Un prêtre corse, qui savait à peine le français, se trouvait
à Cayenne : mère Javohuey l'emmenait avec elle. Elle arrivait à la
Mana au moment où tes colons francs-comtois s'éloignaient: le
ministre avait entendu leurs plaintes et les faisait rapatrier. Elle
leur achetait, compatissante, ce qui pouvait leur rester de leurs
récoltes et de leurs meubles. Sur ce sol où tout rappelait leur faillite,
elle allait faire œuvre d'organisatrice.

- 39 -
Avant que ne s'achevât l'année 1828, tout commençait à fonc-
tionner régulièrement. La maison qu'on destinait à mère Javouhey
et qui ressemblait à une guinguette du faubourg Saint-Marceau,
prenait meilleure figure. Tout près d'une chapelle improvisée, qua-
tre fois plus belle que celle de Cayenne. quinze maisons, meublées
simplement sous la direction de Louis Javouhey, neveu de la mère,
s'élevait un vaste bâtiment à deux étages, de cent vingt pieds do
long, susceptible de recevoir, quand les besoins l'exigeraient, un
nouveau flot de religieuses. La Colonie possédait son école, où l'on
faisait classe pour les petits enfants, classe pour 1es sœurs conver-
ses, et puis deux heures par jour, classe pour les jeunes colons,
pour les Frères, comme mère Javouhey les appelait. Elle possédait
son hôpital, où deux sœurs étaient employées, elle possédait ses
ateliers, ses scieries, où l'on allait débiter les bois superbes de tou-
tes couleurs, qu'offraient les forêts vierges du voisinage; elle pos-
sédait ses cultures de bananes, de manioc, sous la direction de
Pierre Javouhey, le frère, venu tout de suite rejoindre la mère: et
dans les prairies paissaient déjà deux cents tètes de bétail, q u ' o n
espérait porter à mille.
Cinq à six années avaient suffi pour jeter les
bases d'une petite colonie, qui devait suivre sa destinée,
pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui : la deuxième
ville de la colonie, après un siècle de développement,
toujours avec le concours, sinon la protection, des
sœurs de St Joseph, qui ont continué l'exploitation de
leurs champs de cannes à sucre et persisté dans la
fabrication de leur délicieuse liqueur : le rhum de
Mana.
P e n d a n t que la m è r e J a v o u e y bâtissait Mana
et créait ses c h a m p s de culture de d e n r é e s vivrières
et de c a n n e s à sucre, les p l a n t e u r s de l'Ile de
Cayenne et de la région du T o u r de l'Ile et de la
Comté développaient la culture du cacao, du café,
du r o u c o u , du colon et des riches aromates de
l'lnde, poivre, girofle, cannelle, non seulement s u r
les terres hautes de cette partie très m o n t a g n e u s e
de la colonie, mais encore dans les terres basses du
littoral, gagnées sur les palétuviers et la m e r , n o -
t a m m e n t sur les bords du canal Torcy, où de savants
travaux hydrauliques, préconisés jadis par l'ingé-
nieur suisse Guisan — drainage irrigation, digues,
écluses — préservaient les propriétés d'habitation et
leurs c h a m p s de l'inondation maritime. C'est à cette

- 40 -
époque et à la veille de l'Emancipation que le c o m -
m e r c e d'exportation atteignit son maximum ; et
c'est le sucre qui l'alimentait principalement.
Voici comment Victor de Nouvion, q u e nous
avons cité c o m m e l'auteur ayant le mieux connu le
pays et qui en a dit le plus de bien, résumait, en la
déplorant, la situation de ces planteurs de la Guyane
en 1844 :
Eh ! quoi la Guyane. dans son immense circonscription, ren-
ferme des plaines et d e s montagnes, des vallées et des collines, des
ruisseaux, des lacs et des fleuves. On y trouve toutes les natures de
terrain,depuis les terrains argileux, ferrugineux, sablonneux même,
j u s q u ' à ceux que recouvre un terreau de 5 à 6 mètres d'épaisseur
et toutes les expositions sous des t e m p é r a t u r e s variées. Les denrées
de l'Inde et de la Chine, du Sénégal et de la Guinée, de l'Arabie et
des Moluques y poussent comme dans leur sol natal.
Et l'on s'obstinera à prétendre qu'elle ne pourra plus offrir
aucun moyen de prospérité à ses vingt mille habitants, du moment
où elle ne placera plus, sur le marché de la métropole. 1 million
deux cent mille kilogrammes de sucre, à un prix capable de cou-
vrir les frais exagérés de culture et de fabrication I
S a n s d o u t e , a v e c s o n o r g a n i s a t i o n p r é s e n t e , a v e c s e s
vingt mille h a b i t a n t s , é p a r p i l l é s sur un e s p a c e d e 1.800
l i e u e s carrées, et qui. p o u r fabriquer du s u c r e , qu'ils v e n -
d e n t à d e s c o n d i t i o n s o n é r e u s e s , o u du r o u c o u qu'ils ne
v e n d e n t pas, négligent d é p l a n t e r d e s v i v r e s et r e ç o i v e n t d e
F r a n c e , à d e s c o n d i t i o n s e x o r b i t a n t e s , t o u s les m e t s d e
leur table ; s a n s d o u t e , en s'obstinant à suivre un r é g i m e qui

l'a c o n d u i t e à sa r u i n e et qui n e lui offre a u c u n e p e r s p e c t i -
v e d'amélioration, la c o l o n i e de la G u y a n e t o u c h e à sa der-
n i è r e h e u r e . Mais, n'est-ce pas déjà un m i r a c l e qu'elle ait p u
v i v r e jusqu'ici ?

On ne sait pas assez, en F r a n c e , à quel point en s o n t les
c h o s e s , d a n s n o s c o l o n i e s , à la G u y a n e surtout. Q u e l q u e s uns
d e s fragments q u e n o u s r a p p o r l o n s plus loin e n d o n n e r o n t
u n e i d é e , — c e p a s s a g e entre autres :

A la Guyane, il n'y a ni c h a r r u e s , ni b r o u e t t e s , ni pel-
les, ni f o u r c h e s , ni civières, ni c h a r r e t t e s , ni b ê t e s de s o m -
me, ni b ê t e s de trait, e x c e p t é p o u r les m o u l i n s d e q u e l q u e s
s u c r e r i e s . Il n'y a ni routes, ni ponts, ni b a c s . On y travaille
la terre a v e c la h o u e ; les h o m m e s y p o r t e n t les fardeaux sur
la tête, m ô m e aux plus g r a n d e s d i s t a n c e s . D a n s une foule d e

localités, dans les e n v i r o n s d e S i n n a m a r y , par e x e m p l e , fau-
te d e route, d e c h a r r i o t s , de b r o u e t t e s , on n e peut transpor-

ter sur les h a b i t a t i o n s une p i è c e de v i n , u n baril de farine ;
e t l'on s'étonne q u e d e pareils c u l t i v a t e u r s ne s ' e n r i c h i s s e n t

p a s d a n s un pareil pays !
Il e n était ainsi e n 1822, il e n e s t e n c o r e ainsi en 1844.

— 41 —
Sixième époque
Abolition de l'esclavage. — Telle était la s i t u a -
tion é c o n o m i q u e de la colonie, l o r s q u e la Républi-
que de 48 décréta définitivement l'abolition de l'Es-
clavage d a n s les colonies françaises, p a r décret du
27 a v r i l . Elle fut p r o c l a m é e s o l e n n e l l e m e n t à Ca-
yenne le 10 août de la m ê m e a n n é e .
Les curieux et les a m a t e u r s de littérature p e u -
vent lire, avec le plus g r a n d intérêt, les belles pages
qu'a consacrées à cet é v é n e m e n t le p r o c u r e u r gé-
néral Vidal de Lingendes, blanc créole g u y a n a i s ,
qui devait être l'année suivante candidat m a l h e u -
reux à la d é p u t a t i o n de la Guyane, - - avec cette
circonstance extraordinaire que l'élu de la p o p u l a -
tion, à cette élection de juillet 1849, fut u n h o m m e
de couleur, né à la G u a d e l o u p e , substitut à C a y e n -
ne du m ê m e p r o c u r e u r général, qui t r i o m p h a p a r
plus de de 2.800 suffrages, contre m o i n s de 200 à
son c o n c u r r e n t , s u r 3.000 v o t a n t s !
C'est ce m u l â t r e G u a d e l o u p é e n — Dorville Joua-
net — qui fut le p r e m i e r d é p u t é de c o u l e u r de la
Guyane française.
Le m o r c e a u de littérature de M. Vidal de L i n -
gendes se t r o u v e inséré à la feuille de la Guyane de
1848.
De 1848 à 1854, quatre événements mémorables,
l'affranchissement des esclaves y c o m p r i s , se p r o d u i -
sent successivement, qui caractérisent cette sixième
époque de l'histoire de la Guyane : la création
presque simultanée des banques coloniales, d o n t celle
de la Guyane, et de la transportation des c o n d a m n é s
aux travaux forcés; puis, la découverte de l'or, of-
ficiellement p r o c l a m é e .
La septième é p o q u e de la division établie p a r
Coudreau r e n t r e d o n c d a n s la sixième é p o q u e et se
confond avec elle.
P o u r i n d e m n i s e r les colons, anciens esclava-
gistes que la m e s u r e législative et politique avait

- 42 -
frappés d a n s leur fortune, d a n s leurs biens et d a n s
leurs m o y e n s d'existence, le g o u v e r n e m e n t avait
fait voter p a r le P a r l e m e n t ce q u e l'on a appelé
l'indemnité coloniale, à r é p a r t i r e n t r e les anciens
p r o p r i é t a i r e s d'esclaves, au p r o r o t a du n o m b r e de
c h a c u n , et tout de suite, sans d é s a m p a r e r , p o u r
les e m p ê c h e r de disposer follement des s o m m e s
ainsi attribuées, c o m m e aussi et surtout p o u r p e r -
m e t t r e la reprise de l'agriculture et de ses industries
p a r les p l a n t e u r s ruinés, la sollicitude g o u v e r n e m e n -
tale de la 2e République créait les banques colonia-
ales, avec un p r é l è v e m e n t fait d'autorité sur cette
i n d e m m i t é coloniale, p o u r constituer un capital-ac-
tions à ces nouvelles institutions de crédit.
Et comme cette création coïncida avec le vote et
rétablissement de la Transportation à la Guyane, on
peut dire qu'elle fut doublement heureuse, en atté-
nuant en quelque sorte le tort moral considérable, cau-
sé à la population française de notre vieille colonie.
Depuis, cet établissement de crédit devait être le
plus puissant facteur du relèvement économique de
ce pays. C'est la Banque de la Guyane qui empêcha
notre ruine totale, après l'abolition de l'esclavage ;
c'est elle qui permit de financer les diverses immigra-
tions réglementées et libres, par lesquelles la colo-
nie tenta de se sauver et réussit dans une certaine me-
sure. Et c'est elle encore qui permit le développe-
ment de l'industrie aurifère d'abord, puis de toutes
les autres, qui se sont successivement créées, exploita-
tion du balata, du bois et de l'essence de rose ; et de nos
jours, de la canne à sucre, des essences forestières et
enfin, tout récemment, de la banane. C'est elle enfin,
qui a pris l'initiative de soutenir les premiers pas du
syndicat bananier.
Voilà notre vieil établissement de crédit actuelle-
ment âgé de 80 ans ! Ne doit-il pas être à l'honneur,
à l'occasion des fêtes du Tricentenaire ?

- 43 -
Ni l'abolition de l'esclavage, ni la Transportation,
ni la découverte de l'or n'ont tué la Guyane, comme
on l'avait si souvent écrit et proclamé.
Coudreau, qu'il ne faut jamais se lasser de citer,
avait, en 1886, dans son ouvrage déjà mentionné
« Voyages à travers les Guyanes et l'Amazonie » pro-
phétisé la ruine de la colonie, par l'or, au bout d'une
dizaine d'années environ :
Quand le dernier placer sera épuisé, écrivait-il, que la der-
nière bâtée sera lavée, que la gangue sera vide, q u ' a r r i v e r a - t - i l t
La colonie se trouvera avec moins de bras, moins de courage,
moins de crédit et moins de capitaux qu'en 1864 et même qu'en 1608.
L'époque de l'or d'alluvion touche à sa fin ; dans dix ans, elle
aura complètement disparu : après cette maldonne de quarante ans,
quel jeu va jouer la colonie ?
Quand l'or aura disparu, la colonie ne sera plus qu'une veine
ombre, un fantôme de colonie, une possession sur le papier.
La Guyane vit encore, heureusement ; et elle vit
bien, toujours et principalement de l'or, — qui n'a
point disparu encore, de l'or d'alluvion ; c a r ses
n o m b r e u x et riches filons sont e n c o r e en réserve,
en sommeil. Et l'avenir, loin de s'assombrir, paraît,
au contraire, s'éclaircir.
La mise en valeur de la colonie, selon le p r o -
gramme judicieusement tracé p a r M. Albert Sarraut,
ancien ministre des colonies, a été amorcée et elle se
poursuit dans d'assez bonnes conditions.
Comme Plutarque, Coudreau avait donc menti !
L'histoire administrative et politique de cette der-
nière période contemporaine peut facilement se r é s u -
mer en quelques lignes. Elle est, à peu de choses près,
la même que pour les autres vieilles colonies. P o u r
en donner une idée, ayons recours à l'ouvrage de M.
Léon Deschamps, déjà cité au début de ce mémento :
L'Administration des colonies, ramenée au despotisme centra-
lisateur de l'ancien régime en 1802, n'en est pas encore — cela est
triste à dire — complètement affranchie chez nous, à l'heure a c -
tuelle. Malgré l'exemple des assemblées révolutionnaires, qui ont
appliqué le principe de l'assimilation politique et économique,
tous nos gouvernements ont maintenu dans les colonies un régime

— 4 4 —
d'exception, de centralisation à outrance Le décret ^plutôt le se-
natusconsulte) du 3 mai 1854 (art. 18, est toujours en vigueur : il
établit, dans trois colonies privilégiées, (Martinique, Guadeloupe,
Réunion) le régime de la loi. partout ailleurs le régime du simple
décret (opère citato, page 374.
Toutefois, des améliorations importantes ont été apportées,
durant les époques de liberté. La représentation des colonies dans
le Parlement, reconnue en droit et en fait par la Révolution, abo-
lie en 1800, refusée par la Restauration et la monarchie de juillet,
accordée par la Constitution de 48, abolie de nouveau par décret du
2 février 1852, demandée en vain par M. de Lareinty en 1865, et par
M. Jules Simon, en 1869, n'a été consacrée que par la Constitution
de 1875.
Un décret du 15 octobre 1879 a organisé les mu-
nicipalités de la Guyane; un autre du 23 décembre
1878 a créé le Conseil général de la colonie, à peu
près avec les mêmes attributions des Conseils géné-
raux des Antilles, de la Réunion et de la Métropole ;
enfin, la loi du 5 avril 1884, sur les municipali-
tés métropolitaines, a été déclarée applicable aux colo-
nies et appliquée à la Guyane, avec quelques restric-
tions.
La législation métropolitaine — civile, commer-
ciale, criminelle — est applicable et en vigueur dans
la colonie, ainsi que la loi du 29 juillet 1881 sur la
presse.
La Guyane, comme les Antilles françaises, récla-
me son assimilation aux départements français.
La question est à l'étude.
Un d e r n i e r é v é n e m e n t d ' o r d r e législatif et a d -
ministratif à enregistrer : c'est la création du Terri-
toire de l'Inini, dans la Guyane française, par le
décret du 6 j u i n 1930, qui établit u n e administration
directe, d a n s tout l'intérieur de la colonie, la bande
littorale, avec les limites respectives des c o m m u n e s ,
restant|soumise à l a n c i e n n e organisation, aux points
de vue administratif, politique et financier.
Un nouveau décret du 14 o c t o b r e 1935, vient
de modifier les limites de ce T e r r i t o i r e , e n empié-
tant d'une part sur le territoire de la c o m m u n e de
T o n n é g r a n d e , et en cédant du t e r r a i n , d'autre part,
aux c o m m u n e s de S i n n a m a r y et K o u r o u .

— 45 -
Le Territoire ainsi créé est a d m i n i s t r é p a r le
gouverneur de la Guyane, assisté d'un Conseil d ' a d -
ministration. Il a son budget p r o p r e .
L. B.

- 4 6 —
M E M E N T O G É O G R A P H I Q U E
DE LA GUYANE FRANÇAISE
| . — POSITION GÉOGRAPHIQUE
E T CARTOGRAPHIE REGIONALE
Longitude. — P a r sa situation sur le c o n t i -
n e n t Sud-Américain, la Guyane Française a p -
p a r t i e n t au 2 0 fuseau du système universel ; elle
m e
s'étend, s u r la côte Atlantique de ce c o n t i n e n t ,
e n t r e 54 à l'Est, j u s t e à l ' e m b o u c h u r e d u fleuve
e
Oyapock et 56° 20 m i n u t e s e n v i r o n au Nord-Ouest,
à c o m p t e r du Méridien de Paris. P o u r d é t e r m i n e r
cette position, d'après le Méridien de Greenwich, ordi-
n a i r e m e n t adopté c o m m e m é r i d i e n d'origine p o u r
les calculs astronomiques, il suffit, p a r u n e simple
soustraction, de rectifier les chiffres ci-dessus, qui
d e v i e n n e n t dès lors les suivants, e n t e n a n t c o m p t e
de la différence entre les d e u x méridiens, qui est
de 9 minutes, 20 secondes. 9 dixièmes : 53 degrés,
50 minutes, 30 secondes, 51 dixièmes de seconde et
56 degrés, 10 minutes, 39 s e c o n d e s , 51 dixièmes de
s e c o n d e .
4 h e u r e s d'horloge de différence exactement
e n t r e Paris, au fuseau 0 ou 24, et Cavenne, au fu-
seau 20. Q u a n d il est minuit à P a r i s , il n'est e n c o r e
ici que 8 h e u r e s du soir, soit 20 h e u r e s .
Latitude. — En latitude, la G u y a n e se trouve
entre les 2 et 6 degrés ou parallèles de l'hémis-
e
e
p h è r e septentrional ou du N o r d .
Limites. — Les limites de la colonie avec le
Brésil, au Sud, d'une part, et la G u y a n e N é e r l a n -
daise, ou colonie de S u r i n a m e , au N o r d et à l'Ouest,
restèrent longtemps indéterminées, p a r suite de
contestations i n t e r n a t i o n a l e s , lesquelles furent r é -
glées p a r sentences a r b i t r a l e s . Le T s a r de Russie,
pris c o m m e a r b i t r e p a r la Hollande et la F r a n c e ,

— 4 7 —
par u n e sentence de Mai 1891, a limité la G u y a n e
Française, à l'Ouest et au N o r d - O u e s t , p a r le fleuve
Maroni, de son e m b o u c h u r e à sa source, d a n s l'Awa,
alors que la F r a n c e revendiquait le T a p a n a h o n y .
Une d e u x i è m e sentence arbitrale du P r é s i d e n t de
la République helvétique du 1er d é c e m b r e 1900,
attribuant au Brésil tout le T e r r i t o i r e a n c i e n n e -
ment contesté, limita la Guyane, au Sud, à la ri-
vière Oyapoc et à la chaîne des Monts Tumuc-Hu-
mac.
Cartographie. —Il n'existe pas de carte exacte de
la colonie, a u c u n relevé t o p o g r a p h i q u e d ' e n s e m b l e
n'ayant été fait. L a carte considérée actuellement
comme officielle, éditée en 1917, p a r le service
géographique des colonies, est u n e compilation,
incomplète d'ailleurs, des travaux exécutés, d ' a p r è s
des relevés partiels de régions d é t e r m i n é e s , p a r
des géomètres, tels q u e Pichevin, le capitaine du gé-
nie Refroigney, avec des références a u x t r a v a u x
anciens des J. B. Leblond, Crevaux, Coudreau, e t c .
Souvent il fut question, au Conseil général, de
faire dresser la carte de la Guyane p a r la voie
a é r i e n n e . Un crédit assez i m p o r t a n t a été voté en
1920 à cet effet et u n e partie de la s o m m e versée
à la Compagnie des t r a n s p o r t s aériens guyanais,
qui est t o m b é e ensuite en faillite ou en déconfiture.
Des officiers spéciaux du service g é o g r a p h i q u e
viennent d'arriver d a n s la colonie, p o u r le c o m p t e du
Territoire de l'Inini, qui vont i n c e s s a m m e n t entre-
prendre ce travail de cartographie, attendu depuis si
longtemps et dont l'utilité est i n c o n t e s t a b l e .
Superficie. — On s'accorde d'une façon g é n é -
rale à d o n n e r à la Guyane Française une superfi-
cie de 80.000 kilomètres c a r r é s . Elle a la forme
triangulaire, le s o m m e t étant supposé au Sud, aux
Monts Tumuc-Humac ; et les trois côtés formés p a r
les fleuves Maroni et Oyapoc et p a r la côte, s u r
l'Atlantique, au Nord et à l'Est.

— 4 8 —
2. — L E VOYAGE DE FRANCE A C A Y E N N E
L A MER - L E S C O T E S
Après avoir lu l'histoire de sa colonisation,
p a r c o u r u des yeux sa cartographie d a n s les livres
et atlas, et s'être r e n d u c o m p t e à peu près de sa
position d a n s le m o n d e , il faut m a i n t e n a n t aller fai-
r e c o n n a i s s a n c e avec cette terre mystérieuse, au
n o m t a p a g e u r — Cayenne, -- si l'on veut en avoir u n e
i m p r e s s i o n personnelle et nette, au lieu de s'en
tenir aux fables, aux b o n i m e n t s des fantaisistes et
des d é n i g r e u r s professionnels.
Le voyage, autrefois, de F r a n c e a u x Antilles
c o m m e à l'Amérique du N o r d et du Sud, s'effectuait
p a r les navires à voiles, — galions, galiotes, pata-
ches, frégates, bricks et goélettes, — et la d u r é e en
était imprévisible, — de 30 ou 45 j o u r s à trois
mois, — étant sous la d é p e n d a n c e d ' a b o r d des vents
et des c o u r a n t s m a r i n s , puis de la distance à par-
c o u r i r .
C'est ainsi, à la voile et au gouvernail tenu à la
m a i n , que les Conquistadores, si chers au poète
José-Maria de Hérédia, sont allés à la découverte,
à la c o n q u ê t e du N o u v e a u - m o n d e :
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du Monde Occidental
La p r e m i è r e particularité, en a b o r d a n t les cô-
tes américaines, de l'Amazone à l'Orénoque, qui
s'offrit à l'observation des navigateurs et des voya-
geurs, c'est que « le n a v i r e arrive à terre avant le
pilote » : pittoresque expression, employée p o u r la
première fois par l'officier de m a r i n e Gallard de
T e r r a u b e , en l'an VIII, p o u r caractériser les b a s -
fonds de cette vaste région, à de très g r a n d e s dis-
tances des rivages m a r i t i m e s .
C'est là u n e des causes des difficultés et du
d a n g e r de la navigation d a n s ces parages, surtout
p a r voiliers, d o n t la direction n'est pas aussi facile
q u e celle des bateaux à v a p e u r m o d e r n e s .



- 49 —
La route maritime, suivie autrefois par les na-
vires à voile de France à la Guyane, était une ligue
imaginaire, partant d'un port de la métropole, p a s s a n t
par les Canaries, les îles du Cap- Vert, d'où les vents alizés
régnant presque toute l'armée dans ces parages, de
l'Est à l'Ouest, les portaient naturellement vers îa
côte Occidentale d'Amérique du Sud.
Les capitaines de navires prenaient soin de se
diriger d'abord vers l'embouchure du fleuve des
Amazones, afin de relever le Cap du Nord, qui leur
servait de point de repère, en ne perdant p r e s q u e
pas le littoral, p o u r aller ensuite relever le Cap d'O-
range, d'où ils se rendaient facilement au port de
Cayenne, à l'aide des instructions nautiques, alors
bien sommaires, qu'ils avaient pu se procurer p o u r
le voyage.
Aujourd'hui, les vapeurs n'ayant aucune préoccu-
pation du vent, l'ont route presque directe, quand
ils ne font pas escales ailleurs ou, avec escales, en
venant d'abord à l'île de Trinité, ou Trinidad. à P o r t
of Spain, pour suivre ensuite la côte vers le Sud.
Le vapeur «Loire», de la compagnie nantaise
de navigation, qui servait autrefois au transport des
forçats, venait directement de France aux îles du Sa-
lut en 15 jours et d'Alger à Cayenne en 13 j o u i s .
Le voyage ordinaire des fonctionnaires et des
particuliers, par les b â t e a u x de la Compagnie Géné-
rale Transatlantique, dure 20 jours de France à
Cayenne.
La m e r est p r e s q u e toujours houleuse, sur toutes
les cotes de la Guyane, saut' a u x mois de Juin et Juil-
let. Les naufrages n'y sont pas r a r e s .
Les côtes sont balisées. Les p h a r e s suivants sont
régulièrement e n t r e t e n u s par le service des ports et
rades, dépendant du service des Travaux Publics :
1°) à l e m b o u c h u r e du Maroni, phare de ja
pointe de Galibis ( du côté de la G u y a n e Hollan-
daise, rive gauche ) : pharc des Hottes ou de la
Pointe française ( rive daoite :

— 50 —
2°) à l ' e m b o u c h u r e de Mana phare de la pointe
Isère, 3° )à l'embouchure de Sinnamary : de 10 mille
de p o r t é e ,
4° ) aux îles du Salut : phare de l'Ile Royale
de 12 mille de p o a t é e ,
5 ° ) sur le r o c h e r de l'enfant p e r d u : p h a r e
de 12 milles,
6° ) à l'entrée d'Oyapoc : p h a r e de la Montangue
d'Argent; 8 milles
#
3 ASPECT G É N É R A L DU PAYS A VOL D'OISEAU
Vue à vol d'oiseau d a n s son e n s e m b l e , n o t r e
Guyane, de l'Atlantique aux T u m u c - H u m a c et de
l'Oyapoc au Maroni, présente la forme d'un vaste
c œ u r et u n e configuration tripartite, se d é c o m p o -
sant d'abord, en une zone littorale basse, en partie
noyée aux h e u r e s de la m a r é e , puis en deux étages
de chaînes de montagnes, dirigées de l'Est à l'ouest
d'une façon générale, de h a u t e u r différente, dont
u n e série de contreforts au milieu et u n véritable
m û r d o m i n a n t tout le reste, et constitué p a r les
Monts Tumuc-Humac. Un réseau fluvial prodigieu-
s e m e n t varié simule les tentacules d'une p i e u v r e .
Sa caractéristique réside d a n s les b a r r a g e s rocheux
qui en c o u p e n t les c o u r s , p a r autant de biefs, qui
en r e n d e n t la navigation difficile et m ê m e dange-
reuse à certains points. Ces barrages ont été dénom-
més sauts et p e u v e n t p r é s e n t e r des dénivellations
allant de 0.50 c e n t i m è t r e s j u s q u ' à 7 ou 8 m è t r e s .
Ce qui oblige les voyageurs à d é c h a r g e r souvent les
e m b a r c a t i o n s et à effectuer le portage des bagages
à dos d h o m m e s s u r les b e r g e s .
Fleuves et rivières. — Les 2 plus g r a n d s fleuves
sont l'Oyapoc et le Maroni, celui-ci le plus i m p o r t a n t
p a r la l o n g u e u r . Viennent ensuite, en r e m o n t a n t
du Sud au Nord : l'Approuague, le Kaw, d é n o m m é

- 51 —
rivière par les habitants, mais qui est un véritable
petit fleuve, recevant plusieurs affluents, dans l'un
desquels on a trouvé du diamant, il y a quelques
a n n é e s de cela ; la rivière de Cayenne, également
u n fleuve ; le Macouria, le Kourou, le Sinnamary,
dont le bassin est considéré c o m m e le plus riche
en m i n e s d'or ; l'Iracoubo ; la Mana, qui rivalise
avec S i n n a m a r y , par la richesse de ses terres a l -
luvionnaires en métal précieux ; enfin le Maroni.
Montagnes. — Elles sont i n n o m b r a b l e s à l'in-
térieur, des les p r e m i e r s b a r r a g e s rocheux des
fleuves et rivières, où c o m m e n c e n t de véritables
chaînes, granitiques p o u r la plupart, — très r a i e s ,
sur le littoral, d a n s ce q u ' o n appelle les terres basses.
On relève sur la côte, du Sud-Est au Nord-
Ouest, les petites m o n t a g n e s dont les n o m s suivent
et dont la h a u t e u r ne dépasse pas 150 m è t r e s : la
m o n t a g n e Brière, à la pointe du m ê m e nom, au
confluent de l'Ovapoc avec son affluent de gauche
l'Ouanary ; la montagne d'Argent, u n e r é u n i o n
de 7 collines à l'entrée du fleuve, sur un petit
p r o m o n t o i r e , où elle a l'air d'une sentinelle
avancée, placée là p o u r signaler autrefois les
caravelles portugaises, qui venaient de t e m p s à
autre tenter des coups de mains contre la colonie
française ; la montagne Coumarouma, où u n e lé-
gende locale a placé le trésor des Jésuites, d u n e
trentaine de millions d'or, enfoui dans un caveau
à 10 métrés de profondeur ; le m o n t Carimaré,
entre l'Approuague et l'Oyapoc, la petite c h a î n e
des m o n t s d'Ouanary, d a n s les m ê m e s parages ;
la longue chaîne granitique des m o n t a g n e s de Kaw
à Roura, c o m p r e n a n t au N o r d la montagne Crève-
Cœur, très r u d e à m o n t e r , où se touvaient les éta-
blissements du personnel de l'ancienne propriété
domaniale La Gabrielle, ou l'on cultivait p o u r le
Roi les épices et les a r o m a t e s de l'Inde, particu-
lièrement le giroflier, produisant les clous de girofle,
si r é p u t é s autrefois et dont la colonie exportait plu-
sieurs centaines de t o n n e s en 1820.

— 5 2 —
Dans l'ile de Cayenne, qui fut le berceau de la
colonisation, existent une quantité de monticules,
dont la montagne des Tigres, la plus élevée dit-on,
a servi de lieu d'habitation au sieur Adalbert de
la Ravardière, en 1604 : près et aux alentours de
Cayenne-ville, il y à : le mont Tabo ou Tabot ou en-
core Montabo, le Bourda, la montagne St-Martin,
le Câbassou, les monts de Baduel, les montagnes
de Matoury et dominant le bassin du Tour de l'Ile, la
chaîne des Monts Serpent ; les 2 mornes de Macouria,
à Macouria; les monts de la Condamine, des Pères Jé
suites. à Kourou,Pariacabo, où se trouve un établisse-
ment agricole pénitentiaire; entre Kourou et Sinna-
mary, la mon tagne da Diable; a près Sinnamary, le mon t
Corrossony, qui est un simple soulèvement; en al-
lant encore vers le Nord-Ouest les monts d'Iracou-
bo, la montagne de Fer.
Il faudrait plusieurs pages, pour énumérer les
soulèvements de l'intérieur, aux noms plus ou moins
bizarres et à la situation topographique tout à tait
imprécise et même fantaisiste.
4. CLIMATOLOGIE : l'AIR, L'EAU, LA TERRE
Le climat de la Guyane a mauvaise réputation,
depuis l'expédition de Kourou et les déportations
politiques de Sinnamary.
Victor de Nouvion le défond dans les termes
suivants; «Le climat de la Guyane n'a pas exercé, sur
les mortalités de Kourou et Sinnamary, plus d'in-
fluence que n en auraient exercé les intempéries de
tout autre point du globe, désert et inculte, où l'on
aurait jeté les malheureux qu'on transporta sur ces
plage... Tel est le jugement unanime de ceux qui
ont été amenés à faire à ce sujet des recherches
approfondies...
«La Guyane n'est pas le seul de nos établisse-

— 53 —
ments coloniaux qui ait vu tragiquement échouer
de folles entreprises. Quarante ans environ avant
l'expédition de Kourou, les bords du Mississipi
étaient devenus le tombeau de plusieurs milliers
d'insensés, que des expériences extravagantes, exci-
tées par une imposture politique, y faisaient accou-
rir de tous les points. Au bout de 5 ans, dit Raynal,
il ne restait presque aucun de ces malheureux' qui
s'étaient si légèrement expatriés. Leur nombre a
été estimé à 40.100. A Kourou, 10.000 périrent en
un an : la proportion est inférieure.... La Loui-
siane est connue pour un délicieux pays.»
La pleine de la Mitidja, en Algérie, dans le dé-
partement d'Alger, ont été le tombeau de plu-
sieurs milliers de colons français, décimés par le
paludisme et la fièvre typhoïde, sans que ces héca-
tombes aient jeté la moindre suspicion sur le climat
de notre belle colonie Nord-africaine ; et là où les
colons autrefois, sur les premières propriétés agri-
coles, mouraient comme des mouches, s'élèvent au-
jourd'hui de nombreux et charmants villages très
sains, et surtout 2 belles villes modernes : Blida et
Boufarick.
L'air. — Malgré l'élévation de la température
et sa constance, surtout en été, entre 25 et 38° au
maximum, l'air est à Cayenne et sur les bords de
la mer aussi pur que dans les provinces méri-
dionales de la France, s'il faut en croire une notice
statistique publiée à Paris par le ministre de la
marine et des colonies, à l'Imprimerie Royale, en
1837.
La température la plus basse qu'on ait obser-
vée, à l'intérieur sur les hauts plateaux et pendant
la saison des pluies, la plus fraîche de l'année, de
décembre à juillet, c'est 16 degrés, qui donnent
l'impression d'un froid très humide.
Les vents dominants sont ceux venant de l'Est,
qui durent les trois quarts ou même les quatre cin-

— 54 —
quièmes de l'année ; le vent du Nord, intermittent
en période des pluies, qui constitue l'hivernage lo-
cal, passe pour causer aux gens du pays un certain
malaise, des courbatures, le rhumatisme, pour ceux
qui y sont sujets et la fièvre.
L'eau. — L'eau courante, d'une façon généra-
le, provenant des petits ruisseaux et des sources,
nombreux dans ce pays, passe pour être excellen-
te, légère, agréable au goût, limpide. Il n'en est
pas de même des puits, creusés à main d'hom-
mes, dont l'eau est souvent chargée d'impuretés
provenant de la nature des terrains et des cou-
ches aquifères souterraines.
Il pleut énormément dans la Guyane, princi-
palement à l'intérieur, où les inondations ne sont
pes rares en hivernage, entre décembre et mai. Le
pluviomètre, d'après des relevés faits à l'hôpital
militaire, pendant de longues années, donne un
maximum de 3 mètres 50.
Les orages, rares sur le littoral, sont assez fré-
quents dans l'intérieur, au mois de septembre sur-
tout. La foudre tombe rarement à Cayenne.
Les autres phénomènes atmosphériques et mé-
téorologiques sont presque inconnus dans la région.
La terre — Quant à la terre, elle est prodi-
gieusement riche en humus, surtout dans la zone
littorale, dans les terres basses; mais on lui repro-
che de manquer de chaux, d'une façon générale. En
tous cas, elle produit jusqu'à trois récoltes de cer-
tains arbres et arbustes, de certaines denrées ce
loniales, telles que le maïs par exemple ; mais or-
dinairement les arbres fruitiers portent 2 fois l'an.
Rares sont ceux qui ne donnent qu'une récolte
annuelle.

- 55 -
5. — LA GÉOLOGIE ET LA MINÉRALOGIE
DE LA GUYANE
A u c u n e des régions de ce pays n'ayant j a m a i s
fait l'objet d'études t o p o g r a p h i q u e s sérieuses, il était
impossible, d a n s ces conditions, d'établir u n e carie
géologique. T o u t ce qu'on a pu faire, c'est de d o n n e r
un a p e r ç u de la n a t u r e des terres de certains
bassins, sans pouvoir d é t e r m i n e r à quelles couches
géologiques ces terres a p p a r t i e n n e n t .
J.-B. LEBLOND, naturaliste, qui a fait u n e
carte de la colonie, qu il a d é n o m m é géologico-mi-
néralogique, a plutôt signalé les affleurements m i -
néraux, à l'intérieur c o m m e sur les rivières. Et les
références de cette carte au petit ouvrage du m ê m e
a u t e u r Description abrégée de la Guyane, forment
plutôt u n e sorte de catalogue ou inventaire m i n é r a -
logique de certaines régions du pays, p a r c o u r u e s
par le n a t u r a l i s t e . Ces références consistent d a n s
des lettres majuscules de l'alphabet, inscrites sur la
carte, à certains points d é t e r m i n é s , lesquelles lettres
se r e t r o u v e n t d a n s l'ouvrage p a r o r d r e alphabéti-
que, avec des explications a p p r o p r i é e s . Voici q u e l -
ques-unes de ces explications relatives aux m i n é -
raux trouvés d a n s cetaines rivières :
Rivière des Rubis, o ù l'on t r o u v e d a n s le sable d e s frag-
ments d e zircon, d'améthyste et de topaze, du titane ferrugi-
neux et d'autres s u b s t a n c e s m i n é r a l e s . — Cailloux r o u l é s
blancs, a y a n t la b e l l e eau de la topaze lorsqu'ils sont t a i l l é s :
on les t r o u v e dans toute la rivière de S i n n a m a r y et sur les
côtes m a r i t i m e s des e n v i r o n s .
Grenat, m a n a k a n i t e et autres substances m i n é r a l e s , qui se
trouvent d a n s le sable de la plupart d e s rivières, p r i n c i p a l e -
ment d a n s celles de Sinnamary, Couriège ( u n affluent d u S i n -
namary) et d e Mana. — Mine de fer o x y d é brun rougeâtre, etc.
Un gisement de m a n g a n è s e , qu'il dit très consi-
dérable, a été trouvé et r e p é r é s u r sa carte p a r
J.-B. Leblond, s u r u n petit affluent rive droite de
Sinnamary. Plusieurs prospections, faites s u r les

— 56 —
indications de cette cartet à l'endroit désigné, n'ont
d o n n é a u c u n r é s u l t a t : on n'a pas retrouvé le gise-
m e n t de m a n g a n è s e .
Sa mise au jour constituerait une fortune p o u r
le p a y s . On peut voir avec intérêt, au Musée de
Cayenne, de n o m b r e u x échantillons de pierres,
m é t a u x , m i n e r a i s , qui p o u r r a i e n t servir à établir
la minéralogie régionale; mais c'est un travail de
longue haleine, qui n'a e n c o r e tenté a u c u n savant.
6. — LA F L O R E E T LA F A U N E
P r e s q u e toutes les familles du règne végétal et
du règne a n i m a l se trouvent représentées d a n s ce
pays, m e r v e i l l e u s e m e n t doué p a r la n a t u r e .
La Flore. — Elle a été p a r t i c u l i è r e m e n t étu-
diée d'abord par le naturaliste Fusée-Aublet, qui
publia en 1775, à Londres et à Paris, en 4 volu-
m e s in q u a r t o l'ouvrage si r é p u t é et si souvent cité
« Histoire des plantes de la Guyane française, ran-
gées selon la méthode sexuelle ». Trois p r e m i e r s vo-
l u m e s sont c o n s a c r é s au texte, écrit en latin et e n
français, et le d e r n i e r aux planches et figures, g r a -
vées s u r b o i s . Le livre se trouve à la bibliothèque
de C a y e n n e .
On a également de Fusée-Aublet le récit d'un
voyage effectué en 1774 sur la rivière La Comté et
son affluent de gauche, la rivière des Galibis, p o u r
aller ensuite p a r terre rejoindre le fleuve S i n n a -
m a r y .
L ' A l m a n a c h officiel et administratif de la Guya-
ne de 1827 — lequel Almanach devait plus t a r d se
transformer en Annuaire — a publié u n i n v e n t a i r e
des p l a n t e s utiles de la colonie, fait p a r le C h e v a -
lier Cadet de Gassicourt, où l'on peut t r o u v e r des
d o n n é e s et des renseignements i n t é r e s s a n t s .
Le Dr Sagot, en 1860, a publié des études s u r

— 5 7 —
les plantes de la Guyane, qu'il a réunies en vo-
lume. L'ouvrage est également à la Bibliothèque.
E u g è n e Bassières, ingénieur a g r o n o m e , alors
chef du service d'agriculture de la colonie, d a n s sa
Notice destinée à l'Exposition de P a r i s de 1900, a
consacré de. n o m b r e u s e s pages à la classification
des familles de nos plantes ; mais c'est d a n s l'ou-
vrage du Docteur Gabriel Devez « Les plantes uti-
les et les bois industriels de la Guyane, » édité à
Paris en 1932, qu'il faut se d o c u m e n t e r s u r la flore
utile et les essences forestières. L'ouvrage est en
vente à la librairie Emilio Gratien, rue de la Liberté,
à Cayenne.
La Faune. — Il n'est pas à n o t r e c o n n a i s s a n c e
que les a n i m a u x , si n o m b r e u x et dont q u e l q u e s -
uns sont spéciaux à ce pays, aient été l'objet d'étu-
des scientifiques. Mais on en lira l'inventaire, d a n s
la même notice déjà citée d ' E u g è n e Bassières.
L'élevage du bétail en Guyane. À p r o p o s d'ani-
maux, il ne n o u s semble pas sans intérêt de r a p -
peler que de tout t e m p s on a fait ressortir les pos-
sibilités e x t r a o r d i n a i r e s de la colonie d a n s l'élevage
du bétail, a cause de ses n o m b r e u s e s s a v a n e s .
L ' o r d o n n a t e u r de Lacroix, qui fut en service à
Cayenne, en 1774, a rédigé un m a n u s c r i t , sous
forme de Mémoire, adressé au Ministre de la ma-
rine et des colonies, où il d o n n e des a p e r ç u s très
intéressants s u r cette question. E n voici q u e l q u e s
extraits :
Il s e m b l e q u e la nature ait e n c o r e établi la G u y a n e
pour être d'une autre m a n i è r e la nourriture (1) des îles du
Vent. Cette p r o v i n c e est r e m p l i e , d a n s toute s o n é t e n d u e ,
surtout dans la partie d e l'ouest, de prairies o u s a v a n e s
naturelles, c o u p é e s «le rivières o u ruisseaux, et p a r s e m é e s
de bouquets d e b o i s , o ù le bétail se retire d a n s la g r a n d e
chaleur.
M. Maillart(2), qui a senti tout l'avantage d o n t c e s sa-
vanes p o u v a i e n t être p o u r établir d e n o m b r e u x t r o u p e a u x
(1) Il a voulu dire le fournisseur de la nourriture.
(2) Qui a donné son nom à l'une des savanes de Macouria.

- 58 -
de bêtes à cornes, a employé avec le plus grand succès, les
fonds dûs au Roi par les habitants, à mesure qu'ils rentraient,
à jeter dans ces prairies ou savanes des bestiaux. Cette en-
treprise a eu tout le succès imaginable ; les bestiaux sont
de toute beauté et la viande qu'ils donnent est aussi belle
que celle de France. De quinze à seize cents bêtes à cornes
qui ont été introduites dans cette colonie, depuis 1769, le
nombre en est aujourd'hui tellement augmenté qu'il y en a
déjà plus de sept mille. En introduisant un millier, on peut
espérer que cette colonie sera, sous peu d'années, en état
d'en fournir aux îles du Vent, soit pour la boucherie, soit
pour les moulins à sucre (1). On arrêtera par ce moyen une
des grandes causes du commerce étranger dans nos colonies;
l'argent des Antilles ne sortira pas de la main des Français:
et ces îles contribueront de leur côté au prompt rétablissement
de la Guyane.
L e p r o b l è m e ainsi posé est toujours resté le
m ê m e . L'élevage du bétail, sérieusement préconisé
et financé, serait u n puissant facteur du relèvement
é c o n o m i q u e de n o t r e colonie.
7 . — LE SOUS-SOL L'OR ET L'AVENIR MINIER
DE LA COLONIE
Dès la découverte du Nouveau Monde et dès la
reconnaissance des côtes de là Guyane, une légende
s'était accréditée, attribuant l'existence de l'or natif
à profusion, dans cette région du continent Sud-amé-
ricain .
Dès le XVI siècle, Martinet et Walter Raleigh,
e
qui sont regardés comme les premiers visiteurs de la
Guyane, ne s'y rendirent qu'avec l'idée d'y trouver la
ville de Manoa, capitale de l'ancien empire des Incas,
El Dorado, que l'opinion publique signalait com-
me le retrait du dernier des Montezuma. Mar-
tinez, en mourant à la Havane, soutenait même avoir
pénétré jusqu'au merveilleux lac de Parime, où il
avait receuilli ses plus précieux métaux ; il perdait,
(1) Comme bêtes de somme ou de trait.

— 59 —
sans s'en douter, par un pareil testament, l'infortuné
Rateigh (1)
« En 1790, on avait trouvé, à u n e demi-lieue de
Cayenne (2) mêlé à du sable noir, un sable doré qui,
après avoir été lavé et mis dans le creuset, laissa des
paillettes d'or Le colonel Ogier de Gomband a
rencontré dans l'intérieur, en 1803, u n Indien portant
au cou un morceau d'or pur, de 3 ou 4 l i v r e s . . . (3)
Des études et recherches effectuées depuis 4 0
ans, dans les manuscrits et les livres de toutes sortes,
il reste l'impression très nette, pour l'auteur de ces
lignes, que la découverte de l'or et son exploitation
ne datent pas de 1854 ou 1855, comme voudraient l'éta-
blir les divers écrits publiés sur la matière. C'est la
révélation d'une découverte sensationnelle, faite à
l'Approuague par un colon français, M. Félix Couy,
sur l'indication de l'Indien portugais Paoline, q u e
l'histoire locale a notée et fixée comme le point de d é -
part de l'industrie aurifère.
De 1855 à nos jours, l'or n'a cessé de fournir à
ce pays la plus constante de ses ressources.
La colonie renferme des gisements aurifères,
dont l'étendue et la richesse ne peuvent être déter-
minées, mais qui sont certainement considérables.
Ces champs d'or, depuis 80 a n s , produisent actuelle-
ment de 1.200 à 1500 kilogrammes par an, d'après
les statistiques douanières, c'est-à-dire sans compter
les quantités qui s'évadent en fraude à l'extérieur.
Cette production, dans les bonnes années d'autrefois,
s'élevait à 4 . 0 0 0 kilogrammes.
Les prospections des régions encore inconnues n e
se faisant plus, il y a plusieurs années depuis qu'on
(1) Lequel mourut sur l'échafaud, d'ordre du Roi d'Angleterre, pour
n'avoir pas tenu les promesses qu'il avait faites dans le récit de son pre-
mier voyage en Amérique.
(2) Aux pieds de la colline de Montabo, près Cayenne, où existe a c -
tuellement une carrière de roches, exploitée par le service des travaux
publics.
(3) La Guyane Française ; son exploitation aurifère, article publié
dans le Courrier de l'Europe, à Londres, le 24 novembre 1860.

— 6 0 —
ne fait plus de découvertes de champs d'or nouveaux.
Mais le sous-sol n'a pas dit son dernier mot.
Nous pensons, avec beaucoup d'autres de nos
concitoyens, que l'avenir de la colonie est principale-
m e n t lié au développemnt de l'industrie aurifère.
L. B.

— 61 —
LA QUESTION DE L'IMMIGRATION
Quand on étudie l'évolution des pays neufs et
principalement des colonies on constate que ce sont
ceux qui ont attiré chez eux des travailleurs, qui ont
facilité par tous les moyens l'installation des petits
colons qui ont le mieux réussi.
Ce sont, en effet, les premiers immigrants arrivés
aux Etats-Unis, au Canada, en Argentine, en Australie
qui ont (tonné le départ au développement économi-
que, industriel et agricole de ces immenses territoires.
Dans une époque plus près de nous, ce sont les petits
agriculteurs venus de France, d'Espagne et d'Italie
qui ont fait de l'Algérie la plus riche colonie fran-
çaise et à l'heure actuelle ce sont encore eux qui
transforment les terres stériles du Maroc et de la
Tunisie en riches vignobles et cultures maraîchères.
Ce sont, de pauvres Polonais, Allemands et Italiens
que le Brésil a attiré chez lui avec beaucoup de frais
qui ont doté les Etats de Rio de Janeiro, de Sâo-Paulo,
de Pernambouc de riches plantations.
Tous ces pays ont compris que pour mettre leurs
richesses naturelles en valeur il faillit des bras pour
débrousser, pour planter, creuser des canaux, cons-
truire des routes; en un mot, qu'il fallait d'abord peu-
pler le pays si on voulait exploiter efficacement les
dous que la Nature lui a si généreusement octroyés.
En Guyane toute grande entreprise, tout capita-
liste le mieux intentionné se heurté inévitablement à
la question insoluble de la main-d'œuvre introuvable:
— C'est très bien de dire pour que la Guyane revive il
faudrait y faire de grandes cultures, y exploiter inten-
sément ses richesses aurifères, ses forêts immenses.
Mais supposons qu'un j o u r quelques grosses sociétés
se créent pour transformer la brousse en plantations
pour établir de grandes exploitations forestières, pour
créer de mines importantes. — Où trouvera-t-on la
main-d'œuvre nécessaire à toutes ces exploitations? —

— 6 2 —
Le bagne? — Je pense qu'en Guyane tout le monde
à part peut-être ceux qui en vivent — a son opinion
faite sur la valeur de cette immigration forcée.
Certes, éventuellement, ces sociétés pourraient
faire venir de la main-d'œuvre du dehors, mais alors
que d e frais supplémentaires, que d'immobilisations
nouvelles devant lesquels les capitalistes les mieux
intentionnés reculeront fatalement.
Non, ce qu'il faut c'est établir un courant d'immi-
gration. C'est d'attirer ici les petits cultivateurs,
les petits artisans en leur promettant et surtout en
leur accordant toutes facilités d'installation, en leur
donnant en main non seulement de quoi assurer leur
existence mais aussi de quoi leur permettre d'obtenir
par leur travail une certaine aisance, un bien-être
qu'ils n'avaient pas avant, en leur accordant de petites
concessions judicieusement choisies et préparées avec
une coquette habitation pour que dès leur arrivée ici
ils aient l'impression de ne pas avoir quitté inutilement
leur pays, leur famille, leurs amis, leurs coutumes;
qu'ils conçoivent dès leur installation qu'ici ils sont
dans un pays j e u n e où l'avenir est ouvert devant eux.
Sans qu'il soit nécessaire de faire une campagne
d'immigration comme par exemple Je Brésil l'a faite
dans le temps, sans devoir dépenser des millions en
publicité, sans mettre sur pied une organisation mons-
tre on peut faire connaître aux habitants des pays envi-
ronnants — Martinique, Guadeloupe, St-Lucie, Haïti,
etc. — que la Guyane est ouverte à tout homme énergique
et travailleur, que ceux qui sont prêts à venir tenter
courageusement leur chance dans ce pays y seront
n o n seulement bien accueillis, mais encore et surtout
qu'on les aidera non pas par de vaines paroles, de
promesses creuses, mais bien par des actes, des faits.
Qu'on ne dise pas qu'en attirant ici de pauvres
diables qui chez eux sont incapables de gagner leur
vie on ne verra débarquer que des fainéants, des
propres à rien. Cela n'est pas vrai, car celui qui
dépense ses derniers sous pour payer sa traversée et

— 6 3 —
celle de sa famille, qui quitte malgré tout le certain
— si peut intéressant qu'il soit — pour l'incertain
prouve déjà qu'il a en lui une bonne dose d'énergie,
d'audace et de volonté et aussi un certain degré
d'ambition, qu'il possède le désir d'améliorer sa situa-
tion. Celui qui ose risquer prouve qu'il y a en lui du
ressort, qu'il est un Homme et la Guyane a besoin
d'hommes, de beaucoup d'hommes. Parmi ces immi-
grants il y aura fatalement quelques indésirables, ils
ne seront que la petite minorité et, en tout cas, pas à
comparer avec la racaille que le bagne déverse ici.
En créant des centres d'immigration bien établis
et organisés on augmentera non seulement la popu-
lation mais on favorisera, on développera le com-
merce et l'industrie locale, car avec un plus grand
bien-être que ces immigrants obtiendront par leur
travail viendront des nouveaux besoins dont tout le
monde profitera.
En 1894, G. Verschuur écrivait: « En ce qui
concerne la Guyane Française, tout reste à faire pour
le transformer en un pays qui rapporte. — Tant que
l'immigration ne s'y portera pas, tant que les colons
entreprenants n'attaqueront pas cette terre éminem-
ment fertile, tant que la brousse ne sera pas convertie
en cultures bien comprises, ce beau pays de Guyane
ne se développera jamais et jouira d'une mauvaise
réputation qu'il ne mérite cependant d'aucune fa-
çon ». (1)
Ce qui était vrai il y a plus de quarante ans l'est
encore à l'heure actuelle.
Aussi longtemps que la Guyane restera sans
colon il n'y a rien à faire, rien à entreprendre: Des
hommes d ' a b o r d . . . le reste viendra ensuite.
G. S.
(1) G. Verschuur — Voyage aux trois Guyanes et aux Antilles — Ed.
Hachette et Cie.

— 64 —
L'Instruction Publique en Guyane
E n G u y a n e , les enfants reçoivent l'instruction
au Collège de Cayenne et d a n s les Ecoles p r i m a i -
r e s é l é m e n t a i r e s .
Collège de Cayenne
Le Collège est u n établissement mixte ne rece-
vant que des élèves externes et e x t e r n e s surveil-
lés ; il c o m p r e n d :
a) le cycle des études d'enseignement secon-
d a i r e ,
b) u n Cours N o r m a l d'instituteurs et d'institu-
trices.
Le p e r s o n n e l se c o m p o s e d'un d i r e c t e u r déta-
ché du cadre m é t r o p o l i t a i n et de 10 professeurs.
Au 31 juillet 1935 l'effectif c o m p r e n a i t 15 filles
et 88 garçons astreints à la r é t r i b u t i o n collégiale
fixée à 300 francs p o u r le p r e m i e r cycle et 600
francs p o u r le second cycle. Le Collège p r é p a r e au
Brevet de Capacité Colonial c o r r e s p o n d a n t au bac-
calauréat de l'enseignement s e c o n d a i r e , le dit bre-
vet peut être échange contre le diplôme de bache-
lier a p r è s avis d'une Faculté m é t r o p o l i t a i n e .
Le Cours N o r m a l a n n e x é au Collège p r é p a r e au
Brevet s u p é r i e u r . Ce cours est a c t u e l l e m e n t suivi
par 19 élèves.
L'ouverture d'une section d'enseignement pri-
m a i r e s u p é r i e u r annexée au Collège est actuelle-
m e n t à l'étude.
Enseignement Primaire
L'enseignement p r i m a i r e est d o n n é à Cayenne:
1°. — d a n s une école do g a r ç o n s à laquelle est
a n n e x é u n Cours c o m p l é m e n t a i r e .

— 65 —
2°. — d a n s u n e école de filles à laquelle est éga-
lement a n n e x é un Cours C o m p l é m e n t a i r e
3°. — d a n s u n e école m a t e r n e l l e .
23 écoles d a n s les c o m m u n e s r u r a l e s dispen-
sent l'enseignement primaire aux j e u n e s enfants.
Au 31 juillet 1935 la p o p u l a t i o n scolaire des
écoles p r i m a i r e s publiques du chef-lieu était de
1.435 élèves ; l'effectif des écoles r u r a l e s était de
878 élèves.
L'enseignement est a s s u r é p a r des m a î t r e s et
maîtresses p o u r v u s du Brevet supérieur et du Cer-
tificat d'aptitude p é d a g o g i q u e .
Les p r o g r a m m e s sont ceux fixés p a r l'arrêté
ministériel de 1923 ; toutefois, q u e l q u e s modifica-
tions y ont été a p p o r t é e s en vue de les a d a p t e r aux
besoins locaux.
Ecoles de l'administration pénitentiaire
Sur le territoire pénitentiaire, englobant la
c o m m u n e de S a i n t - L a u r e n t et les centres de St-Jean
et des Iles du Salut, il existe des écoles p r i m a i r e s
élémentaires placées sous le contrôle du directeur
de l'Administration Pénitentiaire.
Au 31 juillet 1935 l'effectif de ces écoles était
de 210 élèves.
Cours d'adultes
Les c o u r s d'adultes c o m p r e n n e n t tout le p r o -
g r a m m e de r e n s e i g n e m e n t p r i m a i r e et reçoivent
des enfants ayant dépassé l'âge scolaire.
Ces c o u r s sont assurés à Cayenne et d a n s les
c o m m u n e s rurales p a r d e s instituteurs et des i n s -
titutrices.
* *

— 6 6 —
Mutualité scolaire
Depuis 1910 fonctionne à Cayenne u n e Société
scolaire de Secours Mutuels qui a r e n d u d ' a p p r é -
ciables services aux j e u n e s sociétaires.
Le mutualiste astreint à v e r s e r la m i n i m e coti-
sation annuelle de 5 frcs 70 reçoit en r e t o u r , q u a n d
il est m a l a d e , des soins médicaux gratuits et u n e
i n d e m n i t é m e n s u e l l e de 30 francs. En cas de décès
d'un sociétaire, la famille reçoit 100 francs p o u r
frais funéraires.
Cours post-scolaires
L a C h a m b r e de C o m m e r c e à institué des c o u r s
de dessin industriel qui sont actuellement suivis
p a r des o u v r i e r s et a p p r e n t i s de la ville. Des c e r -
tificats de capacité l e u r sont délivrés à la fin de la
scolarité. Des cours de sténographie fonctionnent
également sous les auspices de la C h a m b r e de C o m -
m e r c e et sont suivis p a r un g r a n d n o m b r e d'élèves.
*
* *
Ecoles privées
I n d é p e n d a m m e n t des écoles officielles il existe
en outre q u e l q u e s écoles privées laïques et congré-
ganistes soumises au contrôle du Chef du Service
de l'Instruction P u b l i q u e .

— 67 -
SERVICE de L'AGRICULTURE et d'ELEVAGE
Créé p a r a r r ê t é du G o u v e r n e u r en date du 5
juillet 1906. le service de l'agriculture a c o n n u bien
des vicissitudes. S u p p r i m é et rétabli t o u r a t o u r , il
ne fonctionne n o r m a l e m e n t que d e p u i s d e u x a n s .
Dirigé p a r un ingénieur adjoint d'agriculture
le service est e n t r é actuellement d a n s u n e phase de
réalisation.
P r o m o t e u r du m o u v e m e n t b a n a n i e r qui s e m -
ble se développer n o r m a l e m e n t , le service de l'agri-
culture n'a pas m a n q u é d ' a p p o r t e r aux p l a n t e u r s
toute l'aide que ceux-ci étaient en droit d'espérer.
Les p r e m i è r e s e x p o r t a t i o n s se feront au c o u r s
de l'année 1936, et amélioreront d'une m a n i è r e sé-
rieuse, n o t r e balance c o m m e r c i a l e . Les autres cul-
tures fruitières ont été également encouragées, p a r -
ticulièrement celle de l'ananas et de l'oranger.
Le Jardin b o t a n i q u e est en pleine réorganisa-
tion. Le b u t à atteindre est de le transformer en
jardin d ' a g r é m e n t et p a r c zoologique, les cultures
devant plutôt être g r o u p é e s s u r l'ancien jardin de
Baduel.
La question d'élevage, si intéressante p o u r le
pays, a été également étudié p a r le s e r v i c e . Un
nouveau règlement s u r les flattes et ménageries,
entrera en vigueur d'ici p e u . il a été conçu de m a -
nière à e n c o u r a g e r et à développer les initiatives
des éleveurs.
Le service d'agriculture et d'élevage est d o n c
appelé d é s o r m a i s à j o u e r u n g r a n d rôle dans l'éco-
nomie de ce pays qui fut autrefois u n e de nos ri-
ches colonies agricoles.

68
SIGNES ABRÉVIATIFS
S I G N E S P O U R L E S D É C O R A T I O N S
O R D R E DE LA LÉGION D'HONNEUR
(G C. ) Grand'croix
(G O. $) Grand-officier
(C. ) C o m m a n d e u r
(O. ) Officier
Chevalier
MÉDAILLE MILITAIRE
Médaille militaire
(C.d.G.) Croix de g u e r r e
PALMES ACADÉMIQUES
O. i} Officier de 1 instruction publique
y Officier d ' a c a d é m i e
MÉRITE AGRICOLE
O. Q Officier du mérite agricole
© Chevalier du Mérite agricole
O R D R E NATIONAL D E LA MUTUALITÉ
(M. B.) Médaille de b r o n z e
(M. A.) Médaille d'argent
(M. O.) Médaille d'or
( M . H . ) Mention h o n o r a b l e

69—
G O U V E R N E M E N T
DE LA GUYANE FRANÇAISE
DE MASSOX DE S A I N T - F E U X Max Charles,
G o u v e r n e u r d e 2 c l a s s e d e s c o l o n i e s ,
e
G o u v e r n e u r d e la G u y a n e t r a n ç a i s e et du T e r r i t o i r e
d e l'Inini.
CABINET D U GOUVERNEUR
(Arrêté du 30 n o v e m b r e 1934)
1 SECTION
er
Réception, ouverture, distribution de la correspondance
générale. — Centralisation de la signature du Gouverneur.
Enregistrement et Conservation de la correspondance inté-
rieure et extérieure des arrêtés, décisions et circulaires Rela-
tions entre les administrations et services. — Chiffres. —
Visa et légalisations de signatures. — Journal officiel. —
Annuaire de la Guyane. — Récompenses et distinctions ho-
norifiques. - Affaires diplomatiques. - Audiences - Secours.
2 SECTION
e
Secrétariat du Conseil privé et greffe du conseil du
Contentieux administratif.
3 SECTION
e
Réception, ouverture, enregistrement de la correspon-
dance à la signature du gouverneur. — Affaires diveres —
Tribunal maritime spécial. — Autorisation de résidence des
libérés.
4 SECTION
e
Administration du personnel des cadres métropolitains,
coloniaux et locaux (sauf les questions financières qui ressor-
tent des attributions du bureau des finances). - Surveillance
et contrôle de ce personnel. — Conservation des dossiers in-
dividuels. — N o t e du personnel militaire.
M. NOLÉON Albert, 0. Q, chef de cabinet.
Mme KALY Marie, dactylo de 1re classe.
M l l e GAUTHERAT Mathilde, dactylo de 3e classe.
Mme LAVAUD Emilie, dactylo de 5 classe.
e

- 70 -
M R O M A I N Solange, dactylo auxiliaire
me
M. GEOFFROY Gérard, surveillant chef, détaché
au cabinet.
M M . JULIEN Télésphore, planton auxiliaire.
CANGAPÏN Henri, « «

—71
CHEFS d'ADMINISTRATION et de SERVICE
MM. ChAUVET Georges, C d. G., p r o c u r e u r de la R é -
publique, chef du service j u d i c i a i r e .
VALENTJeau-Louis, directeur de l'Adminis-
tration P é n i t e n t i a i r e .
QUÉNARD Louis, trésorier p a y e u r .
STÉYENEL, médecin lieutenant colonel, chef
du service de s a n t é .
PIOGER L é o n , 0 . i}, chef du service de l'Instruc-
tion p u b l i q u e .
BERNUS Henri, chef du service de l'enregistre-
m e n t , domaines, timbres et h y p o t h è q u e s .
BOFF, O.$*, chef de bataillon, commandant d'ar-
m e s de la Guyane F r a n ç a i s e .
M IRANDE- I RÉ , lieutenant, commandant le détache-
mont de gendarmerie.
M GOURTAY Pierre Marie, évêque, vicaire apos-
g r
tolique.
BARBARROUX René, vérificateur principal, chef
du service des douanes.
DARNAULT Paul Henri, ingénieur principal, chef
du service des travaux publics.
Le BOMIN Charles, contrôleur adjoint, chef du
service des postes et téléphones
ADAM Désiré, chef du service de l'agriculture
GRÉBERT, chef du service des E a u x et F o r ê t s .
SAINT-PRIX, chef du service V é t é r i n a i r e .
N directeur de l'hospice civil.
BAYONNE, typographe h o r s classe chef du ser-
vice de l'Imprimerie du gouvernement.

— 7 2 —
CONSEIL PRIVÉ
Ce conseil, institué p a r o r d o n n a n c e du 27 août
1828, modifié p a r décret du 3 1 octobre 1897, se
c o m p o s e ;
Du g o u v e r n e u r , président ;
Du chef de service j u d i c i a i r e ;
Du directeur de l'Administration pénitentiaire
ou son délégué ;
Du d i r e c t e u r de la b a n q u e de la Guyane ;
De deux conseillers privés ;
Du s e c r é t a i r e - a r c h i v i s t e .
Conseillers privés :
M M BEAUROY R o l a n d
CASTEX L o u i s
Conseillers privés suppléants :
M M . Tècle E u g è n e
BOUYGUES Jean-Baptiste
CONSEIL du CONTENTIEUX
Le conseil, j u g e m e n t e n contentieux, s'adjoint
deux magistrats et un commissaire d u g o u v e r n e m e n t
Magistrats désignés pour 19S6
M M . HERVÉ,
JEANNE Rose
Suppléants
M M . POUGEOL
H E N R I C
Commissaire du gouvernement
M . QUINTRIE H e n r i , sous-chef de b u r e a u des
secrétariats g é n é r a u x
Greffe du Conseil du contentieux
Le secrétaire archiviste, greffier
R E P R E S E N T A T I O N COLONIALE
M . Gaston MONNERVILLE, député

- 73 -
CONSEIL GENERAL
Le conseil général organisé p a r le décret du 23
décembre 1878 p r o m u l g u é d a n s la colonie le 30
janvier 1879 était c o m p o s é de 16 m e m b r e s élus, il
est aujourd'hui composé de 8 m e m b r e s c o n f o r m é -
ment au décret du 20 mai 1930
Les m e m b r e s du conseil général sont n o m m é s
pour six a n s . Ils sont renouvelés p a r moitié tous les
trois a n s et indéfiniment reéligibles.
BUREAU DU CONSEIL
M M .
Albert DARNAL, président
Simon MASSÉ, v i c e - p r é s i d e n t
THÉODORE LOUIS, secrétaire
J e a n - B a p t i s t e YERNET , q u e s t e u r
CONSEILLERS G É N É R A U X
COMMISSION COLONIALE
M M
Gustave CHARLERY, président
Albert DARNAL, *fe secrétaire
Octave BELLEVUE, m e m b r e

— 74 —
BUREAUX DU G O U V E R N E M E N T
MM. VENARD Georges, chef de bureau hors classe,
des Secrétariats généraux
NIELLY Lucien, chef de bureau de 2 classe des
e
Secrétariats Généraux,
QUIXTRIE LAMOTHE Henri, sous-chef de bureau

de l classe des Secrétariats Généraux,
r e
COMMIS PRINCIPAUX
M M . DESVIEUX Albert, ^
QUÉVT Lucien, ^
LOUROU Léon
PROSPÉRI Antoine

PÉRIN Georges, (#)
COMMIS DE 1 CLASSE
re
M M . MAESTRACCI Thomas,
ACHILLE Modeste,
GAILLARD André

GUÉNIN Clément
COMMIS DE 3 CLASSE
m e
M . CLÉRY Eugène,
COMMIS AUXILIAIRE
M. CHATENAY Henri
DACTYLOGRAPHES
M m e s GIPPET Alice dactylographe principale,
HERMINE Désirée, dactylographe de 2 classe
m e
Mlle SACCHARIN Sara, dactylographe de 4 m e classe
DACTYLOGRAPHES AUXILIAIRES
Mlles DAMIANTHE Jeanne
BAZILE-OCTUVON Andrée
OSSIAN Prudence
SIRET Léone

EUPHROSINE J e a n n e

— 7 5 —
M URSULET Andrée
lle
COGNET George
JOFFROY Léonie,
PLANTONS
M M . TONCO Théodule, planton de lre classe.
IHLER de St-Hilaire Frédéric » »
LUCAIN Gélabert »
M IDA Bertrand, concierge.
lle
ATTRIBUTIONS DES BUREAUX DU GOUVERNEMENT
PREMIER BUREAU (Administration générale
et communale).
R é c e p t i o n et e n r e g i s t r e m e n t d e s p i è c e s à l'arrivée. Ex-
pédition et t r a n s m i s s i o n d e s p i è c e s d a n s l e s s e r v i c e s . Archi-
ves. Conseil général et c o m m i s s i o n c o l o n i a l e . Affaires r é -
servés.
Assistance p u b l i q u e . Hospitalisation. C o m m i s s i o n d e
surveillance a d m i n i s t r a t i v e de l'Hôpital-Hospice c i v i l . Or-
phelinat. Maternité. A l i é n é s . Contagieux. Assistance m é d i c a l e
gratuite. D i s p e n s a i r e s . H y g i è n e .
Exercice d e la M é d e c i n e et d e la P h a r m a c i e et d e l'art
dentaire.
E t a b l i s s e m e n t s d e s p e c t a c l e s . Cercles. Jeux et Loteries.
Contrôle d e s films c i n é m a t o g r a p h i q u e s . A s s o c i a t i o n s et
réunions. S o c i é t é s d i v e r s e s .
Brevets d ' i n v e n t i o n . Machines et bateaux à v a p e u r . Eta-
blissements d a n g e r e u x , i n c o m m o d e s et i n s a l u b r e s . Expro-
priation p o u r c a u s e d'utilité p u b l i q u e
Prisons. Billets de visite. C o m m i s s i o n d e s u r v e i l l a n c e
des p r i s o n s . Libération c o n d i t i o n n e l l e .
P e r m i s de c o n d u i r e l e s v é h i c u l e s a u t o m o b i l e s . P e r m i s
de port d'armes.
Q u e s t i o n s d o u a n i è r e s , p o s t a l e s , d o m a n i a l e s , d'enregis-
trement et d e T i m b r e . D o m a i n e s privés d e la c o l o n i e ( P o u -
pon, Grand B e a u r e g a r d )
E l e c t i o n s (municipales, c a n t o n a l e s et législatives).
E t u d e et r è g l e m e n t d e t o u t e s l e s affaires c o m m u n a l e s .

Administration financière d e s c o m m u n e s et d e s établisse-
ments d e b i e n f a i s a n c e (budgets et c o m p t e s ) . Contrôle d e la
comptabilité c o m m u n a l e . Caisse d'épargne. Part revenant
aux c o m m u n e s sur l'octroi d e m e r et sur le produit d u

— 76 —
b u d g e t (Répartition). I m p ô t s c o m m u n a u x . (Prestation. T a x e s
sur les a l a m b i c s . Droits d'accostage, etc.) C o n c e s s i o n dans
l e s b o u r g s .
S e c o u r s aux familles n o m b r e u s e s , n é c e s s i t e u s e s et aux
p e r s o n n e s âgées et infirmes.
Affaires c o m m e r c i a l e s , i n d u s t r i e l l e s , a g r i c o l e s
M o u v e m e n t d e s i m p o r t a t i o n s et d e s e x p o r t a t i o n s .

C h a m b r e d e c o m m e r c e . Office du c o m m e r c e extérieur
Offices c o m m e r c i a u x ,
B a n q u e d e la Guyana. Caisse d'épargne, Caisse agricole
Chambre d'agriculture, c o n c o u r s agricoles, c o n c e s s i o n s
a g r i c o l e s . P r i m e s à la culture. Elevages. F o i r e s E x p o s i t i o n s
T o u r i s m e et p r o p a g a n d e . F ê t e s et r é j o u i s s a n c e s .
P r e s s e . P u b l i c a t i o n s . I n f o r m a t i o n s d i v e r s e s .
I m m i g r a t i o n . Etrangers. P a s s e p o r t s . P i è c e s d'identité.
Naturalisation,
Statistiques d é m o g r a p h i q u e s et é c o n o m i q u e s . Recense-
m e n t de la p o p u l a t i o n .
Conseil d e r é v i s i o n . R e c e n s e m e n t d e s c l a s s e s . Insoumis.
E m p l o i s réservés. Rappel d ' a n c i e n n e t é de s e r v i c e s militaires
attribués a u x titulaires d'un emploi civil. Tribunal d e s
P e n s i o n s . C o r r e s p o n d a n c e avec l e c e n t r e de r é f o r m e . Le
bureau d e r e c r u t e m e n t et la s u p p l é a n c e légale d e l'Inten-
d a n c e . M o b i l i s a t i o n . C o r r e s p o n d a n c e a v e c !e C o m i t é colo-
nial d e s A n c i e n s Combattants et a v e c les G r o u p e m e n t s ou
S o c i é t é s militaires (Union d e s A n c i e n s C o m b a t t a n t s , La
Solidarité militaire, etc.) S e r v i c e de l'Education p h y s i q u e
et d e la préparation m i l i t a i r e . B o y s - S c o u t s . S o i n s m é d i c a u x
et p h a r m a c e u t i q u e s a u x bénéficiaires d e la loi de 1919.
M M . QUINTRIE-LAMOTHE H e n r i , sous-chef de bureau
des Secrétariats g é n é r a u x , chef d u 1 b u r e a u .
e r
DESVIEUX Albert, c o m m i s principal.
MAESTRACCI T h o m a s , c o m m i s de l classe.
r e
M SACCHARIN Sara, dactylographe de 4 classe,
l l e
e
r e m p l i s s a n t les fonctions d e c o m m i s .
M
Gippet Alice, d a c t y l o g r a p h e principale ;
M E S
H E R M I N E Désirée, dactylographe de 2 c l .
e
M » JOFFROY Léonie, dactylographe auxiliaire.
L L E
EUPHROSINE J e a n n e , dactylo, auxiliaire.
COGNET Georges, — —

— 7 7 —
D E U X I È M E BUREAU (Finances).
R é c e p t i o n et e n r e g i s t r e m e n t d e s p i è c e s à l'arrivée E x p é -
dition et transmission d e s p i è c e s et d o s s i e r s d a n s les servi-
ces. Archives du Conseil Général et d e la C o m m i s s i o n c o l o -
niale. Affaires r é s e r v é e s .
Solde et a c c e s s o i r e s d e s o l d e . T e n u e d e s c o n t r ô l e s ,
des livrets d e s o l d e (liquidation et m a n d a t e m e n t |.
P a s s a g e s . R é q u i s i t i o n . Feuilles de r o u t e . Ordres d'em-
barquement.
O r d o n n a n c e m e n t . Livre-journal d e s m a n d a t s délivrés.
Carnets et b o r d e r e a u x d'émission. Vérification d e s b o r d e
reaux s o m m a i r e s d'émission d e paiement. Livre d e c o m p t e s
de d é p e n s e s .
P r o v i s i o n s . T r a n s m i s s i o n s . C o r r e s p o n d a n t s a d m i n i s t r a -
tifs. Services c o l o n i a u x . Curatelle. S u c c e s s i o n s vacantes. Con-
tributions et revenus p u b l i c s .
Budgets et c o m p t e s du service local. Comptabilité d u
service local.
Service d e s e m p r u n t s . Budgets et c o m p t e s d'emprunt.
Comptabilité d u s e r v i c e d e l ' e m p r u n t .
Service d e s recettes. E m i s s i o n d e s o r d r e s d e r e c e t t e s .
Etats d e s titres. Vérification d e l'état c o m p a r a t i f d e s recet-
tes. Centralisation d e s recettes. Journal d e s recettes.
S e r v i c e d e s p e n s i o n s . P e n s i o n s civiles et militaires. Cais-
se intercoloniale d e s retraites Caisse locale d e s retraites.
MM. VENARD Georges, chef de b u r e a u h o r s classe,
des secrétariats g é n é r a u x chef du 2 b u r e a u .
e
QUÉVY Lucien, c o m m i s principal.
LOUROU Léon, c o m m i s principal.
PROSPÉRI Antoine, « «
PÉRIN Georges « «
ACHILLE Modeste, c o m m i s de l classe .
r e
GAILLARD André, « «
GUÉNIN Clément. « «
M
DAMIANTHE J e a n n e , auxiliaire.
L L E E
BAZILE-OCTUVON Andrée, «
OSSIAN P r u d e n c e , «
SIRET Léone «

- 78 -
TROISIÈME BUREAU (Matériel).
L i q u i d a t i e n et m a n d a t e m e n t d e s d é p e n s e s d e matériel.
T r a v a u x et a p p r o v i s i o n n e m e n t s . C o m p t a b i l i t é des d é p e n s e s
e n g a g é e s . C o m m a n d e d e vivres, m a t i è r e s et fournitures né-
c e s s a i r e s aux s e r v i c e s p u b l i e s . Comptabilité-matières. Adju-
d i c a t i o n s , b a u x , m a r c h é s .
R é g l e m e n t a t i o n sur les s e r v i c e s d e s transports fluviaux,
m a r i t i m e s et t e r r e s t r e s . Bacs et passages.
C o m m i s s i o n s d e r e c e t t e s et de p a i e m e n t .
I n v e n t a i r e s et r e c o l e m e n t du matériel d e s s e r v i c e s pu-
blics.
A b o n n e m e n t s a u x p é r i o d i q u e s , j o u r n a u x et autres pu-
b l i c a t i o n s . S u b v e n t i o n s d i v e r s e s .
C o m m a n d e s en France sur l e s f o n d s du b u d g e t local et
d u b u d g e t d'Emprunt, et p o u r c o m p t e s des c o m m u n e s .
S e r v i c e s régis par é c o n o m i e .
Magasin du s e r v i c e l o c a l .
E m i s s i o n d e s titres de r e c e t t e .
M M . N I E L L Y Lucien, chef de bureau de 2 classe des
e
Secrétariats Généraux, chef du 3 b u r e a u .
e
CLÉRY E u g è n e , c o m m i s auxiliaire de 3 classe.
e
CHATENAY Henri, auxiliaire.
Mlle URSULET A n d r é e «

— 79
MUNICIPALITÉS
Après la suppression des municipalités élues
de la Guyane p a r le décret du 12 d é c e m b r e 1889,
la c o m m u n e de Çayenne était la seule qui fût restée
régie p a r le décret du 15 octobre 1879 et les q u e l -
ques dispositions d e la loi du 5 avril 1884 e n v i -
gueur d a n s la colonie. Un décret du 17 d é c e m b r e
1892, promulgué à la Guyane le 24 du m ê m e m o i s ,
a rétabli les c o m m u n e s de plein exercice, mais e n
réservant a u G o u v e r n e u r le soin de déterminer, la
commune de C a y e n n e exceptée, le m o d e de n o m i -
nation des divers emplois des c o m m u n e s r u r a l e s .
C A Y E N N E (27 Conseillers Municipaux)
ADMINISTRATION MUNICIPALE
MM. Monnerville Gaston, Maire
Darnal Albert *fë 1er adjoint
Charlery Gustave ^ 2 adjoint
e
Secrétaire de Mairie
M. R a m é e Ste-Marie
Conseillers municipaux
MM.
Monnerville G a s t o n .
Saimbert Albert
Charlery Gustave
Lowinski Louis
Bellevue Octave
Adenet Estève
Quintrie-Lamothe Ale-
Tarinski Auguste
xandre
Saindreau S - R o s e
t e
Monplaisir T h é o d o r e
Charlery R a p h a ë l
Jean-François Martin
T h é o l a d e R o d o l p h e
Mirza Victor
Vérin Eudoxie
Bonneton Aimée
Zénobie Raoul
Lédi Alexandre
D a r n a l Albert
Virgile Hippolyte
Ruffinel J u d e s
Victoire L é o n c e
L a r a n c e Emile
Polycarpe P a u l - E m i l e
Kong J o s e p h
Tiburce Emile
T r o m p e t t e Abel

— 8 0 —
PERSONNEL MUNICIPAL
Mairie
MM. T i b o d o Albert, c o m m i s de Mairie, chef du bu-
r e a u de l'Etat-Civil
Govindin Augustin, c o m m i s de M a i n e , c o m p -
table
T r o u d a r d Alexis, c o m m i s de Mairie
M Régina Lutétia, dactylographe
l l e
Voirie
MM. Millienne Georges, agent voyer, chef du service
des t r a v a u x
Lucile St-Hilaire, commis principal des tra-
vaux .
W e i s h a u p t A n d r é , g a r d e magasin, comptable.
Rémilien Joseph, surveillant de t r a v a u x .
Recette municipale
MM. F o r t i n Jules, r e c e v e u r municipal
Noleau U r b a i n , p o r t e u r de c o n t r a i n t e s .
M
Valette Maud, caissière
l l e s
Félicité Michelle, e m p l o y é e
M m e E u t r o p e H e r m i n a , e m p l o y é e .
M. Richel P o l y d o r e , agent de perception des
recettes a u x m a r c h é s , halles, e t c .
Usine électrique
MM. Léoville Paul, d i r e c t e u r
Ardou R e n é , m é c a n i c i e n chef.
C h a r r o n A l p h o n s e , m é c a n i c i e n
F a u b e r t Charles »
L e e - A - W i n g E d o u a r d , électricien.
M A r m a n d e - L a p i e r r e A r m a n d e , caissière.
l l e
Service d'hygiène municipal
MM. le D r Gippet E t i e n n e , m é d e c i n - d i r e c t e u r
Vitaline Ubald, agent
Vérin Victor »



— 81 —
Service médical
M. le Dr Rivièrez Maurice
Cimetière
M. Gaillot E d m a , conservateur
APPROUAGUE (12 Conseillers)
Administration municipale
MM. L a m o n g e Jules, m a i r e
Berchot R o b e r t i n . 1er adjoint
Kérel Maximilien, 2 adjoint
e
Secrétaire de Mairie
M. Poliard
Conseillers municipaux
MM.
Ride! Philippe Sébast J o a c h i m
Saint-Hélène Gabriel S m o c k Camille
Lentin Marcel F i r m a n o Clodomir
Berchot Robertin N é r o n Clémencin
Gourgues H u b e r t L a m o n g e Jules
Kérel Maximilien Desbordes Victor
KAW (10 conseillers)
Administration municipale
MM. Monforgueil Etienne» Maire
Domput Désir, 1er adjoint
Basilice A n t o i n e , 2 adjoitit
e
Secrétaire de Mairie
L'agent de police remplit les fonctions de Se-
crétaire d e Mairie
Conseillers municipaux
MM.
Montorgueil E t i e n n e L é a n d r e St-Just
Gober Léon P o n d u t Gaston
Basilice Antoine D o m p u t Désir
Bernude Alphonse Beauloi E r n e s t
Bureau Alexis Domput David

— 82 —
MACOURIA (12 conseillers)
Aministration municipale
MM. Robo Renotte, m a i r e
Gaillot. Dorville, 1er adjoint
S é r a p h i n Féréol, 2e adjoint
Secrétaire de Mairie
L'agent de police remplit les fonctions de Se-
crétaire de Mairie
Conseillers municipaux
MM.
R o b o R e n o ' l e Paillé Emile
G o m m e Michel Klébcr Lysis
Séraphin Féréol Rumindas Félix
Fulconis Félix Sam-souci Norville
Boulin Victor Nabo Aoalbert
Matillon Aristide Gaillot Dorville
MATOURY (10 conseillers)
Administration municipale
MM. P a l m o t Georges, maire
Martyr Frédéric, 1er adjoint
Valère Félix, 2e adjoint
Secrétaire de Mairie
L'agent de police remplit les fonctions de Se-
c r é t a i r e de Mairie
Conseillers municipaux
MM.
P a l m o t Georges Adonis Josemh
A fric Léon Desflot Emile
Valère Félix Morgan Léon
Bafau E d o u a r d Martyr Frédéric
Airic Camé lien Valère .Jean
KOUROU ( 1 2 conseiller?)
A dministration municipale
MM. Canut Serjus, m a i r e
N o m a Herménégilde, 1er adjoint

- 83 -
Àbel Azor, 2e adjoint
Secrétaire de Mairie
M. Horth Paul
Conseillers municipaux
MM.
Azor Abel Ringuet Théodule
Marcelin E m m a n u e l Roger Elphège
Amet Edouard Maraca Si-Hubert
Modika Joseph P a p o Jean-Baptiste
Canut Serjus Mingère Jilius
Noma H e r m é n é g i l d e B o n a v e n t u r e Maurice
IRACOUBO (12 conseillers)
Administration municipale
Sulbert Joseph, m a i r e
Ronda-Sylva Justin, 1er adjoint
Si-Julien F r é d é r i c , 2e adjoint
Secrétaire de Mairie
L'agent de police remplit les fonctions de Se-
crétaire de Mairie
Conseillers municipaux
MM.
Ronda-Sylva Justin P h è d r e D a m a s
Castor Alfred Golitin Serjus
Othily Altilius J o h a n H e n r i
St-Julien Frédéric Zopie Charles
Sulbert Joseph C l é m e n c e R é m y
Sophie Gaston A m a r a n t h e G e r m a i n
MONTSINERY (10 conseillers)
Administration municipale
MM. T h é o d o r e Louis, Maire
Luc Pelau, 1er adjoint
Juniel J o s e p h , 2e adjoint
Secrétaire de Mairie
L'agent de police remplit les fonctions de Se-
crétaire de Mairie

84
Conseillers municipaux
MM.
T h é o d o r e Louis Gordius T h é o d o r e
S é p h o St-Philippe Pelau L u c
Julien J o s e p h B r u n o F e r n a n d
Coësi Adrien J a c q u e m o n F i r m i n
Benzeval Noël. Tarcy Maurice
OYAPOC (12 conseillers)
Administration municipale
MM. Gaslon A r t h u r - E u g è n e , m a i r e
Elfort Nicolas, 1er adjoint
Sébéloué Camélien, 2e adjoint
Secrétaire de Mairie
M. M a n d é Dorneville O. $ g-, C. d. G.,
Conseillers munipaux
MM.
Gaston E u g è n e - A r t h u r Gucye Devis
Elfort Nicolas Guinguinguoin Léonel
Sébéloué Camélien Duchène Nicolas
Pascal A t h é n o d o r e Duchène Virgile
Yseros Victor P r é p o n t Just
Deltoy J u i n Gabriel Jean-Baptiste
REMIRE (12 conseillers)
Administration municipale
MM. Gildon Cyprien, m a i r e
Dinga Raoul, 1er adjoint
N 2e adjoint
Secrétaire de Mairie
M. B i e n v e n u
Conseillers municipaux
MM.
Gildon Cyprien Caristan Félix
Méthon St-Ange G o m a n Maximilien
Lixef; Sylvestre H a l m u s Frédéric
Dinga Raoul August Jusi

— 85 —
Lafrontière Julien Adami R o b e r t
N Ignace Lucien
ROURA (10 conseillers
Administration municipale
MM. Aron Adraste, m a i r e
L a d o u c e u r J o u a n e t , 1er adjoint
Polony Léonel, 2e adjoint
Secrétaire de Mairie
L'agent de police remplit les fonctions de Se-
crétaire de Mairie
Conseillers municipaux
MM.
Thésée Emilien Yago Sextius
Polony Léonel Florin Moise
Yago E d g a r d Thélassar Félix
Simonard R a o u l Aron Adraste
Labrador S a t u r n i n L a d o u c e u r J o u a n e t
TONNEGRANDE (10 conseillers)
Administration municipale
MM. Madère Victor, m a i r e
Spincer Gabriel, 1er adjoint
Madère Narcisse, 2e adjoint
Secrétaire de Mairie
L'agent de police remplit les fonctions de Se-
crétaire de Mairie.
Conseillers municipaux
MM.
Spincer Gabriel M a d è r e Victor
Lancet Edouard Barthélémy Emile
Bichonnet T h i b e r t Bélina T i b u r c e
Madère Narcisse Couty Nazaire
Moogin E u g è n e Molinier Rollus

— 86 —
SINNAMARY (12 conseillers)
Administration municipale
Létard Gustave, m a i r e
Vernet J e a n - B a p t i s t e , 1er adjoint
L a r a n c e Nonius, 2e adjoint
Le Secrétaire de Mairie
M. Clet J e a n Baptiste
Conseillers municipaux
MM.
Létard Gustave Cosset Simplice
Magdeleine Victor Clet Eléonel
Sophie R o l a n d L a r a n c e N o n i u s
S o u v e n i r Frédéric Bango P i e r r e
Torvic A n t h è r e Souris S a i n t - L a u r e n t
Vernet Jean-Baptiste Clet Norville
MANA (12 conseillers)
A dministration municipale
MM. Massé Simon, m a i r e
Black Wilfrid, 1er adjoint
Gazel A r m a n d , 2e adjoint
Secrétaire de Mairie
M. Cléry E d g a r d
Conseillers municipaux
MM.
Massé Simon Gazel A r m a n d
Avanne Victor Nadiré Eliézer
Black Wilfrid B a d a m o n l h e Joseph
Banvin E d m a r Jadfard Roger
Eloi Octave N é m o r Elie
Edwidge Camille T h a m a r Aimé

— 87 —
ADMINISTRATION DE LA JUSTICE
T R I B U N A L S U P E R I E U R D'APPE L
MM. CHAUVET Georges, (C.d.G.) p r o c u r e u r de la Ré-
publique, chef du Service J u d i c i a i r e .
JAUBERT P a u l , président Tribunal s u p é r i e u r
d'appel.
HERVÉ Emile. j u g e .
L E ROUGE d e GUERDAVID Gaston & , j u g e .
PINDARD L u c , Greffier en chef.
M ROSEMON Louise, d a c t y l o g r a p h e .
me
M SAINT-HILAIRE Gabrielle, auxiliaire
1le
TRIBUNAL DE 1 I N S T A N C E
r e
MM. MATHURIN Gaultier, président.
RASSENDREN Jules, j u g e
POUGEOL Louis, j u g e s u p p l é a n t .
LE CAMUS Joseph, j u g e suppléant, substitut du
procureur de la République.
MABA H e r v é , juge d'instruction.
HENRIC Marcel, substitut du p r o c u r e u r de la
R é p u b l i q u e .
JOSEPH Boniface, greffier du T r i b u n a l de
Cayenne.
LAURENCE Marcellus, c o m m i s greffier de l classe
re
MICHEL Clair, secrétaire de p a r q u e t de 5 classe
e
BAZILE OCTUVON R a y m o n d , c o m m i s greffier de
4 classe.
e
S AINT- L OUI S Victor, commis greffier de 6 classe
e
HONORIEN A d o l p h e , auxiliaire.

— 8 8 —
J U S T I C E DE PAIX A C O M P É T E N C E É T E N D U E
D E S T - L A U R E N T - D U - M A R O N I
M M . J E A N N E R O S E , jug e
B E L L A Y Luc , c o m m i s greffier d e 2 classe .
e
V É L A Y E Hérold , secrétair e d e parque t d e 4 cl.
e
J A L T O N Aristide , greffier.
JUGES DE PAIX
MM. G A B A L I de L A C A R D E Eugelbert, juge d e paix à
S i n n a m a r y
D E L A N N O N Raoul , s u p p l é a n t
G E R M A I N Louis, jug e d e pai x à M a n a .
B A R B E Jules , s u p p l é a n t
S A I N T - L O U I S Georges , greffier-notair e
BORDES Jules , suppléan t à A p p r o u a g u e
N s u p p l é a n t à Oyapoc
A V O C A T S - A V O U É S
MM. SACCHARIN Philippe, avocat-avoué.
D A R N A L Albert , ^ a v o c a t - a v o u é .
S I R D E R Béhar y Laul , | | a v o u é .
T H É O L A D E R o d o l p h e , a v o c a t .
P O L Y C A R P E Vermont , a v o c a t .
T H A M A R Maurice , avocat .
Z É N O B I E Elie, a v o c a t .
NOTAIRES
MM. P R É V Ô T . Ernest
V A U T O R Achille, O. Q

— 89 —
COURTIER D E COMMERCE E T MARITIME
BERLAND Jean-Marie , >fe
H U I S S I E R S
C A Y E N N E
SATINÉ F e r d i n a n d .
C H A S S O L P a u l i n .

— 90 —
LISTE des assesseurs pour l'année
judiciaire 4936.
TITULAIRES
Adenet Eslève, 54 ans, bijoutier.
A n d r i v o n E m m a n u e l , 55 ans, propriétaire.
B a c u l a r d Hippolyte, 56 ans, p h a r m a c i e n .
Cognet A n t o n i n . 57 ans, r e t r a i t é .
C h a m b a u d Samuel, 44 a n s , instituteur.
Dinga Raoul, 35 ans, c o m m e r ç a n t .
Galliot Dorville, 54 a n s . p r o p r i é t a i r e .
Joseph Edouard, 41 ans, bijoutier.
Lédi Alexandre, 68 a n s , r e t r a i t é .
L a r c h e r Isaïe, 55 a n s , c o m m e r ç a n t .
Lowinski Louis, 62 ans, c o m m e r ç a n t .
Léo-Agnou Victor, 44 a n s , c o m m e r ç a n t .
Lucile Saint-Hilaire, 58 ans, employé de mairie
Q u i n t r i e - L a m o t h e A l e x a n d r e , 35 ans, commer-
ç a n t .
Ruffinel Judes, 39 a n s . e n t r e p r e n e u r .
R e n a u v a T h é o d o r e , 58 a n s , retraité.
Sarragot F e r n a n d , 62 a n s , e n t r e p r e n e u r .
Sophie Ulrich, 54 ans, instituteur.
Tarinski Auguste, 43 a n s , c h a r r o n .
Vincent J e a n , 53 ans, retraité.
S U P P L É A N T S
Clé Charles, 34 a n s , c o m m e r ç a n t .
Dusserre T e l m o n t Victor, 45 a n s , contre-maître
au j a r d i n d'essai.
Canut Serjono, 55 a n s , c h a r p e n t i e r .
Glennie Victor, 44 ans, industriel.
Iqui Joseph, 57 a n s , r e t r a i t é .
L a r a n c e Emile, 32 ans, e n t r e p r e n e u r .
Tiburce Emile, 55 ans, m a î t r e - c o r d o n n i e r .
Marbot Gustave, 63 ans, m é c a n i c i e n .
T a n o n Raoul, 32 ans e m p l o y é de commerce.
Ichoung Thoé G e r m a i n , 37 a n s . mécanicien.

— 91 —
SERVICE D E L'INSTRUCTION PUBLIQUE
COLLÈGE DE CAYENNE
PIOGER L é o n , directeu r de Collège, chef d e
service de l'instruction publique
H E R M I N E Gaëtan , O. Ô , secrétair e d u Collège d e
C a y e n n e .
S O P H I E Ulrich , O. 0 , surveillan t général .
P R O F E S S E U R S
M
:
l l e s
B A R B I E R Marie-Louise .
D E R B È S C a r m e n .
De GANTES J e a n n e
L U C A S M a r g u e r i t e .
MM. DIMBOUR A n t o i n e .
K A P E L P a u l .
L A U R I N P i e r r e .
P U Y O R o g e r .
M l l e SAINTE-CLAIRE Rachel, institutrice détachée
au Cours n o r m a l .
R E P E T I T E U R S E T SURVEILLANTS
MM. CHAMBAUD Samuel, instituteur détaché.
G A U M O N T E d o u a r d , répétiteur .
O T H I L Y L U C , «
M m e GAUMONT J o s è p h e , «
ÉCOLES COMMUNALES PUBLIQUES
C A Y E N N E
G A R Ç O N S
E C O L E E L E M E N T A I R E
MM. LABORIEUX Théodule, 0 . directeur
B A R T H É L E M I René , p , adjoint .
C L É O M È N E Julien , «
D É D É Auguste , «
HORTH Auguste , «

- 9 2 -
MM. JACARIA Hilaire, y , «
JOSÉPHINE Max, «
LONY Jacques, «
LOUIS-SERVAIS Georges, «

LÉONCO Dorvile, «
PATIENT Jules, «
REMOUX Edouard, «
STANISLAS François, «
BELLONY Emmanuel, «

ZÉNON Emile, «
M FORTUNÉ Alice, adjointe
m e s
GOUDET Irène, «
THIEBLEMONT Elisa «
M A N A
M M . L A D O U É Z O Théodore, directeur.
C A M A N Edouard, adjoint.
S I N N A M A R Y
M M . V E R D E R O S A Constantin, directeur.
M A S S É Daniel, adjoint.
I R A C O U B O
M. N
M A L M A N O U R Y
M . L O U I S - S I L V E S T R E Ferdinand, instituteur
C O R O S S O N Y
M . Luc Yves, instituteur
K O U R O U
M. LUCILE Roland, instituteur.
M O N T J O L Y
M . S A R C E L L E Paul, instituteur.
APPROUAGE (Régina)
M . L O N Y Raoul, instituteur.
F I L L E S
C A Y E N N E
ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE
M m e s S T A N I S L A S Alexandrine. Q., directrice.
B A Z I L E - O C T U V O N Rolande, adjointe.

— 93 —
M CHANCE Georgina, adjointes
m e
FRANÇOIS E v a , »
GILDON M a r i e , »
LAGRANDEUR Lisia, »
S T - L O U I S , Aimée »
T H A L Y C h a r l o t t e , »
V O I S I N E d i t h , »
TOULOUSE F i r m a , »
CLÉRY B e r t h a , »
DORÉ Nelly, »
ROBO L y d i e , »
P A T I E N T S o l a n g e , »
L U B I N M a r i e - L o u i s e , »
É C O L E M A T E R N E L L E
M
HORTH J o s é p h i n e , Q, directrice.
m e s
VERBOIS Alicia adjointe
NIÉNAT J o s é p h i n e »
HONORÉ A n n e t t e »
D A M I A N T H E Julia »
S I N N A M A R Y
M
S T E - C L A I R E Marthe, directrice
m e s
B ERLAN D Claudine, adjointe
H I L A R I C J e a n n e »
I R A C O U B O
M BARTHELEMI Léone, institutrice.
m e
MANA
M MAZA Angèle, institutrice.
l l e
KOUROU (Ecole mixte)
M CLÉRY Edith, institutrice.
l l e
K O U R O U
M LUCILE Alfrédine, institutrice.
me
M A C O U R I A ( b o u r g Ecole mixte)
M T H A L Y P a u l i n e , institutrice
l l e
macouria (7 k Ecole mixte)
e
m
M CABÉRIA Cornélie, institutrice
me
MONTJOLY
M VOLMAR Léodate, institutrice
me

- 94 -
r é m i r e (Ecole mixte)
Mme ROUMI Rachel, institutrice
o y a p o c (Ecole mixte)
M l l e BACCARAT Victoria, institutrice
m o n t s i n é r y (Ecole mixte)
M BEAUSITE Auxence, institutrice
l l e
T O N N É G R A N D E (Ecole mixte)
M LÉANDRE P a u l i n e , institutrice
lle
a p p r o u a o u e (Régina )
M BASILE-OCTUVON Mirette, institutrice
lle
g u i s a n b o u r g (Ecole mixte)
M LouiSON Iridis, institutrice
M E
m a t o u r y (Ecole mixte)
Mme FRÉDÉRIC Angèle, institutrice
M A L M A N O U R Y
M' DÉDÉ Nelly, institutrice
L E
t r o u - p o i s s o n (Ecole mixte)
M l l e G O I N E T E u n i c e , institutrice.
Conseil de l'Enseignement Primaire
Le chef du Service de l'Instruction P u b l i q u e est
assisté d ' u n conseil d e l'enseignement primaire
c o m p o s é ainsi qu'il suit :
1°. — Le chef d u service d e l'instruction p u -
blique, p r é s i d e n t
2°. — L e chef du service de santé ;
3°. — Un conseiller à l a Cour d'Appel désigné
p o u r trois a n s p a r le G o u v e r n e u r ;
4°. — Deux conseillers g é n é r a u x désignés par
le Conseil général ;
5°. — Le chef du service des t r a v a u x publics ;
6°. — L e Maire d e C a y e n n e ;
7 ° . — U n professeur d u collège, p o u r v u du
certificat d'aptitude au professorat des écoles nor-
m a l e s ;

— 95 -
8 . — La directrice de l'école des filles de C a y e n n e
e
9°. — Le directeur de l'école de garçons de
Cayenne ;
l0°. — Un instituteur et une institutrice élus p a r
les instituteurs et les institutrices, titulaires p a r m i
leurs collègues directeurs et directrices d'école, ou
chargé d'école à une c l a s s e .
Cet instituteur et cette institutrice sont élus
pour trois a n s et sont rééligibles
Les pouvoirs des conseillers g é n é r a u x cessent
avec leur qualité de conseiller général.
Aucun m e m b r e ne peut se faire r e m p l a c e r .
Liste des boursiers de la Guyane Française
Mlle B R U È R E - D A W S O N A n d r é e , Faculté de T o u -
louse
M . JEAN-MARIE René, école N o r m a l e de Ver-
sailles
M. PLÉNET A r m a n d , Institut Agricole d'Algérie
(Maison Carrée)
M. VAUTOR R e n é , Lycée S t - L o u i s ( M a t h é m a -
tiques spéciales)
M. V O I S I N E m m a n u e l , F a c u l t é des L e t t r e s de
Montpellier (Cité Universitaire).
ÉCOLES LIBRES CONGRÉGANISTES
S œ u r J o s e p h du Saint-Esprit
S u p é r i e u r e p r i n c i p a l e des Sœurs de St-Joseph
de Cluny.
C A Y E N N E (26 Religieuses. )
Πu v r e s : Externat, Ecole libre, Orphelinat,
Ouvroir.
m a n a (11 Religieuses.)
Πu v r e s : Ecole, P h a r m a c i e , Distillerie, Culture.
A C A R O U A N Y ( 3 R eligieuses. )
Œ u v r e : L é p r o s e r i e .

96
E N R E G I S T R E M E N T , DOMAINES E T T I M B R E
(Arrêté d u 17 avril 1899.;
L'arrêté d u 24 d é c e m b r e 1908, fixe l e s a t t r i b u t i o n s des
b u r e a u x d e l'Enregistrement.
M. BERNUS H e n r i : R e c e v e u r C o n t r ô l e u r de 2me
classe de l ' E n r e g i s t r e m e n t , chef du service
1er Bureau
H y p o t h è q u e s . — E n r e g i s t r e m e n t . — D o m a i n e s . —
Curatelle a u x s u c c e s s i o n s v a c a n t e s
2me Bureau
E n r e g i s t r e m e n t — A c t e s j u d i c i a i r e s — T i m b r e et
C o n t r i b u t i o n s d i r e c t e s
MM . M A T H I S , R e c e v e u r C o n t r ô l e u r de 2 classe.
me
D O N G A R , S u r n u m é r a i r e .
B O R Y Auguste , vérificateu r de s poid s & mesure s
C H É R I C A E u g è n e , c o n t r i b u t i o n s
M Veuve
m e s
LAFFONT, d o m a i n e
E. Z É N O B I E , caisse
M l l e s V A L E T T E , dactylographe
A X I C E T , curatell e
B E R L A N D F r a n c i n e , actes j u d i c i a i r e s
M. E . B A Q U I É p l a n t o n ,
Conseil de curatelle
MM. Un c o n s e i l l e r à la Cour, p r é s i d e n t
Le procureur de la R é p u b l i q u e o u l'un de s e s substituts
L e c h e f du 1 b u r e a u x du Secrétariat g é n é r a l , délégué
e r
du Secrétaire général.



— 9 7 —
DOUANES E T CONTRIBUTIONS INDIRECTES
M M . B A R B A R R O U X B e n é , vérificateur principa l d e
3e classe, chef de service
B O U C H E R Louis , c o n t r ô l e u r h o r s classe e n cong é
C A P R I C E Albert , » »
ROSEMON Emile, c o m m i s principal de 3e classe
F O T I U S L é o n , c o m m i s d e 2e classe
F R A N C I S Jules , c o m m i s principa l h o r s classe
Commis principaux de 1re classe
M M . B E R G E R J e a n
R I M A N E Félicie n
M . R O S N E L Claude , commi s principa l de 2 classe
e
M . V E R N E T L U C , c o m m i s p r i n c i p a l de 3 classe
e
M
clas.
me P É R I N Marie , d a m e employé e princip . d e 3 e
Commis de 3e classe
M M . V E R D E R O S A Joseph ,
S T A N I S L A S Alban y
M S
ME
O P H I E Stell a J e n n y , dactylograph e
M
S
classe
L L E S
A C C H A R I N Noëla , d a m e employé e d e 3e
H I L A R I C Georges , d a m e employé e d e 4 class e
e
Auxiliaires
M m e s C H A U V E T J e a n n e
M
G
L L E S
I L B E R T P i e r r e Eugéni e
C H A U V I E R Yvonn e
B A R T H É L E M I Hélèn e
V E R T A L Emilie
Brigadiers de 1 classe
re
M M . L A B O N X E Stanislas ,
B O U R D I N Victor ,
J E A N - E L I E Camill e
M. T H É B Y N E Edgard, brigadier de 2 classe.
e
M . MONTPÉRAT Théodoric, sous-brigadier de l cl.
re

— 98 —
Préposés de 1 classe
re
MM. B E A U D I Gabriel
MONTPÉRAT A m é l i u s
A I M A N E d o u a r d
JOSEPH P a t e r n e
R O S E Octave
HAASS A n d r é
D I M A N C H E Maurice
BABOUL Gabriel
D O R O T H É E L u c i e n
L I N D O R Albert
T A X I L E Marius
D U C H E S N E Auguste
MoNÉE Gustave
LEDOUX Marcel
CLÉ Herménégilde
ROSETTE P o l y d o r e
EURYALE L é o n
G O U D E T Daniel
POTEAU Hubert
L O U P E C Féli x
RAPHAEL E m i l e
E L I S S É E L U C
Préposés de 2 classe
e
MM. TOUMANÉ U r b a i n
TARTRE B a p h a ë l
G A R C I N Ulysse
ÀUPRA E m m a n u e l
L E A N D R E Gustav e
CATAYÉE J o s e p h
FARLOT E v i l m a r d
FARLOT E j u l i b e r t
ROBERT Pau l
JOSEPH E r n e s t
Préposés de 3 classe
e
MM. BUREAU L é o n
BAZILE-OCTUYON Félix
FÉLICITÉ Carlot
TAMBA Camille

— 99 —
Préposés de 4 classe
e
M M . VERTAL Raphaël
NOJEAN E r n e s t
MONTPÉRAT G u i l l a u m e
Préposés de 5 classe
e
M M . Covis R e n é
DONZENAC L o u i s
R E I N E T T E D o m i n i q u e
M . APPOLINAIRE Gustave, préposé de 6 classe
e
M. ABRAHAM Louis, h o m m e d'équipe, planton des
C. I .
Préposés auxiliaires
M M . D O R É Lionel
S AINT- C Y R Ste Claire
RABOUL Gustave
J U N I E L H e c t o r
RARBE Maurice
B O U V A R D Y v o n n e c
FALAYE F o r t u n é
LAMASTRE A d o l p h e
M É D U S P r o s p e r
VISITEUSES
M
TROCHIMARA Elisabeth
M E S
ROUYER E m m a
AUVAL Médélise
SAINTE R O S E
DAGAVILLE
F e r n a n d e
COMPAS L a u r e n c e
D O R O T H É E V a l e n t i n e
CONTRIBUTIONS INDIRECTES
M M . T H É N È N E Clermont, vérificateur de 1 classe
re
MANDÉ P h o c y d o r , commis principal de 2 classe
e

— 100 —
Commis principaux de 3' classe
M M . BRACHET Gustave
N O L E A U Gabriel
TRIBORD R a y m o n d
B E N O I T Gilbert
CONSTAMPONT E m i l i o
VIRTOS Victor
M . L E M K I Stanislas, c o m m i s principal d e 4 classe
E
M . PRÉPONT Gabriel, c o m m i s de 1 classe
re
Commis auxiliaires
M M . PANELA Adrien
CASTOR Célestin
CLÉRY Victor
D E L B É Denis
KONSTHAN Georges
M S A I N T - P H L O U R N o é m i e
M E
P O S T E S , T E L E G R A P H E S E T T E L E P H O N E S
M M . L E B O M I N Charles, ( G . d. G ) , contrôleur-adjoint ,
chef de Service
T H É M I R E Arsène , c o n t r ô l e u r d e l classe, rece-
re
veur-comptable
G O U D E T Victor , c o m m i s d e 2 classe
e
M
Veuve LAUPÊNIE Léa, d a m e e m p l o y é e h o r s cl.,
M E S
receveuse des postes,
MARCÉ Pascaline, d a m e employée 2 classe,
e
receveuse
M PRÉVÔT F e r n a n d e , d a m e e m p l o y é e de 1 classe
lles
re
THÉMIRE Georges, d a m e employée de 2 classe
e
Dames employées de 3 classe
e
M PRUD'HOMME Camille, receveuse (colis postaux)
l l e s
R O L L U S Joséphin e
M JEANNENEZ E m m e l i n e
me

— 101 -
Dames employées de 4 classe
e
Mme Veuve BILON Joséphine
Mlles ANTIER Marcelle
MARTINET Marie-Louis e
M
classe
I l e R É F U G I O Irmis , d a m e employé e 5 e
Dames employées de 6 classe
e
M DÉSIR C a r m e n , stagiaire
lles
T H A M A R Marie-Louise , stagiair e
R E N A U V A Camille , auxiliair e
M Veuve
m e
D U C L O Z A N Liliane , dactyl o auxiliair e
MM. L E G R A N D Georges, ( C . d . G . ) , mécanicien d e
1 classe
re
R A V I N H e r m a n n , a i d e - m é c a n i c i e n auxiliair e
N A B O E u d o r e , » »
D E N E E F Albert, agent téléphoniste auxiliaire
L A U P É N I E R a y m o n d , agen t téléph . auxiliair e
A F R I C Henri , facteu r d e 2 classe
e
SÉRAPHIN Casimi r facteu r d e 3 class e
E
T I M M A R A Y A H Gaston , facteu r auxiliair e
J A N É L U S Sully, » »
B R I Q U E T T h é m i r e , » »
MANSEL Samuel, p l a n t o n concierge auxiliaire.
I Q U I J e a n , m a n œ u v r e (colis postaux )
S A I N T - L A U R E N T
M. FÉLICIE Charles, c o m m i s principal 2 classe,
e
receveur, chef d e la section de T. S. F .
M
c l .
l l e J E A N - L O U I S Adelina , d a m e employé e d e l r e
Mlles ORSINI Anna, auxiliaire
L A T É R A L G e r m a i n e , auxiliair e
M. LUCAIN Eliodore, facteur de l classe
r e
M A N A
Mlle NADIRÉ Régina, d a m e employée
M. K E R M E L Julio, facteur de l classe
re
I R A C O U B O
M. STANIS Servius, facteur de l classe
re

- 102 -
K O U R O U
Mlle GUILLAUME Andrée, auxiliaire
S I N N A M A R Y
M V e u v e
M E
P R É V O T Eugénie , receveus e
M . A Y M O N Arthur, facteur auxiliaire
T O N A T E
M . GOLITIN E d g a r d , facteur auxiliaire
R É M I R E
M . V A L D E C Victor, (§), (G. d. G . ) facteur chef de
3 classe
e
O Y A P O C
M M . ROBINSON Charles, c o m m i s d e l classe, chef
r e
de la station de T. S. F.
L A N T I N Charles , facteu r auxiliair e
A P P R O U A G U E - R É G I N A
M . CÉDIA Salvador, c o m m i s de 3° classe
M A Z Y Carolus , facteu r d e l classe
r e
COURRIER FRANÇAIS
Départ de Saint-Nazaire tous les 30 j o u r s .
Départ de Cayenne tous les 30 j o u r s .
Communications postales
Par air
Le service postal p a r avion est assuré dans
toutes les directions u n e fois p a r semaine.
Par Mer
De Cayenne aux fies du Salut, Mana, Saint-
Laurent du Maroni et r e t o u r p a r v a p e u r deux fois
p a r m o i s .
De Cayenne à Régina ( A p p r o u a g u e ) St-Georges
(Oyapoc) et r e t o u r p a r v a p e u r deux lois p a r mois.

— 1 0 3 —
De Cayenne aux Iles du Salut, Kourou, Sinna-
mary et r e t o u r p a r v a p e u r deux fois p a r m o i s .
Par Rivière
De Cayenne à T o n n é g r a n d e deux fois p a r se-
m a i n e .
De Cayenne à Kaw deux fois p a r m o i s .
De S t - L a u r e n t du Maroni à Mana et de St-Lau-
rent du Maroni à la Forestière u n e fois p a r s e m a i n e
Par service Automobile
De Cayenne à Macouria, Kourou, M a l m a n o u r y ,
Sinnamary : I r a c o u b o et r e t o u r d e u x fois p a r se-
maine.
De C a y e n n e à Matoury, R é m i r e et Montjoly
deux lois p a r s e m a i n e .
P o u r toutes les autres destinations les c o m m u -
nications postales ont lieu p a r c h a l o u p e s ou v o i -
liers à des dates irrégulières mais à la m o y e n n e de
deux fois p a r m o i s .
TRAVAUX PUBLICS
M M . D A R N A U L T P a u l Henri , ingénieu r principa l de
4 classe, chef de service, en congé
e
M O D O C K A d h é m a r , ingénieu r d e 3 classe ,
e
R O M A I N Robert , ingénieu r adjoin t de 3 c l a s s e .
e
B L A N C H E Gabriel , chef de s travau x contractue l
F E L D M A N N Othon , » » »
E F F I L I E R Antoine , commi s princip . d e 2 classe
e
C O N S T A N T E d w a r d , c o m m i s d e l classe
r e
P R É V Ô T Jules , c o m m i s d e 3e class e
B I L O N P i e r r e , c o m m i s d e 4 class e stagiar e
E
C A S T O R Joseph , c o m m i s d e 4e classe
C L O T I L D E Dumerville , c o m m i s auxiliair e
H E N R I O N E d o u a r d , c o m p t a b l e
M A M B I É Georges , magasinie r d e l classe
re

— 104 —
MM. GLÉ A n d r é , aide-magasinier
MARIEMA E m m a n u e l , surveillan t de s travau x
LANTIN E u c h e r , surveillan t princip . d e l classe
r e
DUFOURG Conrad , surveillan t d e 2 class e
e
SIRDER Léon , » » »
CHAMPAGNE Victor , surveillan t d e 2e class e
CHAUVIER Robert , surveillan t de 6 class e stagiaire
e
AMUSANT Loui s Philippe , p l a n t o n auxiliair e du
Bureau d e s Mines
VEY D o m i n i q u e , planton auxiliaire a u x T . P .
D E L È M E E t i e n n e , p l a n t o n concierg e et garde
magasin des T . P .
R O S S E L L I Camille , g a r d i e n de s matière s inflam-
m a b l e s
C U G N E A U E m m a n u e l , auxiliair e
Mlle M A R I E - O L I V E Eldée, auxiliaire
M A R B O T Gustave , chef d'équip e
PORT E T RADE
M M . M O U L I N R e n é sous-lieutenan t d e port , chef
du Bureau d e l'Inscription m a r i t i m e .
GODET Victor , auxiliair e
FÉLICIEN Bernard , pilot e d e l
classe
r e
SÉJEAN Louis , pilot e c o n t r a c t u e l
ANASTASE Nicolas , pilot e contractue l
LÉTON Emile , pilote , p a t r o n d u r e m o r q u e u r
« Guizan »
CASTEL Henri , canotie r d e 1 r e classe
P I N V I L L E Joseph , canotie r d e 2 classe
e
Canotiers provisoires
M M . D O N D O U Gabriel
D A N I E L Raphaë l
CLAVEAU Grégoir e
J E A N - B A P T I S T E Evarist e
GILBERT Edgar d

— 1 0 5 —
P H A R E S , FEUX E T BALISES
MM. THIÉBLEMONT Marceau, chef m é c a n i c i e n c o n -
tractuel
S A Ï B O U Joseph , gardie n d e p h a r e (Pointe Isère)
L É T A R D Gustave , » » ( S i n n a m a r y )
L A M A Julien , » » (Iracoubo )
C A B É R I A Adrien , guetteu r de vigie
M A C A X T A Y R a p h a ë l , guetteu r de vigie
POLICE DE CAYENNE
Police Générale
MM. J E A N N E N E Z E d m o n d , commissaire de police
L A V A U D J e a n , adjoin t a u commissair e d e polic e
Luc E u g è n e , b r i g a d i e r de 2 classe
e
M E L T É O R Albert , b r i g a d i e r d e 3 classe
e
Agents de 1 classe
re
MM. S É P H O Eudéïce
F R A N Ç O I S Alber t
L A N C Y Victori n
D E N E E F E m m a n u e l , agen t auxiliaire
Police Municipale
MM. JEANNENEZ E d m o n d , commissaire de police
F U R E T Louis , a d j u d a n t
SARMEZAN P r o s p e r , brigadie r
S I G E R Antoine , brigadie r
Agents de 1 classe
re
MM. AMPIGNY L o u i s
D I M A N C H E T h é o d u l e
C A T H E R I N E P i e r r e
M. PATIENT Murius, agent stagiaire
Agents auxiliaires
MM. NONONE H e r m é n é g i l d e
M A R M O T Valenli n
C A U S S A D E Josep h
P R I A N Biaise

— 1 0 6 -
Agents auxiliaires
MM. RÉGIS Léon
DÉSIR Camille
PAUILLAC Rigobert
F I R Z É Zulim a
M. P H I L I P P E Alexandre, p l a n t o n cycliste
M . V I R T O Uldaire, p l a n t o n
GARDES RURAUX
MM. S A M I N A D I N Joseph, A p p r o u a g u e
B E N T H Simplice , I r a c o u b o
H E N R I C K Albert , K a w
A M A R A N T H E Marius , Macouri a
S A U V E T Georges , Matour y
J E A N - L O U I S Augustin . Montsinér y
F R É D É R I C G é r a r d , Oyapo c
T U R A N T Silvestre , »
B I E N V E N U Paul , R é m i r e
P E R R I N E Joseph , »
C H A L U Emilien , R o u r a
H E N R I S T A L Raphaël , S i n n a m a r y
C A V A L I E R Rosal , T o n n é g r a n d e
PRISON DE CAYENNE
MM. N A B O Amélius, directeur-Gérant, gardien de
l classe
r e
B E R G R A V E Constant , g a r d i e n d e l classe
r e
R U F F I N E L Eugène , gardie n d e 2 classe
E
I N N O C E N T Louis, g a r d i e n auxiliair e
M
classe
lle P A N E L L E Adèle , g a r d i e n n e d e 3 E
Commission de surveillance de la prison
MM. Le Chef du Service Judiciaire
Le Maire de Cayenne.
D A R N A L , conseille r généra l
N . . . conseiller municipal
N . . . Un magistrat (désigné p a r le chef du
service judiciaire

- 1 0 7 -
M M . N . Président du Tribunal
Le chef du 1 b u r e a u du g o u v e r n e m a n t
e r
Le Directeur d e la P r i s o n
S E R V I C E d e la C O L O N I S A T I O N
MM. Désiré ADAM, ingénieur adjoint d e 3 classe,
E
chef du service
D E GRESLAN, adjoin t a u chef d u servic e
Mme Marie-Joseph DUFOURNIER, dactylographe a u x .
M I r è n e
lle
SOUQUI, dactylograph e auxiliair e
MM. Paulin STÉPHANT, comptable auxiliaire
T e l m o n Victor D U S E R R E , agent auxiliaire c h a r -
gé du Jardin d'Essais
VÉTÉRINAIRE
M. H e n r i SAINT-PRIX, vétérinaire adjoint d e 3 cl.
e
des colonies
S E R V I C E S A N I T A I R E
( D é c r e t d u 31 m a r s 1897)
M . TOURNIER O. $ s m é d e c i n lieutenant-colone l d e s
t r o u p e s coloniales, directeur d e la s a n t é .
H O P I T A L HOSPICE CIVIL
L'hôpital-hospice civil est u n établissement e n -
tretenu p a r la col, où sont s o i g n é s , les m a l a d e s
indigents, les vieillards, les infirmes et les i n c u r a -
bles d e s c o m m u n e s , c o n t r e remboursement. Le Ser-
vice local y envoie les i m m i g r a n t s m a l a d e s , d é p o u r -
vus de ressources e t y entretient en partie les alié-
nés et les enfants assistés.
Les particuliers peuvent s'y faire traiter à l e u r s
frais.
Un a r r ê t é d u 27 février 1909, porte r è g l e m e n t
intérieur de cet établissement

— 108 —
Personnel
M M . G I P P E T E t i e n n e , d o c t e u r e n m é d e c i n e ,
RIVIÉREZ Maurice, d o c t e u r e n m é d e c i n e
N d i r e c t e u r
T A L É S Raoul , é c o n o m e c o m p t a b l e d e 2 classe
e
A R R A S Charles, p h a r m a c i e n d e 5 classe
e
M A R I E - R O S E , écrivain , auxiliair e
F I S S I E R Félix , infirmier-majo r auxiliair e
M
classe
M E G R I S X O I R A n n a , sage-femm e d e lre
M
classe
L L E V I R G I L E Emilie , surveillant e d e 1re
M M C M E R C É S Elisca, » » » »
M
»
LLE H U L M A N J e a n n e » » 2e
M
»
1 , E D U C H A N G F H e r m i n i e » » 3 e
M «
M
B A R T H É L E M I Mathilde , » auxiliair e
MLLE C O U P R A P r o v i d e n c e » »
MME R H É N T François e » »
M M . P I E R R E - A L E X A N D R E R e n é , cuisinier-chef
M É D I U S Philistal , p l a n t o n .
La c o m m i s s i o n d e surveillance se c o m p o s e d e :
M M . Le maire de Cayenne ;
Deux conseillers généraux, à la désignation du
Conseil g é n é r a l ;
Le chef du service de santé ;
Le chef du 1 b u r e a u des b u r e a u x du G o u v e r -
E R
n e m e n t ;
Deux h a b i t a n t s notables désignés p a r le Gou-
v e r n e u r ;
Le m é d e c i n - d i r e c t e u r de l ' é t a b l i s s e m e n t ;
M M . G R A T I E N Emilio , Qi m e m b r e
P A G É S Y Charles ,
Z É P H I R Victor, m e m b r e adjoin t ;
D E S V I E U X , c o m m i s principa l de s b u r e a u x du
g o u v e r n e m e n t

— 109 -
L E P R O S E R I E D E L ' A C A R O U A N Y
MM. N , m é d e c i n directeur
H E R M E T Maurice , agen t c o m p t a b l e
Infirmières
M m e s D E S C H A M P S s œ u r B e r n a r d
D E M E U Z O I S s œ u r Marcellin
D E L M E R s œ u r St-Claire
GARDE SANITAIRE
M. MIRANDA Félix, garde sanitaire d e 1ère classe
IMPRIMERIE DU GOUVERNEMENT
Personnel
MM. RAYONNE Camille, agent h o r s classe, chef d e
service
FRANÇOIS Lucien , agen t h o r s cl., sou s chef
Compositeurs-typographes
MM. À L F R É P h i l é m o n , agent h o r s classe
QUINTIUS Joseph , agen t de 1re classe
J É R Ô M E E d g a r d , » »
TIMMARAYAH Alphonse , agen t d e 2 classe
e
V É R I D I Q U E André , agen t d e 3 classe
e
RHÉMY E m m a n u e l , » »
V É R O Victor , agen t d e 5 classe
e
S I R D E R Léo , agent d e 7e classe
MAZA Félix, a p p r e n t i
D U R B A N T Arsène , »
A D E L S O N Riffard, »
MIRZA. Albert , »
Pressiers
MM. BARTHÉLÉMY Gustave, agent d e 4 classe
e
S T A N I S L A S Alexandre , agen t d e 6 classe
e
MONDÉSIR Charles , a p p r e n t i
R É Q U I E R J o h a n n y , »

— 1 1 0 —
Relieurs
M M . A Y M O N E d o u a r d , agent h o r s classe
H É L È N E P a u l , agen t d e 2 classe
E
C É L E S T I N René , agen t d e 3 e classe
F L O R A N Charles , agen t d e 4 classe
e
M A C A N T A Y Max, agen t d e 7e classe
A D E N E T Adolphe , a p p r e n t i
V I T A L I N E Lucien , »
D É L É G U É DU SERVICE LOCAL
( a r r ê t é du 10 j a n v i e r 1922)
M . R I M A N E Félicien, c o m m i s principal de 1re classe,
chef d u b u r e a u des d o u a n e s à S t - L a u r e n t , d é -
légué et agent spécial du service local, chargé
de la tutelle administrative des tribus indigènes
de la région.
CONSEIL COLONIAL d'HYGIENE
MM. 0 . B E L L E V U E , conseiller général
B E A U R O Y , conseille r p r i v é .
Le Maire de la ville de Cayenne
Le chef du service de Santé
Le Médecin chargé de l'Institut d'Hygiène et
de Prophylaxie
Le D R I V I É R E Z
r
P A G É S Y . p h a r m a c i e n
Le chef du service des T r a v a u x publics
Le Vétérinaire du g o u v e r n e m e n t .
COMMISSION de la L E P R E
MM. Le Maire de Cayenne ou à défaut u n de ses
adjoints
Un Magistrat d u parquet
Un conseiller général
Un chef du b u r e a u des b u r e a u x du gouver-
m e n t
Un délégué d e la commission d'Hygiène.

— 111 —
COMMISSION PERMANENTE de la L E P R E
MM. Le chef du service de Santé
Deux m e m b r e s du conseil général
Le Médecin-directeur de l'Institut d'Hygiène
et de P r o p h y l a x i e , secrétaire
Les Médecins civils et militaires en service en
Guyane.
MEMRRES DES COMMISSIONS SANITAIRES
1 Circonscription
re
Cayenne, Matoury, Roura, Tonnégrande
Montsinéry, Macouria, Iles-du Salut
Le Maire d'une des c o m m u n e s comprises d a n s
la l circonscription,
r e
Le directeur du service m u n i c i p a l d'Hygiène
de la ville de Cayenne,
Un p h a r m a c i e n m a j o r des T r o u p e s coloniales,
Le vétérinaire du g o u v e r n e m e n t ,
Un c o n d u c t e u r des T r a v a u x publics
2 Circonscription . — Kourou
e
Le Maire de la c o m m u n e ,
L'instituteur, d i r e c t e u r de l'Ecole des G a r ç o n s
Le chef du c a m p de K o u r o u
Le c o m m i s des T . P . et Mines chargé de la
circonscription
3 Circonscription
e
Sinnamary — Iracoubo
Le Maire de S i n n a m a r y ou d'Iracoubo selon le
cas,
Le chef de Poste des D o u a n e s à S i n n a m a r y ,
Le c o m m i s des T . P. chargé de la c i r c o n s c r i p -
tion,
L'instituteur, d i r e c t e u r de l'Ecole des garçons
L'infirmier aide m é d e c i n

— 1 1 2 —
4 Circonscription . — Mana
e
Le Maire,
Le m é d e c i n de l'Assistance médicale de la
c o m m u n e ,
Le commis des T. P. chargé de la circonscrip-
tion. L'instituteur, directeur de l'Ecole des garçons
Le chef de poste de D o u a n e s
5 Circonscription
e
St-Laurent et St-Jean du Maroni
Le c o m m a n d a n t , Maire de St-Laurent,
Le chef du service médical de l'A. P . ,
Le P r o c u r e u r de la R é p u b l i q u e ,
Le délégué du service local
L'agent-voyer de la c o m m u n e
6 Circonscription
e
Oyapoc — Kaw — Approuague
Le Maire de la c o m m u n e où fonctionne la
Commission,
Le chef de Bureau ou de poste des D o u a n e s ,
Le c o m m i s des T. P . chargé d e la c i r c o n s c r i p -
tion,
L'instituteur, directeur de l'Ecole des garçons
L'infirmier a i d e - m é d e c i n
MÉDECIN DU SERVICE LOCAL
M. le docteur GIPPET Etienne, médecin civil, chargé
de la visite des fonctionnaires et de la prison.
ASSISTANCE PUBLIQUE
Un décret en date du 26 août 1881 a créé un
b u r e a u de bienfaisance d a n s la c o m m u n e de Cayen-
ne et a autorisé l'établissement éventuel des b u -
r e a u x de bienfaisance d a n s c h a c u n e des autres
c o m m u n e s de la colonie.



— 1 1 3 —
Un arrêté d u 7 février 1882 a réglé le fonction-
n e m e n t de la commission administrative des b u -
reaux de bienfaisance.
Un a r r ê t é du 11 m a i 1889 a p r o m u l g u é d a n s
la colonie le décret du 5 août 1879 relatif à la n o -
mination d e s m e m b r e s des commissions a d m i n i s -
tratives d e s hôpitaux, hospices et b u r e a u x de b i e n -
faisance.
Membres de la Commission administrative
du bureau de bienfaisance de Cayenne
MM. le Maire m e m b r e de droit, président
S . SAINDRKAU
J . R U F F I N E L
| conseillers municipaux
J . M . B E R L A N D
M. MARCHAND n o t a b l e s
Z . B E N J A M I N
CHAMBRE D'AGRICULTURE
(Arrêtés d e s 21 août 1896 et 22 novembre 1901)
M. VALETTE E m m a n u e l , président
M Veuve
me
G O S S E L I N , O.!), vice-président e
MM. D E V E Z Gabrie1, $ S O.Q ,O.ci
GRATIEN Emilio, P
S A I X T - P H L O U R Maurice
S A I N T - L O U I S ,
L O X Y Saint-Albin, cl
PRÉVÔT Georges
Le chef du service d e la colonisation
Le chef du service vétérinaire
N . . .
N . . .
Membres de droit
Le d é p u t é de la Guyane
Le d i r e c t e u r de la Banque
Secrétaire
M SACCHARIN, S a r a h
lle

— 114 —
CHAMBRE D E COMMERCE
La C h a m b r e de C o m m e r c e de la Guyane F r a n -
çaise a été créée p a r a r r ê t é du g o u v e r n e u r de la
Colonie du 9 m a i 1881 modifié p a r l'arrêté du 20
n o v e m b r e 1934
Bureau
MM, J . M . BERLÀND. $ S C d G, P r é s i d e n t
A . B O N N E T O N et V . R O L L U S Vice-Présidents
R. M. HILAIRE, S e c r é t a i r e - T r é s o r i e r
Membres
MM. O. B E L L E V U E MM. L. CASTEX ife
Ch. C L É A . F A N I E R
E . G R A T I E N 0 .J. S A I N T - C L A I R E
R . T H Ë O L A D E V . Z É P H I R
Membres Correspondants
à : St-Laurent du Maroni
MM. M. GOUGIS MM. P h . L E O - A G N O U
P . O R S I N I .J. P . R E N A U D
A . T A N O N
à Maria
: M. TORVIC
à Sinnamary : R . D E L A N N O N

à Kourou A. S A N I T E
à Régina : R . HITÏER
à Si-Georges de l ' O y a p o c : A . H I L A I R E
, E. Miroux
L . BASSIKRES S , Secrétaire Administratif
Membres de droits
MM. Le Député de la Guyane
Le Directeur de la B a n q u e de la Guyane
INSPECTION DES PHARMACIES
MM. Le chef du service de S a n t é
Le p h a r m a c i e n - m a j o r de l'Hôpital colonial
Le m é d e c i n - d i r e c t e u r de l'Institut d'Hygiène
COMMISSION DES MERCURIALES
MM. R É B A R D , conseiller général
B O N N E T O N , » »

— 115 —
COMMISSION DES MORUES
MM. 0 . B E L L E VUE,conseiller g é n é r a l
BEAUROY, conseiller privé
Le Maire de la ville de Cayenne
Le chef du service de Santé
Le Médecin chargé de l'Institut d'Hygiène e t
de P r o p h y l a x i e
L e D R I V I É R E Z
r
PAGES Y, p h a r m a c i e n
Le chef du service des T r a v a u x publics
Le Vétérinaire du g o u v e r n e m e n t .
B I B L I O T H È Q U E E T M U S É E
La Bibliothèque est ouverte au public : Tous
les j o u r s m ê m e fériés, le lundi excepté, de 17 à 20
h e u r e s — Tous les d i m a n c h e s , d e 8 h e u r e s à 11
heures, m ê m e lorsque ce d i m a n c h e coïncidera avec-
u n j o u r férié.
Bibliothécaire : M V
m e
v e Q U I N T R I E L A M O T H E Ga -
brielle.
Le m u s é e local est ouvert tous les jeudis, d i -
m a n c h e s d e 7 h e u r e s et demie à 11 heures et les
j o u r s d u c o u r r i e r toute la j o u r n é e .
C o n s e r v a t e u r : M. le D D E V E Z $, O.i*, O.M
R
CAISSE D ' E P A R G N E
La création a élé autorisée p a r décret du 7 d é -
c e m b r e 1867, p r o m u l g u é p a r a r r ê t é du 27 février
1868, n° 127, d u G o u v e r n e u r .
L a Caisse est a d m i n i s t r é e g r a t u i t e m e n t p a r u n
Conseil, c o m p o s é du Maire de la Ville, président,
et de 9 directeurs
Le personnel est c o m p o s é d'un caissier-comp-
table et d'une sous caissière
M c a i s s i e r - c o m p t a b l e
M W E I S C H A U P T , sous-caissière
L L E

— 116 —
Conseil des Directeurs
M M . le Maire, président
FANIER, vice-président
S A I N T E - C L A I R E , secrétaire général
J . - B . BOUYGUES, m e m b r e délégué du Con-
seil p r i v é .
G. CHARLERY, $ S m e m b r e délégué du Conseil
m u n i c i p a l
O. BELLEVU E » » »
M. JEAN-FRANÇOIS » » »
A. LECANTE, m e m b r e
M . A C H I L L E , »
D . LÉONÇO, »
Directeurs titulaires
M M . A . R E M Y MM. Ed. H E N R I O N ,
L . V E R N E T , J . RIMANE,
L . H É D E R , C . C L È ,

J. BERGER, E d . L Y N I O N ,
P. KAPEL,
Directeurs suppléants
M M R . BARTHÉLÉMY,
J . - M . BERLAND,
R . ROBO

— 117 —
BANQUE de la GUYANE
Direction
M . L A M E R Louis, C. d. G., d i r e c t e u r .
Administrateurs
MM. BEAUROY R o l a n d , ; CASTEX L o u i s , ^ ,
F A N I E R A l e x a n d r e ; Z È P H I R Victor.
Administrateurs suppléants
M M . C L É Charles : BONNETON Aimé
Censeurs
MM. Q U I N T R I E - L A M O T T E Henri, sous-chef de b u r e a u
des secrétariats g é n é r a u x des colonies, cen-
s e u r légal.
P R É V Ô T E r n e s t , notaire, c e n s e u r électif
T R É H I N E Mathurin, c e n s e u r s u p p l é a n t
Commissaire du Gouvernement
M . QUÉNARD Louis, C. d. G., trésorier-payeur
de la Guyane française
Personnel de la Banque de la Guyane
M M . L A M E R Louis, C . d. G., directeur
F L O R I D E H e r m a n n , sous-directeur
BRIAIS Ernest, caissier
L H U E R R E Louis, chef c o m p t a b l e
HARMOIS Jules, adjoint a u chef-comptable
N O T Léon e m p l o y é
H . de St-QUENTIN »
M Vve L . SANITE, d a m e employée
mes
BORY »
M
B E A U S I T E »
L E S
R O L L U S Agnès »
CLÉRY »
POLYCARPE »

M A R I L U S »
MM. P O L O N Y J e a n , p l a n t o n
EUTROPE R a y m o n d , planton-chauffeur

— 118 —
Succursale de Saint-Laurent-du-Maroni
M . B A R T H É L E M I Paul, chef de la Succursale
M Vve VOLMAR Léon, caissière
M E
M M . R. A Z U R , e m p l o y é
B A R T H É L E M I L U C »
S A D A S Michel, planto n
T R É S O R
M M . QUÉNARD Louis, C . d. G., trésorier-payeur
C H Â T E A U E d g a r d , p a y e u r de 2me classe
CIPRTANI J e a n , c o m m i s principal de 2e classe,
1er fondé de pouvoirs
ALEXANDRE R a y m o n d , c o m m i s principal de
2e classe
TASSÉA P i e r r e , c o m m i s principal de 3e classe,
2e fondé de pouvoirs
BAYLAC Raoul, commis principal de 3e classe,
caissier
M E S N I L Roger, commis principal d e 4e classe
R E B E L Alexandre, c o m m i s principal de 4e c l .
F A U R E P a u l , » » »
P A T E R N E L é o n , » » »
PINDARD Georges, c o m m i s de I r e classe.
Auxiliaires
M
A R R O W Enéide , aide c o m p t a b l e
m
e
s
E L O S E L Nelly
M
W E I S H A U P T Renée, e x p é d i t i o n n a i r e
L L T S
R A N D E L Mireille
L O D A Adèle, expéditionnaire
B E L L I N A Yvette, dactylographe
M M . V A L È R E Lucien, expéditionnaire
B I E R G E L o u i s
M I R C O V I T C H T T i m o h i r e , p l a n t o n concierge
T I M A R A Y A H A r m a n d
S A I N T - L A U R E N T
M M . V I L O , c o m m i s principal de 1re classe
p r é p o s é du T r é s o r

— 119 —
A G E N T S D E L A P E R C E P T I O N
M M . ALEXANDRE R a y m o n d , c o m m i s principal de
2e classe du Trésor, p e r c e p t e u r de la recette
m u n i c i p a l e des 1re et 2e circonscriptions
B U R O T H - D A P Louis, c o m m i s caissier
M I T H Guy , c o m m i s
W A C A P O U Victor, c o m m i s
CONSTANTIN Martial, c o m m i s
GASQUET Amédée, p o r t e u r de contraintes auxi-
liaire
D a n s les c o m m u n e s r u r a l e s , les fonctions de
p o r t e u r s de c o n t r a i n t e s sont remplies p a r les agents
de p o l i c e .
O F F I C E D U T O U R I S M E
L' « Union Guyanaise de P r o p a g a n d e » est u n
office de t o u r i s m e et de r e n s e i g n e m e n t s d o n t les
a t t r i b u t i o n s sont d é t e r m i n é e s c o m m e suit:
1°) traiter au m o y e n de conférences faites à
Cayenne ou d a n s les c o m m u n e s et d'articles insérés
dans la presse m é t r o p o l i t a i n e ou locale, des sujets
d'histoire, de géographie, de littérature, d ' e t h n o l o -
gie, des sciences naturelles, etc., se r a p p o r t a n t en
général a u x possessions coloniales de la F r a n c e et
plus p a r t i c u l i è r e m e n t à la Guyane ;
2°) r é u n i r toute d o c u m e n t a t i o n (livres, statiati-
ques, p h o t o g r a p h i e s , films, e t c . ) appelée à i n t é r e s -
ser ou à favoriser le t o u r i s m e local et d'entrer en
contact avec les organismes touristiques m é t r o p o -
litains ou é t r a n g e r s ;
3°) c o n c e n t r e r tous r e n s e i g n e m e n t s d ' o r d r e éco-
n o m i q u e p o u v a n t c o n t r i b u e r au d é v e l o p p e m e n t
général du p a y s ;
4°) assurer l'organisation et le fonctionnement
d'un magasin d'exposition et de venté, destiné à
faire c o n n a î t r e les ressources de la colonie ;

— 120 —
5° P r o c é d e r à la recherche des sites et m o n u -
m e n t s historiques, de p r o p o s e r leur classement et
les m o y e n s propres à en a s s u r e r la c o n s e r v a t i o n .
Sont m e m b r e s titulaires de droit de l'office :
Le Président du Conseil g é n é r a l ;
Le Maire de la ville de Cayenne :
Le P r é s i d e n t de la C h a m b r e de C o m m e r c e ;
Le Président de la C h a m b r e d'Agriculture;
Le Président de la Société « Les Amis du Livre »;
Le Chef du service des T r a v a u x publics;
Le Chef du service d'Enseignement.
Les autres membres sont :
M M . REAUROY Roland, négociant
BOUYGUES J . - B . , ^ , c o n t r ô l e u r des D o u a n e s
en retraite
CASTEX Louis, industriel
DEVEZ Gabriel, O . P , 0 . 3 , docteur e n m é d e -
c i n e .
F A N I E R Alexandre, directeur de la C d e Na-
I E
vigation F. T a n o n
KAPEL Paul, professeur au Collège
L U B I X Samuel, professeur de m u s i q u e ,
RAMRAUD Frédéric, négociant
SACCHARIN Philippe, avocat-avoué
SOPHIE Ulrich, instituteur
GAILLARD A n d r é , commis de l classe des b u -
re
reaux du G o u v e r n e m e n t
Secrétaire-administratif
M GIPPET Alice, dactylographe h o r s classe
m e
AGENT-VOYER
M . M I L L I E N N E Georges

— 121 —
S E R V I C E D U C U L T E
C A Y E N N E : préfecture apostolique depuis l'année
1731 a été érigée en Vicariat en l'année 1933 par le S o u -
verain Pontife, le pape Pie XI.
Monseigneur P . GOURTAY, né dans le diocèse de
Quimper, nommé premier évêque de Cayenne, a été sacré
à Quimper le 25 mars 1933 et a pris possession du Vica-

riat apostolique le 2 6 Septembre 1933.
L'Eglise Saint-Sauveur de Cayenne, devenue Cathé-
drale a été consacrée le 9 novembre 1934.
* —
C L E R G É DE LA GUYANE
A Cayenne: R.R,P.P. F O R T , HUSSEAU , B A R B O T I N .
A St-Laurent : p. ESNAULT ; p. L E C O P
A Rémire : p. M O E L O A Tonale : p. P U E L
A Sinnamary: p. L E R O Y A Iracoubo: p. N
A Mana: p, MAGRAS A P . l : p. M I C H E L
A Oyapoc : p. BESSAC A Régina : p. G U I N A R D
A Approuague: p. D I D I E R A Roura : p. C H A R N E A U
En congé : p. R E N A U L T ; p. LAMENDOUR.

— 1 2 2 -
TROUPES COLONIALES
I N F A N T E R I E
Le Bataillon Mixte de la Guyane, d o n t la Por-
tion Centrale est à Cayenne, fait partie des Troupes
du G r o u p e des Antilles, dont le C o m m a n d e m e n t et
les Services sont à F o r t - d e - F r a n c e ( M a r t i n i q u e ) .
Colonel C o m m a n d a n t S u p é r i e u r des T r o u p e s :
Colonel BOURDEAU O .
Etat-Major du Bataillon
Chef d e Bataillon : C o m m a n d a n t B O F F O .
Officier-Payeur : L i e u t e n a n t GOMBAUD-SAIN-
TONGE
Officier chargé du Recrutement et Sous-Ordon-
n a t e u r des Dépenses : L i e u t e n a n t MULLER
Sous-Officier adjoint : Adjudant-Chef FREIDEL (M)
Ce Bataillon c o m p r e n d deux C o m p a g n i e s :
1°. Compagnie Mixte du Bataillon de la
Guyane.
2°. C o m p a g n i e de Tirailleurs Sénégalais de
l'Inini
Compagnie Mixte
Portion Centrale : Cayenne
Capitaine H U E T § j , C o m m a n d a n t la Com-
pagnie
Détachement de Saint-Jean
L i e u t e n a n t D E CAUNAC D E LANZAC, C o m m a n d a n t
le D é t a c h e m e n t
Détachement Crique-Anguille
Sergent LANCET, C o m m a n d a n t le Détachement.
Compagnie de Tirailleurs Sénégalais de l'Inini
P o r t i o n Centrale : Saut Tigre
Capitaine JOURDAN, C o m m a n d a n t la Com-
pagnie

— 1 2 3 —
Détachement de Crique Anguille
Lieutenant FOURNIER, C o m m a n d a n t le D é t a c h e -
ment.
Détachement de Saut Vata
Lieutenant BASSAGNAUD, C o m m a n d a n t le D é t a -
chement.
G E N D A R M E R I E D E L A G U Y A N E
Cayenne
M M . M I R A N D E - I R É , lieutenant c o m m a n d a n t le Déta-
c h e m e n t
CHICORP, M M . , C. D. G., adjudant comptable
en c o n g é .
CHABREFY, m a r é c h a l des logis chef, secrétaire
BAUER, MM., G. D. H., adjudant c o m m a n d a n t les
brigades, e n congé
GUYONET, MM., m a r é c h a l des logis chef
BATAILLEY, MM., m a r é c h a l des logis chef
BRESSON, MM., C D. G. g e n d a r m e
BERTRAND »
SCHOPFER »
H E R V E L , »
H E N R Y , »
LABATUT »
LACOSTE, »

POUSTIS., »
M I Q U E L »
BOISSON » en congé
ROGER, » »
T R É P O S , » »
L A L L E M A N D » »

RATEL, g e n d a r m e chargé de lu section des l i -
bérés
Pointe Macouria
M M . VARLET, g e n d a r m e c o m m a n d a n t le poste
M A T H E L I N »

— 1 2 4 —
Kourou
M M . BELLOCQ, g e n d a r m e c o m m a n d a n t le poste
DUPEYRON »
Sinnamary
M M . M I G N O T , m a r é c h a l de s logis chef, c o m m a n d a n t
la brigade
C O R D O N N I E R g e n d a r m e
L É O T A R D I » e n cong é
Mana
M M . FRANÇOIS, MM., C. D. G., g e n d a r m e
CHAGNEAU »
RENOUE, »

Saint-Laurent
M M . FAURIE, Maréchal des logis chef, c o m m a n d a n t
la b r i g a d e
M M . L A L A N N E M M . , g e n d a r m e
AMOUROUX, g e n d a r m e
D E R I O T , »
Régina
M M . CARRERE-BORIE, g e n d a r m e c o m m a n d a n t le poste
MIGUET »
Saint-Georges
M M . HODOUL, m a r é c h a l des logis chef, comman-
d a n t le poste
BIENTZ, MM., maréchal des logis
BOUÉE, g e r d a r m e
L A V A U D , » en c o n g é
Territoire de L'Inini
Placer P. I
M M . RONSIN, M M . , C. D. G . , m a r é c h a l des logis chef
c o m m a n d a n t le poste e n congé
MOREL, M M . , g e n d a r m e
ROY, MM., C. D. G., »
DESFORGES, »

— 125 —
Sainl-Élte
HUMBERT, M M . , m a r é c h a l des logis chef, c o m -
m a n d a n t le poste
JOLLY, g e n d a r m e
LONGERAY » en congé
SERVICE DE SANTÉ DES T R O U P E S COLONIALES
C A Y E N N E
M M . TOURNIER, o. m é d e c i n l i e u t e n a n t - c o l o n e l ,
chef du service de Santé, médecin-chef de
l'Hôpital c o l o n i a l .
A U L E Z Y , m é d e c i n capitaine, médecin résident
de l'Hôpital colonial.
BERNY, médecin capitaine, directeur de l'Ins-
titut d'hygiène.
NICOLAS, m é d e c i n lieutenant, médecin du P é -
nitencier de C a y e n n e .
KERHARO, p h a r m a c i e n lieutenant, Hôpital colo-
nial .
S A I N T - L A U R E N T - D U - M A R O N I
M M . BERNARDIN, médecin c o m m a n d a n t , médecin-
chef de l'Hôpital p é n i t e n t i a i r e .
P E U DUVALLON, médecin capitaine, Adminis-
tration p é n i t e n t i a i r e .
PERRO, médecin capitaine, Administration p é -
n i t e n t i a i r e .
TEITGEX, médecin lieutenant, Administration
p é n i t e n t i a i r e .
D E W W A N N I E U X , p h a r m a c i e n capitaine, P h a r m a -
cie de l'Administration p é n i t e n t i a i r e .
L E BOUDER, p h a r m a c i e n lieutenant, Pharmacie
de l'Hôpital p é n i t e n t i a i r e .
I L E S D U S A L U T
M. FITOUSSI, m é d e c i n capitaine, m é d e c i n de l'Ad-
ministration p é n i t e n t i a i r e .

— 126 —
S A I N T - J E A N - D U - M A R O N I
M . PLANCHARD, médecin capitaine, médecin-chef
de l'Ambulance p é n i t e n t i a i r e .
T E R R I T O I R E D E L ' I N I N I
M . L E MlNOR, m é d e c i n lieutenant , médecin-chef
du Poste du Saut-Tigre.
M É D E C I N S C I V I L S
C A Y E N N E
M M . le docteur GIPPET, Etienne Hospice civil
» RIVIÉREZ Maurice, Hospice civil
» RIVIÉREZ Etienne, Assistance médi-
cale des c o m m u n e s s u b u r b a i n e s .
» BARRAT, Assistance médicale des
c o m m u n e s de la route coloniale n° 1
» DEVEZ Gabriel, O . l l , O . O , retraité.
P H A R M A C I E N S C I V I L S
C A Y E N N E
M M . BELBÈZE M M . BENJAMIN
HUMBERT M I C H É L Y
PAGÉSY BACULARD

S A I N T - L A U R E N T - D U - M A R O N I
M . M I L L I E N M l l e PAGÉSY
D E N T I S T E S
C A Y E N N E
M . PACHÉCO M . FRESLON

— 127 —
A D M I N I S T R A T I O N P É N I T E N T I A I R E
P e r s o n n e l organisé p a r l e s D é c r e t s des 7 février 1912,
25 s e p t e m b r e 1920, 5 mars 1926, 20 a o û t 1927, 6 juin 1928,
24 n o v e m b r e 1929 et 13 m a r s 1933.
M V A L E N T - F A L A N D R Y J e a n - L o u i s , M M . , C. D. G.,
directeur de l'Administration pénitentiaire.
M . BERNARD Henri, sous-directeur d e l'Admi-
nistration p é n i t e n t i a i r e .
Chefs de Bureau de 1 classe
re
M M . BOUVIER C l a u d e , C.D.G.
SONTAG Médéric
ATTULY E t i e n n e .
Chefs de Bureaux de 2 classe
me
M M . MERCIER R e n é ,
FONQUERNIE J e a n , MM., C. D. G.
Chef de bureau de 3 classe
me
M . V I N C E N T - C U A Z , M M . , C. D. G.
Chefs de bureaux de 4 classe
me
M M . SAUVÉE A d r i e n , M M .
B A R B É Marcel
Sous-Chefs de Bureau de 1 classe
re
M M . CHARLES-SERVATS, M a u r i l
L O G E R Georges, C. D. G.
D E L M A S Alfred
L U C I A N I Marius
LIMOUZE L u c i e n , M M . , C. D. G.
CLÉOSTRATE Georges
Commis principaux de 1 classe
re
M M . MARCANGÉLI D o m i n i q u e
A L C I D E J o s e p h , MM., G. D. G.
FALCOZ
F e r n a n d , M M . , C. D. G.
UBAUD A l b e r t
SOLEILLANT A r m a n d , M M . , C. D. G.

— 1 2 8 —
Commis principaux de 1 classe
re
M M . V I E U J u s t i n , MM., C. D. G.
CLERGUES F e r n a n d , MM., C. D. G.
CALENDINI Noël
R É A U X A r m a n d , $ s c. n. G.
DEYZAC
H e n r i , c. D. G.
GUILLAUME
E r n e s t , MM., C. D. G.
Commis principaux de 2 classe
me
M M . GUIOMAR Charles, M M . , C. D. G.
REGIMBAUD Victor, MM., C. D. G.
Commis principal de 3 classe
M E
M . CARLIER Georges, MM. , C. D. G.
Commis principaux de 4 classe
m e
M M . BERTRAND Ignace, MM. , C. D . G.
D U P U I S F e r n a n d , C. D. G
Commis de 1 classe
re
M M . DARCHE Désiré, M M . , C. D. G.
GÉRARD Georges, M M . , C. D. G.
TRABYS B o n a v e n t u r e , M M . , C. D. G.
B OUNI C J o s e p h , M M . , G. D. G.
VALÉRY J a c q u e s
M I C H E L Jules
JAFFART Oscar
VAXELAIRE Marcel MM., c. D. G.
MASSE A l p h o n s e
A R L I N Sadi, C. D. G.
FINOCCHI
Gaston, MM. , C. D. G
P A R I Z E E r n e s t , M M .
BALASNAM
Emile
GAUNTLEY W i l l i a m , c. D. G.
PÉRALDI
Marc
JÉGOUSSE J e a n
R E I N E T T E P r o s p e r , MM., c. D. G,
ROUSSEAU E u g è n e , c. D. G.
LECARPENTIER Roger, c. D. G.



— 129 —
Commis de 2 classe
E
M M . ANTONIOTTi Etienne
HENNART JUleS
TINQUIER Charles, MM., C. D. G.
Commis de 3 classe
me
MM. HERBET E u g è n e
GALLOIS P i e r r e ,
Conducteurs des Travaux
M M . PERRIN Anselme, c o n d u c t e u r principal de 1re
classe
LHUERRE Camille, c o n d u c t e u r de 2 classe
e
Commis des Travaux
M M . GAZELLES E d m o n d , c o m m i s de 1 classe
re
LAFON Léonce, commis de 2 classe
E
SOUBIGOU Maurice, c o m m i s de 4 classe
e
Interprète
M . DJEBBARI Salah, interprète principal de 3 cl.
e
Ingénieurs d'agronomie coloniale
M M . NEME Marcel, ingénieur adjoint de l classe
r e
des T r a v a u x d'Agriculture des Colonies.
BAYLE Charles, ingénieur adjoint de 3 classe
e
DESCRAQUES Max, ingénieur adjoint de 3 cl.
e

— 1 3 0 —
CORPS MILITAIRE DES SURVEILLANTS
Ce c o r p s , réorganisé par d é c r e t d e s 20 n o v e m b r e 1867,
10 s e p t e m b r e 1918, 13 mars 1933 et 20 n o v e m b r e 1934, à
p o u r attribution la g a r d e et la s u r v e i l l a n c e d e s c o n d a m n é s
t r a n s p o r t é s aux c o l o n i e s . Il est p l a c é s o u s l'autorité s u p é -
rieure du Directeur d e l'administration p é n i t e n t i a i r e et s o u -
m i s , d a n s c h a q u e é t a b l i s s e m e n t , aux o r d r e s d u c o m m a n -
d a n t .
Surveillants principaux
MM. P i e r r e Léonin,
Bergeas Orner, M M . ,
Battini J e a n , M M .
P i n e a u J e a n
Pasqualini Jean, M M .
Surveillants chef de 1 classe
re
MM. Marchand Victor, MM.
Bartholi J e a n - P a u l - E m i l e , MM., C. D . G.
Coffi Félix. MM. C. D . G .
Elie Alexandre, C. D . G .
Honel Etienne
Cussatlegras Antoine, M M . , C . D . G.
S a b a G o n t r a n d
Goguet Charles, MM.
Buchon Auguste
Mannoni .Antoine, C. D. G.
L e m a r c h a n d A n d r é , MM,
P a r d i n i Ange, MM., C. D. G.
Surveillants chef de 2 classe
e
MM. Pages Marcel
Xambili J o s e p h
L o u b é Louis, M M .
Flotat Roger
E c h a r d Julien,C. D. G.
Malfatti Jean, C. D. G.
Battesti Dominique, C. D. G.
L a b a r r e Charles
Martineau Georges
Geoffroy G é r a r d
Texier Alexandre

— 131 —
Surveillants de 1 classe
re
MM.
MM.
Manceau P i e r r e , MM.
Bourguet Marie, MM.
Duffau Adolphe, MM.
Fiuocchi M., MM. C. D . G
Dogliotti Emile,
Muglioni P i e r r e
Graziani Ange. MM.
Boutrin Victor
Henry P i e r r e , MM.
Lastenet J e a n . MM.
P i n a r d Emile, MM., C. D. G. Chavasse René, MM.
Leca F.-F. MM . c, D. G.
Poli Nonce
Rognoni P i e r r e
Simon Jean
Oltomani Tobiole, MM. Palus Pierre, c. D . G .
Chaigneau H. MM., C. D.G. Vallecalle Pierre
d é m e n t i Paul, MM.
Giuliani S. C. D . G .
Le Guennec J e a n
Ollivier Léopold
Devilléger J-B. MM. C. D. G. Gaspari Camille
Piétri Achille
Mounier Henri
Dassié H u b e r t
Gatineau Eugène
Le Gras Louis
Macari Victor, C. D. G;.
Sardin Léon, c. D G.
Cambotti F r a n ç o i s
Brandon Charles. MM,
Bettinelli Jean-Baptiste
Cyrus Louis, c. D . G .
Pal mot Jean
Leca F . M M . , C. D . G.
Lespine-Papin Georges
Pinelli Ange, c. n . G .
Cariou Léon
Doncarli Marc MM.
Bretin Paul, c. n. G.
Vincent Léon, c. n. g. Gorde Alexandre
Bachetti Joseph, e D. G . Magnan Eugène
Chaslrusse J. MM., C. n. G. Kerdelhué Louis
Marteuill François
Bénigni P i e r r e
Santoni Perrin, MM .
Pochet Cyrille
Giroud Georges
D e r m o n s i r Marie
Poumarat E., MM. C. n. c. Le Reste Paul
Naud Roger
Charles-François Yvanès
Genest Sylvain. MM.
Moreau Gérard
Gambotti D o m i n i q u e
Bodel Marcel
Gay Joseph
B r a n d a m a n t i Charles
Estorc J e a n
Bruzi Louis
Delrez E. MM., C. D . G . Orsini Paul, c. D . G.
Lafuste Maurice, MM.
A n d r e w Louis
Mathieu Ignacs, c . D . G . Arrighi Joseph

— 132 —
MM.
MM.
Godu Olivier
Nicolnï Joseph
Ganière Léonce
Muzi Dominique
Murati Sylvestre
Boëgler E m i l e , c. D. G.
B a r r a u d Raphaël, C. D. G . Biondi Louis
Roussel Georges
Le Dauphin Joachim
Maldidier Marcel, c. D. G Nicola
.
s Auguste
Morin Jules
Le Gal Yvon
Camille Roger
Blache Louis, c D. G.
L a b o r d e Maurice
Fa ni Camille
Péretti Luc
Bouchet Louis
Burban Louis
Baccelli T h o m a s
Tilly Joseph
Olivier R e n é
Roux Léopold, C. D. G. Vincent Charles J e a n
Pasquier Adrien
Collomp Raoul
Ouilici Paul
Hùchet Henri
Pagni E u g è n e
Buchon A r m a n d
Chartron Th._ C. D.G.
Doridant Albert
Boyer René
Simon Louis
Le Meur Joseph
Boccheciampe Ange
Asope Christian
Surveillants de 2 classe
e
MM. MM.
Lematte Raoul
G o u r o u Noël
Derobinson William
Rarrazza J e a n
Violleau Adelin
Bartoli Antoine
Nau Jean
Nicolini Emile
Nicolaï Augustin
Albertini Paul. c. D. G.
Rony Henri, c. n . G
Dalissier Marcel
Cargueray Victor
Roux R e n é
Papot Roger
R a m o n François
Magnant Roger, MM. C.D.G. Rochut Roger
Barthélémy F . , c. D. G.
Corlési Philippe
Naireau X., MM., G. D.
Rillaud Joseph
Vincent Louis
T a n g r e Marcel
Santoni Joseph
Dasuerre Aristide
A g s t i n i Ange, c. D. G.
L h o m m e René
Muriani Mathieu, c. D . G . P e r r o t Jean

— 133 —
MM.
MM.
Giacinti Mathieu
Laurenzi D o m i n i q u e
B a r r o n Georges
Castiglioni Raoul
Gesret Maurice
Rolland Louis
G o n d o n Henri
Cadio Pierre
Boisseau Louis
Gagne Joseph
Courdy Alfred
Cristien Adrien
Giacometti Joseph
D u r a u d e Antonin
F e r r a n d R a y m o n d
Guillo J e a n
Bourlot Joseph
Grangnic Léon
Dorothée René
Contini Henri, c. D. G.
Corleau Vincent, c. D. G. T h o m a s Louis
F a l q u e r h o Charles
Le Roy Joseph
Boucherie Camille
Périnet E u g è n e , c. D . G .
Vincent A n d r é
Bourdet Marcel
Le N e u r è s Léon
Boucherie Marcel
Pozzo-di-Borgo Ange
Boulaud Roger
Ettori Paul
Le Meste Malhurin
Le Hen Joseph
Viguier Maurice
Kerlir Charles
Lefèvre E d m o n d
Moigno F r a n ç o i s
l i a u m a n n Louis
Le F o u l e r Pierre
Franceschi Antoine
Biaggi Mathieu
Guglielmi Antoine
Acquaviva David
F r a n ç o i s R é m y
Guérinet William
Albertini Pierre
Duhem H e n r i
Roy Frédéric
Paccioni Charles
Bedel Hilaire
Santoni Titus
Colonna Aurèle
Senac E t i e n n e
Boeta E d o u a r d
Acquatella Antoine
Guidi Antoine
Albertini Don Pierre
Bartoli Toussaint
Casablanca Pierre
Maréchal Camille
Dessant René
P a r s e m a i n L é o n a r d , MM.
Noceto P a u l
Rebecchi Ours
Coratini T a d é e
Nuez H e n r i
Ruinet Louis
Autreux Victor
Collomb Henri
Bertoncini David
David Désiré
B o n n e a u Marcel
Nicolaï Charles, c. D. G. Battini Marc

— 134 -
MM.
MM.
Kulin Robert, c. D. G . Bau Marcel
Germain Albert
Césari Jean
Second! Paul
Perini Joseph
Le Discot J e a n
Santoni Antoine
A n t o n i n i A n d r é
Antolini J e a n
Tilly F r a n ç o i s
Filippini Félix
Surveillants de 3 classe
e
MM.
MM.
Santini J o s e p h , C. D.
Lançon Henri
Muracciole D o n i n i q u e Basque P i e r r e
Le Meudcc Jean
Doumeng Marcel
Albertini Ambroise
Cariotti J e a n
Courdy Guillaume
Radil Grégoire
Devauchelle R a y m o n d Poggi Ange
Bardin Michel, c. D. G. S a i n t e m è m e Lucien
Désir Charles
Louison Gabriel, M M .
P o u p a Gabriel
Lastel Zéphirin, M M .
P o u l a n g y Marie
Giorgi Pierre
L e r q u e m a i n Marcel
Domenger Jean
N a u Auguste
Duvivier Henri, c. D .
Olméta Bernard
L a b b é Albert
Camilli Jean
Kerdeîhué E u g è n e
Boccheciampe Jean
Trevidic Joseph
Niénat Justin
Guyonvarch F r a n ç o i s
Pozzo-di Borgo Pierre
Jaillet Gaston
Santoni Ange
Durepaire René
P a n t a n a c c e Gustave
Masson Marie
Convert Georges
Eigner E r n e s t
Balbuéno Luis
B o u r d a t Louis
Le Dain Joseph
Couy Henri
Santoni Salomon
Laroze P a u l
Pierson Léopold
Malmassari Joseph
Bartoli Manéta,c.n.G.,MM. Busser Eugène
Mondoloni Marc
Luciani Charles
P é d i b a t Georges
Clanet A n d r é
Voglimacci-Stéphanopoli Antona Jean-Baptiste

— 135 —
Montinéri Ange
Garnier Jules
Ottavy Jean
Fleury Antoine, C. D. G.
Roos Jean, C. D. G.
Leclerq P i e r r e
F o u b e r t Maurice, MM.
J u l i e n n e R a y m o n d
Debiève Albert
Rat Henri
H e d b e r t Aimé
Balcaen F r a n ç o i s
Martinet Gaston
Réginensi J o s e p h
Piétri Antoine
Sarthe J e a n
Boursignon Adrien
Pontaillier J o s e p h
Deduytsche N u m a
Sart Octave
Michels Louis
Comby Roger
Judick G o n t r a n , MM.
Morizur P i e r r e
P a d o v a n i Ignace
Momas Roger
Vincent Charles-François Vincint-Cuaz F e r n a n d
Buchaillard Henri
Poggi F r a n ç o i s

— 1 3 6 —
LISTE CHRONOLOGIQUE
De tons les gouverneurs en titre et par intérim qui te sont succédé
depuis l'année 1644 jusqu'à l'année 1922.
I BRETIGNY (messire. Charles Poucet, seigneur de),
possesseur du quint de toutes les terres situées
aux Indes occidentales, entre les rivières des
Amazones et de l'Orénoque, gouverneur et
lieutenant général, pour le r o i , dans lesdits
pays, débarque à Càyènne le 4 mars 1 6 4 4 , et
périt, de la main des naturels, eu mai on juin 1645.
Les colons, sans chef, abandonnent le pays ou se dispersent.
LAFORET, chef D'un détachement venu pour ren-
forcer Bretigny, arrive en novembre, et périt
aussi, de la main des Indiens, avec son monde, en déc. 1 6 4 5 .
La colonie entièrement abandonnée jusqu'au 2 1 mars 1652.
NAVARE ( le sieur de ), sergent, expédié par les
associés de la compagnie du Cap de Nord, avec
un détachement, s'établit à Cépérou et s'y
maintient jusqu'au 3o sept. 1652.
2 BRAGELONE ( 1 ) ( messire de), un des seigneurs
propriétaires du sol et intéressé dans la com-
pagnie dite de Terre-Ferme de l'Amérique ou
France équinoxiale, premier directeur dans la
colonie, la dirige, de concert avec les autres
seigneurs, jusqu'à l'abandon du pays, par suite
DES attaques DES Indiens, le 27 DÉC. 1653.
La colonie sans habitants jusque dans les premiers mois de 1654.
SPRANGER, chef d'un parti hollandais, chassé DU
Brésil vers la fin de 1653, s'établit sans obstacle
au fort abandonné de Cépérou, et obtient, de
la compagnie D'Ostende, le titre de chef DE la
colonie, qu'il dirige jusqu'À sa CAPITULATION
avec MM. de Tracy et de la B a r r e , le 15 Mai 1664.
( l ) l e commandement de cette expédition avait été confié, par le roi et la compagnie
an marquis de Royville; mais ses coassociés l'assassinèrent dans la traveraée C'est pour
cala qu'on ne le fait point figurer dans cette liste, puisqu'il ne mit point le pied a
Cayenne. m. de bragelone y figure parce qu'il était le premier des seigneurs et avait la
qualité de premier directeur, mais son autorité était subordonnée à celle d'un conseil des
seigneurs associés qui se trouvaient à Cayenne

- 137 -
3 LA BARRE (Antoine Lefébure, seigneur de), fondé
de la procuration générale de MM. de la com-
pagnie de la France équinoxiale, gouverneur
de Cayenne et province de Guyane, du jour de
la capitulation des Hollandais jusqu'à son départ
pour la Martinique, en juin 1665.
NOEI. (Antoine, escuyer, seigneur de Noël et de la
Trompe-d'Or, messire de), ci-devant mestre de
camp , prend possession réelle et actuelle des
terres fermes de l'Amérique, accordées par
S. M. à la compagnie des Indes o c c i d e n t a l , et
fait construire un fort à l'embouchure de la
rivièr; de Sinnamary , dont il prend le com
mandement, jusqu'au 8 sept. 1665.
LÉZY (Cyprien Lefébure, seigneur de), gouverneur
de Cayenne et province de Guyane , pour i;t
compagnie des Indes occidentales, en l'absence
de son frère, M . de la Barre, jusqu'au 23 sept, 1667.
PRISE ET RAVAGE de la colonie, le 23 septembre 1 6 6 7 , par les
Anglais, sons les ordres du chevalier Harman, qui l'abandonne le 8
octobre 1667 .
Le père MORELLET, jésuite, curé de Cayenne.
réfugié dans les bois pendant l'occupation des
Anglais, rallie les débris épars de la colonie et
la dirige jusqu'au retour de M. de Lézy, qui
avait été à Surinam, puis à la Martinique, d'où
il revient en déc. 1667.
LÉZY (Cyprien Lefébure , seigneur de), gouverneur
en l'absence de M. de la B a r r e , titulaire, com-
mande jusque vers le milieu de 1668.
LA BARRE (Antoine Lefébure, seigneur de), con-
seiller du roi en ses conseils, son lieutenant
général au gouvernement des îles et terre
terme de l'Amérique, fondé de la procuration
générale et spéciale de MM. de la compagnie
des Indes occidentales, gouverneur de Cayenne
et province de Guyane jusqu'en 1 6 7 0 .
LÉZY (Cyprien Lefébure, seigneur de), comman-
dant , pour le roi et la compagnie , jusqu'en
1670, prend alors le titre de gouverneur pour
le R o i , jusqu'à la prise de la colonie par les
Hollandais en mai 1676.

— 138 —
PRISE de la colonie par les Hollandais, tout les ordres Je l'amiral
Binkes, le 5 mai 1676.
REPRISE de la colonie, par l'amiral comte d'Estrée, le 20 décembre
1676 (1).
LÉZY (Cyprien Lefébure, seigneur de), gouverneur
après la remise, commande jusqu'en mars 1679.
FEROLLES (Pierre-Eléonore, marquis, seigneur de la
ville de ) , lieutenant de roi, commandant, pour
le r o i , dans l'île de Cayenne et terre ferme de
l'Amérique , jusqu'en oct. 1684.
5 SAINTE-MARTHE (le chevalier de), gouverneur
jusque vers le milieu de l'année 1687.
FEROLLES (Pierre-Eléonore, marquis, seigneur de la
ville de), lieutenant de roi et commandant
jusqu'à la fin de 1687 ou le milieu de 1688.
6 LA BARRE (François Lefébure, chevalier, seigneur
de ) , gouverneur , pour le r o i , de l'île de
Cayenne et terre ferme de l'Amérique, jusqu'en janv. 1691
7 FEROLLES (Pierre-Eléonore, marquis, seigneur de
la ville de ), gouverneur jusqu'en 1700.
D'ORVILLIERS ( Remi Guillouet, seigneur ) , lieute-
nant de roi et commandant, en l'absence du
gouverneur , jusqu'à la fin de 1701.
FEROLLES(Pierre-Éléonore, marquis, seigneur de la
ville de), gouverneur de Cayenne et terre ferme,
lieutenant général, pour S. M., des îles et terre
ferme de l'Amérique , de retour , commande
jusqu'à sa mort, le 5 août 1705
RIONVILLE (Antoine de Querci, chevalier, seigneur
de), major, commandant, pour le roi, jusqu'au 15 sep. 1706
D'ORVILLIERS (Remi), gouverneur, pour le
roi, jusqu'en juill. 1713.
GRANDVILLE ( Pierre de Morthon, seigneur de Lan-
mière et de) , lieutenant de r o i , commandant,
pour le r o i , jusqu'au 7 sept. 1716.
(t) Louis XIV, qui consacrait par des m é d a i l l e s évenemeuts glorieux de son règne,
en fit frapper une au sujet de cette reprise de Cayenne. On voit, sur cette médaille, Neptune
ténant de la main droite son trident levé contre un fort et de la main gauche un stands ni
semé de fleurs de lis. Les mots de la légende sont BATAvis caSis; ceux dE l'exergue. Cavanas
« a c e m » A T » , 1676. Cette médaille se voit a Paris, à la Monnaie des médaille,, où elle se vend
3 francs ( en cuivre ).

— 139 -
, D ' O R V I L L I E R S ( i ) , fils du précédent (Claude de
Guillouet, seigneur), capitaine de frégate, gouver-
neur, pour le r o i , jusqu'en déc. 1720.
LA MOXTK-AIGROIS (François, seigneur de), lieute-
nant de vaisseau, major et commandant, pour le
roi ( le gouverneur étant en France ) , jusqu'à la
fin de 1722
D ' O R V I L L I E R S ( Claude, etc. ) , de r e t o u r , gou-
verne jusqu'en sept. 1729.
CHARANVILLER ( Michel Narschalek , sieur de ) , en-
seigne de vaisseau , lieutenant de roi et com-
mandant, pour S . M . , jusqu'en juin 1730.
D'ORVILLIERS (Gilbert Guillouet, seigneur), major,
commandant, pour le r o i , jusqu'au 2 août 1730
10 L A M I R A N D E ( Henri Dussault, seigneur de ) ,
capitaine de frégate, gouverneur, pour le r o i ,
jusqu'à sa m o r t , le 3o août 1736
GRENAY (Henri de Poilvillain, baron de), lieute-
nant de r o i , commandant, pour S. M . , jusqu'à
sa m o r t , en déc. 1736
O'ORVILLIERS (Gilbert,etc.), major, commandant,
pour S. M . , jusqu'au 9 juill. 1738.
11 C H A T E A U G U E ( Antoine Lemoyne, écurer, sei-
gneur de ) , gouverneur, pour le roi, depuis le
y juillet 1738 jusqu'à son départ pour France
oit il fouissait toujours de son titre ) , qui eut
lieu en juin 1743.
12 D ' O R V I L L I E R S (Gilbert), lieutenant de r o i ,
commande en sa qualité jusqu'au 27 novembre
1749, jour où il est reconnu gouverneur; il fait
une absence en juin 1 7 5 1 .
DUNEZAT (Jean- Baptiste-Hyacinthe de Saint-Michel),
major , commande , en l'absence du gouver-
neur, jusqu'en mai 1 7 5 2 .
D ' O R V I L L I E R S ( Gilbert) , de r e t o u r , gouverne
encore et fait une nouvelle absence en juill. 1753
(I) An commencement de 1716, le roi nomma à la place de gouverneur de la Guyane
la chevalier de Béthume, qui se désista de cette place et ne vint pas à Cayenne. C'est pour
cette raison qu'on ne l'a pas porte au nombre des gouverneurs, quoique sa nomination
se trouve dans les registres de la cour supérieure.

— 1 4 0 —
D U N E Z A T (Jean-Baptiste), lieutenant de roi,
c o m m a n d e j u s q u ' e n
avril 1757.
D'ORVILLIERS (Gilbert), d e retour, g o u v e r n e
jusqu'à son rappel, e n
m a i 1763.
B É H A G U E (Jean-Baptiste Antoine de), c o m m a n -
dant en 2 de Guyenne et province de G u y a n e ;
e
p o u r r e m p l i r c e s f o n c t i o n s s o u s M. d e T u r -
b o t , n o m m é g o u v e r n e u r , c o m m a n d e en chef,

par intérim, j u s q u ' a u
2 janv. 1764.
FIEDMOND ( L o u i s - T h o m a s Jacan de), c o m m a n -
d a n t en c h e f par intérim et c o m m a n d a n t
particulier d e la rivière d e C a y e n n e à la
frontière d e s P o r t u g u a i s , j u s q u ' a u

22 d é c . 1761.
P R É F O N T A I N E (Bruletout de), c o m m a n d a n t
particulier d e la partie n o r d de la G u y a n e ,
de la rivière d e C a y e n n e à la frontière des
H o l l a n d a i s , jusqu'au *

22 déc. 1764.
13 TURGOT ( E t i e n n e François de) chevalier n o n
p r o f è s d e l'ordre d e Malte, b r i g a d i e r des
a r m é e s du roi, g o u v e r n e u r et l i e u t e n a n t
général, p o u r S. M., d e C a y e n n e et p r o -
v i n c e d e G u y a n e , n o m m é à cet e m p l o i
d e p u i s le c o m m e n c e m e n t de 1763, n'arrive
à C a y e n n e q u e le 22 d é c e m b r e 1764 et part en avril 1765.

14 BEHAGUE (Jean-Pierre, etc.), c o m m a n d a n t
g é n é r a l , g o u v e r n e u r , pour le roi, j u s q u ' a u 28janv.1766.
15 FIEDMOND (Louis-Théodore, etc ) m a r é c h a l
des c a m p s et a r m é e s du roi, g o u v e r n e u r
jusqu'au 15 d é c . 1781.
16 BESSNER (Ferdinand-Alexandre, baron de),
brigadier d e s a r m é e s d u roi, g o u v e r n e u r
jusqu'à sa mort, le 13juill. 1785.

L A V A L L I È R E (Louis de), c o l o n e l d'infanterie,
l i e u t e n a n t d e roi. c o m m a n d a n t , par intérim,
jusqu'au 16 a o û t 1785.
F I T Z - M A U R I C E (Thomas de), c o l o n e l d u régi-
m e n t d e la G u a d e l o u p e , c o m m a n d e en chef,
par intérim, j u s q u ' a u 17 mai 1787.
17 VILLEBOI (Pierre-François de Mareuilh, comte
de), m a r é c h a l d e s c a m p s et a r m é e s du roi,
g o u v e r n e u r , p o u r S. M. jusqu'à sa m o r t , le 22 oct. 1788.


- 141 -
D'ALAIS ( Charles-Guillaume Vial, chevalier) >$< ,
major, commandant en 2 et commandant en
e
chef, par intérim, jusqu'au 19 juin 1789.
18 BOURGON (Jacques-Martin de), colonel d'infan-
terie, gouverne jusqu'au 5 janv. 1 7 9 1 .
BENOIR (Henri) >$« , major, commandant en 2e
et commandant en chef, en l'absence du gou-
verneur, M. de Bourgon (en France), com-
mande jusqu'au 26 sept. 1 7 9 2 .
19 GUILLOT ( Frédéric), commissaire civil, délégué
par l'Assemblée nationale; en lui réside l'auto-
rité suprême, bien qu'il y ait, en même temps
que l u i , un gouverneur général, M. d'Alais ,
et un ordonnateur. Ce commissaire reste à
Cayenne jusqu'en mai 1793
20 JEANNET-OUDIN ( Nicolas-Georges ) , commis-
saire civil, délégué par la Convention nationale,
jusqu'en nov. 1794.
COINTET ( François-Maurice) , lieutenant-colonel,
est pourvu, par le commissaire Jeannet, partant,
de la commission de gouverneur général; il com-
mande jusqu'en avril 1796.
JEANNET-OUDIN (Nicolas-Georges), de retour
avec titre d'agent particulier du Directoire,
reste jusqu'au 5 nov. 1798
21 BURNEL ( Etienne-Laurent-Pierre ) , agent p a r -
ticulier du Directoire, reste jusqu'en nov. 1799.
FRANCONIE (Etienne), président de l'administration
départementale, agent provisoire jusqu'au 9 janv. 1800
22 HUGUES (.Jean-Baptiste-Victor) ( O. ifc ) , agent
des consuls à son arrivée, prend, en 1804. le titre
de commissaire de l'Empereur, commandant
en chef ; il gouverne jusqu'au 12 janv. 1809.
CAPITULATION avec les Portugais et les Anglais, le 12 janvier 1809.
23 MARQUES (Manuel) , brigadier des armées,
commandant eu chef, pour le prince du Brésil;
il fait une absence.
24 DA SOUZA ( Petro-Alexandrino-Pinto), colonel
du génie, gouverneur jusqu'au retour d e
M.
Marques.
MARQUES ( Manuel ) , de r e t o u r , gouverne jus-
q ' à la remise de la colonie aux Français, le 8 nov. 1 8 1 7 .

— 142 —
REMISE de la colonie aux Français, le 8 novembre 1 8 1 7 .
25 C A R R A S A I N T - C Y R (Jean-François, comte de),
lieutenant général des armées du roi , »J<,
G. O. G. C. f, C. G. C. ††, commandant
et administrateur, pour le r o i , jusqu'au 25 juill. 1819.
26 L A U S S A T ( Pierre- Clément, baron de) >J< , ,
commandant et administrateur, pour le r o i ,
jusqu'au 12 mars 1823.
2 7 M I L I U S ( Pierre-Bernard, baron de) >£, ( C. # ),
maître des requêtes, capitaine de vaisseau de
i classe, commandant et administrateur, pour
r e
le r o i , jusqu'au 26 mars 1 8 2 5 .
DE MUYSSARD (Charles-Emmanuel) >ft , commis-
saire de marine, commandant et administrateur
par intérim, pour le r o i , jusqu'au 26 mars 1826,
BURGUES DE MISSIESSY (Joseph) capitaine
de frégate, gouverneur par intérim jusqu'au 15 fév. 1 8 2 7 .
28 D E S A U L S E S DE FREYCTNET ( Louis-Henri,
baron) ( C . $£), contre-amiral, gouverneur
de la Guyane française jusqu'au 1 juin 1829
er
29 J U B E L I N (Jean-Guillaume) >$<, ( O . îfc ) , com-
missaire général de la marine, gouverneur de
la Guyane française, part en congé pour
France le 24 avril 1834
PARISET (André-Aimé) commissaire de marine
de 1 classe, gouverneur par intérim jusqu'au
re
retour de M. Jubelin, le 5 mai 1835.
J U B E L I N (Jean-Guillaume) ( O . jfc), commissaire
général de la marine, reprend ses fonctions de
gouverneur, à son retour de France,jusqu'au 11 avril 1836
3o LAURENS DE CHOISY ( François-Dominique )
( O . ifc ) , capitaine de vaisseau de i classe
r e
gouverneur jusqu'au 27 oct. 1837
31 D E N O U R Q U E R DU CAMPER ( Paul) ( O. # ),
capitaine de vaisseau de 1 classe, gouverneur
re
jusqu'au 16 nov. 1839
32 G O U R B E Y R E ( Jean-Baptiste-Marie-Augustin )
( O . capitaine de vaisseau de 1 classe,
re
gouverneur jusqu'au 6 juin 1841
33 C H A R M A S S O N (Pons-Guillaume-Basile) ( O. $ ),
capitaine de vaisseau de 1 classe, gouverneur
re
jusqu'an 11 mars 1843

- 1 4 3 -
34 L A Y R L E (Marie-Jeau-François) (O. capitaine
de vaisseau de 2 classe, gouverneur jusqu'au ao oct. 1845.
E
CADEOT ( Jean - Baptiste - .Armand- Bertrand ) ,
commissaire de lu marine de 1 classe, gou-
re
verneur par intérim jusqu'au 18 fév. 1846
35 PARISET (André-Aimé) ( O . contrôleur en
chef de la marine de 1 classe, gouverneur de la
re
Guyane française, part en congé pour France le 16 mai 185o.
M A I S S I N (Louis-Eugène) ( O. Jfc), capitaine de
vaisseau, gouverneur par intérim jusqu'à sa
mort, le 6 janv. 1 8 5 1 .
VlDAL DE L I N G E N D E S ( Jean-François-Marie-Félix-
Stanislas) ( O. procureur général, gou-
verneur par intérim jusqu'au au, juin 1851.
36 CHABANNES-CURTON (Octave-Pierre-Antoine,
vicomte de) ( O . îfc), capitaine de vaisseau,
gouverneur jusqu'au 11 mai 1852.
37 S A R D A - G A R R I G A (Joseph-Napoléon) com-
missaire général, gouverne jusqu'au 25 fév. 1853.
38 FOURICHON (Martin) (C. contre-amiral,
gouverneur jusqu'au 31 janv. 1854.
39 BONARD (Louis-Adolphe) (C. capitaine de
vaisseau, contre-amiral le 7 juin 1855, part
en congé pour France le 3o oct. 1855.
MASSET (Antoine-Alphonse) ( O . ifc ) , lieutenant-
colonel, gouverneur par intérim jusqu'au 16 fév. i85fi.
40 BAUDIN (Auguste- Laurent -Français) (C. ^ ) ,
confre-amiral, gouverneur jusqu'au 15 mai 1859.
41 TAROY DE. MONTRAVEL (Louis-Marie-François)
(C. iflî), commandeur de l'ordre néerlandais
de la Couronne de chêne et officier de l'ordre
de la T o u r et de l'Épée du Portugal, contre-
amiral, gouverneur titulaire, part en congé
pour France le 1 mai 1 8 6 4 .
ER
FAVRE (Antoine) (C. ijfc) et chevalier de 1 classe
re
de l'ordre royal et militait e de Saint-Ferdinand
d'Espagne, colonel commandant militaire, gou-
verneur par intérim jusqu'au 10 janv. 1865.
42 HENNIQUE (Privât-François-Agathon) (C. # ),
général de brigade d'infanterie de la marine,
gouverneur jusqu'à sa mort, le 6 avril 1870
N O Y E R (Jean-Antoine-Alexandre) (O. ^ ) , com-
missaire de la marine, ordonnateur, gouverneur
par intérim jusqu'au 3o avril 1870 .

- 144 -
Loubère (Jean-Louis) ( O . ijfc), colonel d'infan-
terie d e la marine, commandant militaire, gou-
v e r n e u r par intérim jusqu'au 14 m a r s 1871
43 L O U B È R E (Jean-Louis) ( C . O. p ) , colonel
d'infanterie de la marine, gouverneur titulaire,
part en congé de convalescence pour France le 3 mai 1875.
R U I L L I E R (Jacques-Eugène-Barnabé) ( O . c o -
lonel d'infanterie de la marine, commandant
militaire, gouverneur par intérim jusqu'au 3o déc. 1875.
L O U B È R E (Jean-Louis) (C. O. Q), colonel
d'infanterie de la marine, gouverneur titulaire,
d e r e t o u r de congé, reprend ses fonct. jusqu'au i 5 juill. 1877.
B O U E T (Alexandre-Eugène) ^ , colonel d'infant,
d e la marine, commandant militaire, gou-
v e r n e u r par intérim jusqu'au 2 9 sep. ' 8 7 7 .
44 H U A R T (Marie-Alfred-Armand) ( O , $> ), capi-
t a i n e de vaisseau , gouverneur titulaire, part
en congé d e convalescence pour France le 3 août .879.
B O U E T (Alexandre-Eugène) (O. îfc |, colonel d'in-
fanterie d e la marine, commandant militaire,
gouverneur par intérim jusqu'au 3o déc. 1879.
H U A R T ( Marie-Alfred-Armand) ( O . capi-
t a i n e de vaisseau, gouverneur titulaire, de
retour d e congé, reprend ses fonctions jusqu'au 3 déc. 1880.
T B È V E (Paul-Adolphe) ( O . jj^), colonel d'infan-
terie d e la marine, commandant miliraire,
gouverneur par intérim jusqu'au 14 déc. 183o,
45 L A C O U T U R E (Charles-Alexandre) ( O.
commissaire de la marine,gouverneur titidaire,
part en congé <1e convalescence pour F i a n c e le 3 juin 1881.
T R Ê V E ( Paul-Adolphe) (O. & ), colonel d'infan-
terie de la marine, gouverneur pét intciim jo*.
q u ' a u 2 8 fev. 1 8 8 2 .
L A C O U T U R E ( Charles - Alexandre ) ( O. # ) ,
commissaire de la marine, gouverneur titulaire,
de retour de congé, reprend ses fonctions jus-
qu'au 2 8 fév. 1 883.
46 C H E S S É (Isidore-Henry) ( O . nomme gou-
verneur par décret du 9 décembre 1 8 8 9 . part
en congé de convalescence pour France le 18 juill. 1884.
L O U G N O N ( Jean-Baptiste-Antoine ) &S . directeur
de l'intérieur, gouverneur par intérim j u s q u ' a u 14 n o v . 1835.

- 145 -
47 L E C A R D I N A L (Léonce) (O. # ,inspcctcur en
chef des services administratifs et financiers de
la marine, nommé gouverneur par intérim par
décret du 23 août 1885 , confirmé pur décret
du 16 juin 1886. — Réintégré dans son corps
et rentré en France le 2 4 oct. 1887.
BLOCK D E F R I B E R G , directeur de l'intérieur,
gouverneur par intérim jusqu'au 12 Avril 1888.
48 GERVILLE-RÊACHE ( Anne-Léodor-Philothée
Metellus) , nommé gouverneur par décret du
15 août 1887, part t a congé le 3 avril 1890.
D A C L I S - S I B O U H O. . directeur de l'intérieur.
gouverneur pur ùuérim jusqu'au 29 juill. 189o.
GERVILLE-REACHE (Anne- Léodor-Philothée-
Metellus) O. $ t , gouverneur titulaire, reprend
ses fonctions le ay juillet 1 8 9 0 . Part en congé le 3 mai 1 8 9 1 .
G R O D R T ( Louis-Albert ) O. ijfc, I sous-
directeur honoraire, gouverneur de l classe
re
des colonie», chargé des fonctions de gouver-
neur de la Guyane française jusqu'au 3 juill. 1893.
F A W T I E R ( P a u l ) , directeur de l'intérieur, gou-
verneur/jar intérim jusqu'au fi juill.
49 CHARVEIN (Camille) O. 1. U, commis-
saire général des colonies, gouverneur titulaire,
nommé par décret du 24 avril 1893, jusqu'au , août I 8 9 5 .
LAMADON (Georges-Emile), directeur de l'intérieur,
gouverneur par intérim jusqu'au 3o août i 8 5 .
y
50 D E L A MOT H F. (Henri) # . gouvernent de 1re
classe des colonies, chargé des fonctions de
gouverneur de la Guyane française par décret
du 6 juillet 1 8 9 Ï , rentre en rauee le 3 Mai 1 8 9 6 .
1
LAWADON. Georges mile),directeurde l'intérieur,
gouverneur par intérim jusqu'au juill. 1 8 9 6 ,
51 DANEL ( H e n r i ) O. inspecteur, gouver-
neur de I " classe des colonies, nommé par
R<
décret m date du 14 mai 1896 gouverneur de
la Guyane française jusqu'au 3 août 1898
R O B E R D E A U (Henri) secretaire général, gou -
verneur par intérim jusqu'au 27 janv. 1899.
52 MOUTTET (Louis) gouverneur titulaire
de la Guyane jusqu'au 28 janv. 1899

- 146 —
MURwART (Emile) O . -, secrétaire général,
!
gouverneur par intérim jusqu'au 3o déc. 1901
53 FRANÇOIS (Joseph) , , gouverneur
titulaire jusqu'au 1 sept. 1902
er
MERVTART (Emile) O. i. ' , secrétaire général,
gouverneur p r intéiim jusqu'au 29 sept. 1903
54 GROUET (Albert) O. O. 0 , gouverneur
titulaire J e la Guyane jusqu'au 3 janv. 1 9 0 5
MARCHAI. (Charles) secrétaire général,
gouverneur par intérim jusqu'au 3o juin 1905
55 REY (Victor) tf/J, gouverneur titulaire de la
Guyane jusqu'au 1 6 janv. 1906
D U B A R R Y (Albert) ïZ, secrétaire général, gouver-
neur /Jflr intérim jusqu'au 3 mars 1906
56 BONHOURE (Alphonse) O. # , O. gouver-
neur de la Martinique, envoyé en mission
comme Gouverneur de la Guyane jusqu'au 3o mai 1906
57 PICANON (Edouard) O. ijfc, O . inspecteur
général des colonies, gouverneur de la Guyane
jusqu'au 5 juil. 1 9 0 7
D U B A R R Y (Albert) sec;étaire général, gouver-
neur par intérim jusqu'à 1 3o sej t. 1 9 0 7
58 ROD1ER (François-Pierre) O. gouverneur
titulaire de la Guyane jusqu'au 1 5 j u i n . 1 9 0 9
F A W T I E R ( William ), secrétaire général, gouver-
neur par intérim du 17 juin 1909 au 28 janv. 1910
T H É U O N D (Fernand ) ^ , gouverneur des colo-
nie?, gouverneur par intérim du 2 9 janvier 1 9 1 0
au 27 juil. 1910
59 SAMARY (Paul) O. %jf, gouverneur de
1 classe des colonies, nomme par décret en
re
date du 1 6 juillet 1 9 1 0 gouverneur de la
Guyane française, décédé le 3 i niai 1911
GOUJON (Oeuis-Joseph) < . •?'.'. secrétaire géné-
ral, gouverneur pur intérim jusqa'au 2 8 août 1911
60 LEVECQUE ( Fernand-Ernest), gouverneur
de 1 classe des colonies, gouverneur de la
re
Guyane jusqu'au 31 août 1913
61 DIDELOT ( Pierre-Jean-Henri), O. îQj, secrétaire
général des Colonies, gouverneur par intérim.
juspqu'au 31 mai 161 4.

— 147
L E V E C Q U E (Fernand-Ernest), gouver-
neur titulaire, reprend ses fonctions le
1 juin 1914, part en congé le 30 juin 1916
er
D I D E L O T , secrétaire général, gouverneur
par intérim du 1 'juillet 1916, part en congé
er
le 25 n o v . 1916
L É V Y (Georges), procureur général, chargé de
l'expédition des affaires courantes du 26
novembre 1916 au 25 janv. 1917

L A U R E T , secrétaire général de 1 classe des
e r
colonies, gouverneur par intérim du 26 jan-
vier 1917 au 22 sept. 1917

B A R R E , directeur de l'administration péni-
tentiaire, gouverneur par intérim jusqu'au 16 fév. 1918
61 L E J E U N E , O. îfc nommé gouverneur de la
G u y a n e par décret du 17 juillet 1917, prend
ses fonctions le 17 février 1918, les cesse le 17 mai 1920

S E R G E N T A L L E A U M E , procureur général,
gouverneur par intérim du 18 mai 1920 au 23 fév. 1921
L E J E U N E H . , gouverneur de la Guyane, re-
prend ses fonctions le 21 lévrier I921 jus-
qu'au 20 mars 1923
C A N T A U , secrétaire général, gouverneur p a r
intérim du 20 mars 1923 jusqu'au 17 nov. 1923
C H A N E L , prend ses fonctions de g o u v e r -
neur par intérim le 17 novembre 1923
02 C H A N E L , O. $ , nommé gouverneur par dé-
c r e t du 28 mai !921, gouverneur de la Guyane
jusqu'au 12 fév. 1926
T H A L Y (Gabriel), secrétaire général gou-
verneur par intérim du 13 février 1926 au 8 fév. 1927
63 J U V A N O N (Adrien), O. nommé g o u v e r -
neur par décret du 6 juillet 1926, prend ses
fonctions le 9 février 1927 jusqu'au 23 oct.
V. 27
B U H A U T LAUNAY, secrétaire général, gou-
verneur par intérim, du 23 octobre 1927 au 7 fév. 1928
64 M A I L L E T (Camille). O. n o m m é gouverneur
par décret du 12 j a n v i e r 1928, prend ses
fonctions le 8 février 1928 jusqu'au 11 janv. 1929
65 S I A D O U S . O. gouverneur des colonies en
mission, prend ses fonctions le 12 janvier
1929 jusqu'au 2 avril 1931
G o u v e r n e u r du T e r r i t o i r e d e l'Inini le 6
juin 1939.

— 148 -
LAUBÉ, s e c r é t a i r e g é n é r a l , g o u v e r n e u r par
intérim l e 3 avril 1931 jusqu'au 26 mai 1031
66 BOUGE, O. g o u v e r n e u r d e s c o l o n i e s e n
m i s s i o n , p r e n d s e s f o n c t i o n s le 27 mai 1031
et l e s c e s s e le 16 avril 1933

G o u v e r n e u r du Territoire d e l'Inini
6 7 LAMY, O. n o m m é gouverneur d e la G u y a n e
et d u T e r r i t o i r e de l'Inini par décret d û 20
j a n v i e r 1933. P r e n d s e s f o n c t i o n s le 2'3
avril 1933 jusqu'au 2 juin 1935
6 8 D E SAINT-FELIX, g o u v e r n e u r d e s c o l o n i e s
en m i s s i o n ; p r e n d ses f o n c t i o n s le 2 j u i n 1935

— 149 —
TERRITOIRE DE L'ININI
Le décret du 6 juin 1930 a détaché de la colo-
nie de la Guyane tout l'arrière pays limité au N o r d
p a r u n e ligne conventionnelle fixée c o m m e suit:
Limite du territoire p é n i t e n t i a i r e ;
Confluents des rivières Mana et P o r t a i , S i n n a -
m a r y et C o u r b a r y l ;
Roche Diamant sur la rivière C o m t é ;
Saut Cafesoca sur l'Oyapoc.
Ce pays d é n o m m é « Territoire de l'Inini » a été
doté de l'autonomie administrative et financière.
Un a r r ê t du Conseil d'Etat du 1 j u i n 1934 rejetant
e r
u n p o u r v o i en a n n u l a t i o n introduit c o n t r e cette
création a d o n n é une consécration définitive à
cette organisation n o u v e l l e .
Les limites indiquées ont été modifiées :
1°) P a r l'acquisition d'une parcelle du territoire
pénitentiaire ;
2°) P a r le décret du 14 octobre 1935 qui. p a r
l'échange de deux zones triangulaires entre la
Guyane et l'Inini, attribue à ce dernier territoire
un d é b o u c h é s u r la rivière de T o n n é g r a n d e à P o r t
Inini accessible en toute saison aux cargos d'un
certain t o n n a g e . Le Pénitencier de Crique Anguille
se trouve c o m p r i s d a n s les nouvelles limites.
Au Sud, à l'Est et à l'Ouest, l'Inini est limi-
t r o p h e du Brésil et de la Guyane hollandaise selon
la ligne fixée p a r l'arbitrage du 1 d é c e m b r e 1900
e r
et celui du 25 mai 1891 et la convention du 30 s e p -
t e m b r e 1915.
POPULATION
F a u t e d ' o c c u p a t i o n effective les r e n s e i g n e m e n t s
à cet égard sont très imprécis.
Les h a b i t a n t s se p a r t a g e n t en deux é l é m e n t s
bien distincts ;
Créoles Guyanais, G u a d e l o u p é e n s , Martiniquais

— 150
et originaires des Antilles anglaises établis plus ou
moins t r a n s i t o i r e m e n t et qui p r a t i q u e n t p r e s q u e
exclusivement l'exploitation de l'or depuis la crise
qui sévit sur le bois de rose et le b a l a t a .
Indigènes P e a u x - R o u g e s massés surtout dans
les régions de Haut-.Maroni, de l'Itany, des T u m u c -
H u m a c et de l'Oyapoc. D'après des r e n s e i g n e m e n t s
r é c e n t s , leur n o m b r e s u p é r i e u r à 1.500 unités at-
teindrait au m a x i m u m le chiffre de 3.000 répartis
e n t r e les tribus des E m é r i l l o n s , des R o u c o u y e n n e s
et des O y a m p i s .
Le r e c e n s e m e n t de 1931 accusait au total 3.511
h a b i t a n t s . Mais les missions qui ont p a r c o u r u d e r -
n i è r e m e n t le pays p e r m e t t e n t d'affirmer que le
chiffre réel avoisine 10.000.
Les indications suivantes peuvent être provi-
soirement r e t e n u e s :
Maroûi - A w a - I t a n y - Inini - Ouaqui . 5.000 àmes
Moyenne-Mana 1.200 »
Ipoucin - Souvenir 2.000 »
Moyen-Sinnamary 700 »
ORGANISATION
Le G o u v e r n e u r de la G u y a n e est chargé des
fonctions de G o u v e r n e u r de l'Inini. Il est assisté
d'un conseil d'Administration c o m p o s é de quatre
m e m b r e s : deux m e m b r e s de droit, le chef du Ser-
vice Judiciaire et le C o m m a n d a n t Militaire ; deux
m e m b r e s choisis p a r m i les notabilités.
Les services p o u r la plupart c o m m u n s a u x deux
colonies. Justice, Santé, G e n d a r m e r i e , Trésor, Do-
m a i n e s , Postes, ont leur siège à C a y e n n e .
Les services propres au Territoire sont, le Ca-
binet, le Bureau des F i n a n c e s , le Bureau des Mines,
les Eaux et Forêts.
Les Etablissements Pénitentiaires Spéciaux ont
été insfitués par décret du 23 janvier 1931 pour sup-
i.

— 151 -
pléer au m a n q u e de m a i n - d ' œ u v r e avec un c o n t i n -
gent de 535 t r a n s p o r t é s indochinois de P o u l o - C o n -
d o r e réduits actuellement à 494 unités. Les c o n -
d a m n é s sont e n c a d r é s p a r des militaires des troupes
coloniales et répartis entre les deux pénitenciers de
la Crique-Auguille et de Saut T i g r e .
Cette organisation simple et peu coûteuse a
d o n n é d'excellents résultats. La m a i n - d ' œ u v r e est
actuellement occupée aux t r a v a u x de la piste qui
reliera Crique Anguille au M o y e n - S i n n a m a r y .
Le petit n o m b r e des libérations n'a p e r m i s
j u s q u ' à présent a u c u n essai concluant de la coloni-
sation indochinoise que l'on avait e s c o m p t é e . E n
raison de la mentalité spéciale des asiatiques qui
aspirent tous à r e n t r e r au pays natal et reposer
d a n s la t e r r e de leurs ancêtres, il est d'ailleurs très
d o u t e u x q u ' u n résultat m ê m e modeste puisse être
o b t e n u de ce côté. Avec des voies de pénétration
c o n v e n a b l e s la colonisation se fera p r o b a b l e m e n t
p a r des é l é m e n t s antillais et peut-être c a n a d i e n s .
CIRCONSCRIPTIONS
L'Inini p r i m i t i v e m e n t divisé en 3 circons-
criptions n'en c o m p r e n d plus que deux depuis l'ar-
rêté du 16 août d e r n i e r qui a s u p p r i m é la Circons-
cription de l'Ouest.
1°. Circonscription du Centre. - - Le chef-lieu
est à « Saut-Tigre » s u r le m o y e n - S i n n a m a r y ; éga-
l e m e n t siège de la p o r t i o n centrale de la C o m p a -
gnie de Tirailleurs Sénégalais de L'Inini, d ' u n e
Agence Postale et d'un pénitencier i n d o c h i n o i s .
Le capitaine d Infanterie Coloniale c o m m a n -
d a n t la c o m p a g n i e est chef de Circonscription,
exerce les fonctions de Juge de Paix à c o m p é t e n c e
o r d i n a i r e c o n f o r m é m e n t au décret du 2 j u i n 1931
qui règle l'organisation j u d i c i a i r e . 11 est s e c o n d é
p a r u n lieutenant chargé des fonctions d'adjoint et
des sous-officiers h o r s c a d r e s

— 1 5 2 -
Un Médecin Lieutenant des Troupes Colonia-
les, assisté d ' u n sous-officier infirmier dirige l'infir-
m e r i e du pénitencier et s'occupe de l'Assistance
Médicale.
La Circonscription c o m p r e n d u n e subdivision
dite de P . I. et constituée p a r l'ancienne circons-
cription de l'Ouest. Le chef-lieu en est à Placer P . I .
Trois militaires de la g e n d a r m e r i e occupent le
poste dont u n est chef de subdivision et juge de
P a i x .
A S a i n t - E l i e , c e n t r e placérien i m p o r t a n t , fonc-
t i o n n e n t un poste de contrôle occupé p a r deux gen-
d a r m e s , u n e agence postale et un poste radiotélé-
g r a p h i q u e .
Un a u t r e poste de contrôle est installé sur le
Maroni à la Forestière.
2°. Circonscription de l'Est — Elle c e m p r e n d
les bassins de l'Approuague et de l'Oyapoc. Le
chef-lieu est à Ipoucin s u r l ' A p p r o u a g u e .
F a u t e de personnel l'Administration n'est r e -
p r é s e n t é e q u e p a r un d é l é g u é .
Celui-ci c o m m e les chefs de circonscription de
subdivision et de postes do contrôle exerce les fonc-
tions d'Officier de l'Etal-Civil.
Le p e r s o n n e l des circonscriptions est exclusi-
v e m e n t composé de militaires et de g e n d a r m e s
d e n t la valeur d e m e u r e indiscutable au point de
v u e du maintien de l ' o r d r e public, m a i s peu p r é -
p a r é s à la besogne administrative p r o p r e m e m e n t
d i t e . Aussi, des a p p r o b a t i o n s du budget de l'exer-
cice prochain, d e u x a d m i n i s t r a t e u r s d e s colonies
p o u r r o n t e n t r e r en fonctions. De plus, les Gouver-
n e m e n t s G é n é r a u x de l'Afrique Occidentale et
E q u a t o r i a l e o n t été pressentis p o u r le détachement
de six agents des services civils.
Deux m é d e c i n s d'Assistance médicale sont
p r é v u s au budget 1930. Ajoutés à l'unique méde-
cin des services pénitentiaires il constitueront

— 153 —
l'embryon d'un service médical j u s q u e là inexistant
et c e p e n d a n t indispensable à l'œuvre de p é n é t r a -
t i o n .
FINANCES
Doté de l'autonomie financière, l'Inini a dû trou-
ver des r e c e l t e s .
Ses ressources p r o p r e s sont r e s t r e i n t e s . Le dé-
faut d'occupation limite les r e n t r é e s fiscales. Avant
tout ce sont les redevances d o m a n i a l e s , droits m i -
niers et forestiers qui d o n n e n t u n r e n d e m e n t cer-
t a i n . N é a n m o i n s , quelques taxes nouvelles ont été
appliquées en 1935 ; licence de c o m m e r c e , droit
d'immatriculation s u r les étrangers, impôt s u r le r e -
venu. Une taxe de c o n s o m m a t i o n s u r les m a r c h a n d -
euses e n t r a n t d a n s le Territoire se heurte d a n s la
pratique à de grosses difficultés.
Il est indispensable p o u r équilibrer les d é -
penses d'avoir r e c o u r s à des subventions de la m é -
tropole et des p r é l è v e m e n t s sur la caisse de réserve.
A n o t e r également q u e toutes les dépenses des
Etablissements Pénitentiaires Spéciaux restent à la
charge des Colonies de l'Union I n d o c h i n o i s e .
Le projet de budget p o u r l'exercice 1936 s'éta-
blit de la façon suivante :
Subvention de la Métropole 1.710.000,00
P r é l è v e m e n t sur la caisse de
Réserve 783.000,00
R e c e t t e s propres au T e r r i -
toire 716.400,00
soit un total de 3.209.400,00
qui équilibrent les d é p e n s e s i n c o m b a n t à U n i n i .
Les d é p e n s e s à la charge de l'Indochine sont
évaluées à 1.012.550 francs.
C o m p t e t e n u des prévisions p r é c é d e n t e s la si-
tuation de la Caisse de Réserve t'ait ressortir u n
excédent disponible de 522.353,44 s u p é r i e u r au m i -

— 154 —
n i m u m de 300.000 francs fixé par l'arrêté i n t e r m i -
nistériel du 25 Octobre 1935.
Un projet d'emprunt est soumis à l ' a p p r o b a -
tion du D é p a r t e m e n t dont voici les g r a n d e s lignes :
I- Navigation I n t é r i e u r e . . 800.000,00
II- Pistes et Routes 4.700.000,00
I I I - P o s t e s a d m i n i s t r a t i f s . . . 700.000,00
IV- Missions géologiques et
géodésiques 1.000.000,00
Y - Colonisation 4.000.000,00
VI- Matériel 1.350.000,00
Total 12.550.000,00
MINES
La réglementation actuellement applicable est celle
instituée pour la Guyane par le décret du 16 octobre
1917 et les nombreux textes qui l'ont modifié.
Les arrêtés locaux antérieurs à la création du
Territoire y ont été rendus provisoirement applicables
sous certaines réserves par arrêté du 7 février 1931.
Un arrêté du même jour a reconnu la validité des
droits miniers créés dans la partie de l'ancienne
Guyane devenue Inini. Le taux des redevances a été
rajusté par arrêté du 15 mars 1935.
Les gites de substances minérales sont classés mi-
nes ou carrières et les substances réparties en cinq
catégories. Mais jusqu'à présent la seule matière ex-
ploitée est l'or.
Le décret de 1917 institue des permis de recherche
et des concessions de m i n e . En outre, toute personne
ou toute société désireuse de se livrer à l'industrie
minière doit être munie d'une licence perssonnelle
valable deux ans et délivrée par le Service des mines
moyennant un droit de 50 francs. L'obtention des per-
mis de recherche et par voie de conséquence, des con-
cessions est subordonnée à l'autorisation personnelle
délivrée par le Chef de la colonie. Cette autorisation
dénommée licence personnelle de l catégorie (arrêté
r o
du 20 juillet 1929) est gratuite.
Les concessions sont soumises à une taxe superfi-

— 155 —
ciaire annuelle d e 1 fr. 50 par hectare. Cette taxe est
ramenée à 0 fr. 75 pour les concessions qui avaient
été instituées par application de la loi du 21 avril 1810.
Les permis de recherche et les concessions de
mines d'or étaient jusque là accordés par décision du
Gouverneur.
L'arrèlé 165 du 13 août 1932 ayant réservé
au Territoire le droit de recherche de l'or et des
m é t a u x précieux, la délivrance par l'autorité locale
des p e r m i s de recherche de ces substances et p a r
suite des concessions est provisoirement s u s p e n d u .
Il ne peut être dérogé à cette règle que p a r des dé-
crets pris sur proposition du G o u v e r n e u r . Le d é -
cret du 5 d é c e m b r e 1034 a créé des p e r m i s indivi-
duels d'exploitation valables p o u r les gisements al-
luvionnaires et éluvionnaires d ' o r .
Ces permis s'appliquent seulement aux terres
vacantes du D o m a i n e sises d a n s les régions p o u r
lesquelles le Territoire s'est réservé le droit de r e -
cherche p o u r l'Or.
C o n f o r m é m e n t au décret du 27 août 1908, l'or
acquitte un droit de circulation de 1.000 francs p a r
k i l o g r a m m e perçu pour le m o m e n t au profit du
budget de la Guyane ; c o n t r a i r e m e n t aux règles
d'autonomie financière du T e r r i t o i r e .
À Càyenne fonctionne u n comité consultatif des
Mines, a p p e l é suivant la formule m ê m e de l'arrêté
N° 10 du 6 lévrier 1931 qui l'a institué en Inini « à
d o n n e r son avis lorsqu'il y a lieu sur toutes les
questions soulevées p a r l'application du décret du
16 octobre 1917 et sur toutes celles p o u r lesquelles
son intervention est prévue p a r les r è g l e m e n t s . »
Le service des Mines c o m p r e n d sous la direc-
tion du chef du service des T r a v a u x publics et des
Mines, un chef de b u r e a u contractuel, un agent
contractuel et u n géomètre détaché du cadre l o -
cal qui a r e m p l a c é celui des agents des Mines. Ces
deux d e r n i e r s agents sont plus spécialement affec-
tés aux t r a v a u x extérieurs.

— 156 —
Le décret de 1917 prévoit q u e dans la p r o p o r -
tion des 3/4 les m e m b r e s du conseil d ' a d m i n i s t r a -
tion d o n t le Président et les A d m i n i s t r a t e u r s d é l é -
gués des sociétés formées p o u r la recherche ou
l'exploitation des Mines doivent être nationaux,
sujets ou protégés français. Il en est de m ê m e du
Directeur.
La seule société fonctionaant en Inini (Société
Nouvelle de Saint-Elie et d'Adieu Vat) est installée
dans la région du Moyen Sinuamary. Les intérêts
lielges paraissent y prédominer. Jusque là l'exploita-
tion aurifère y cède le pas à une exploitation commer-
ciale qui constitue un quasi monopole en mison de
la difficulté des voies de communication. La société a
produit 255 kilogs 500 d'or en 1934.
La production totale de l'or pour la Guyane et
l'Inini s'élève à 1.500 kilogs sur lesquels environ
1.400 proviennent du Territoire de l'Inini.
Il existe 196 concessions pour une surface de
177.071 Ha. Environ ±130 licences personnelles et
2:20 permis individuels ont été délivrés.
Un nouveau décret minier codifiant tous ces tex-
tes épars et les modifiant est actuellement soumis à
l'approbation du Ministre des colonies.
EAUX ET FORETS
Un décret du 29 septembre 1934 a fixé le régi-
me forestier et deux arrêtés viennent d'en déterminer
les conditions d'application.
Son application est difficile sinon impossible en
raison de l'insuffisance notoire du per.-onnel et du dé-
faut de voies de communication. L'Inspecteur des
Eaux et Forêts, chef de service, dispose d'un seul
agent détache du cadre local des géomètres. Deux
jeunes contrôleurs sont toutefois attendus à l'expira-
tion d'un stage qu'ils viennent d'effectuer à l'Institut
National d'Agronomie de la Franc.: d'Outre Mer. Si
les cours des bois de rose et de balata venaient à re-

— 157 —
prendre, il est douteux qu'on puisse pratiquement
empêcher le retour de l'exploitation désordonnée qui a
dévasté les peuplements.
On a fait le reproche anx bois Guyanais d'être dif-
ficiles à travailler. En réalité la dureté relative des bois
exige un matériel spécial qui lorsqu'il a été mis en
œuvre a donné toute satisfaction. Aux fêtes du Tri-
centenaire un pavillon particulièrement réussi a per-
mis d'admirer à Fort-de-France les belles essences
de la forêt guyanaise.
En 1935, G permis d'exploitation de 2 catégorie
e
ont été délivrés et 16 renouvelés pour une surface t o -
tale de 32.587 Ma. 50 ; 24 permis de 3 catégorie
e
(bois de charpente et de menuiserie) ont été accordés
et 20 renouvelés pour une surface totale de 22.7G6 ha.
50
On peut évaluer à une trentaine de tonnes la
quantité d'essence de rose produite (dont 8 tonnes
seulement ont été exportées). Quant aux bois d'oeu-
vre on peut tabler sur 1.200 m 3 par an en moyenne.
RÉGIME DOMANIAL
Le décret du 24 juillet 1934 constitue le texte de
base.
Un arrêté de 4 avril 1934 a réglementé les c o n -
cessions gratuites. Réservées aux personnes de natio-
nalité française à l'exclusion des fonctionnaires en
service en lnini, elle sont accordées par le Gouver-
neur en Conseil d'Administration. La suj>: rficie mati-
ma est 200 ha.
Le concessionnaire peut devenir propriétaire d é -
finitif s'il se conforme aux stipulations du cahier des
charges annexe à chaque acte de concession. Ces con-
ditions peuvent varier suivant le lieu, la nature des
terrains el le gern e d'exploitation; en tout état de
Cause elles doivent comporter :
1°) un commencement d'exploitation ou d e t a -

— 158 —
blissement dans un délai de six mois à compter de la
délivrance du titre provisoire :
2°) la mise en valeur de la moitié de la conces-
sion dans un délai fixé ;
3°) La délimitation et le bornage complets de la
concession au moment de la demande du titre défini-
tif de propriété.
Ce titre définitif est attribué après constatation
de l'exécution des clauses du cahier des charges par
une Commission.
En cas de non exécution des dites clauses, la dé-
chéance du concessionnaire est prononcée par le
Gouverneur en Conseil, sauf recours devant les Tri-
bunaux civils.
Un projet relatif aux concessions attribuées à ti-
tre onéreux est à l'élude.
L'application de ce régime comme celle de toute
réglementation en Inini est subordonnée à la pénétra-
tion par la piste.
Les considérations ci-après extraites de l'exposé
des motifs du projet de budget de 1930 résument la
situation actuelle du Territoire:
« D'une manière générale, en dehors des camps
de pénitencier, l'occupation administrative n'existe pas.
Les règlements sont inappliqués et pratiquement
inapplicables. Les agents de l'autorité n'apparaissent
de ci d e l à qu'à des intervalles lointains et les impôts
ne rentrent qu'à la suite de tournées qui absorbent
une grande pariie du produit. Les chiffres de recen-
sement du Territoire sont dépourvus de toute hase
sérieuse; les populations autochtones essaimées mais
plus nombreuses que ne 1 indiquent les statistiques,
nous ignorent. Les voies d'eau, précieuses sur leur
parcours guyanais, sont parsemées de sauts dans les
biefs navigables du Territoire de l'Inini. En fait, la
navigation s'y révèle difficile, incommode, soumise à
de nombreux arrêts ou transbordements et à puissance
égale la dépense d'un moteur pour un<j embarcation

- 159 -
est plus élevée que pour une automobile. Seule la
piste convenablement aménagée permettra de mettre
fin à cette situation par un système d'administration
itinérante, adéquate à la faible densité démographique.
Les pistes pour automobiles sont relativement faciles
à construire, si les tracés s'attachent à suivre les l i -
gnes de crête, à éviter les bacs, à réduire au mini-
mum les ouvrages d'art, à proscrire les ponceaux en
bois d'entretien onéreux. La main-d'œuvre est peu
nombreuse mais il peut y êire suppléé par un maté-
riel mécanique spécial et par une organisation ration-
nelle des équipes.
« Il n'existe aucune roule en Inini, et jusqu'en
juillet 1935, il n'avait été fait aucun usage des crédits
prévus pour en établir. L'Administration a entrepris
résolument à partir de celte dernière date, de relier
le pénitencier de la crique Anguille avec Cayenne
d'une part et les placers du Moyen-Sinnamary d'autre
part. Grâce à l'aide de la main-d'œuvre annamite, le
premier objectif sera réalisé vraisemblablement en
décembre 1935 par l'ouverture à la circulation d'une
route de 41 kilomètres environ.
« De Porl-luini ont été commencés parallèlement
les travaux d'une route de 31 kilomètres environ se
dirigeant vers la rivière Kourou qui sera franchie par
un pont de 20 mètres. On peut présumer que la trouée
sera achevée dans In forêt continue au cours du p r e -
mier trimestre de 1 année, maigre l'absence de maté-
riel Caterpillar commandé depuis plus d'un an. Entre
la rivière Kourou et la rivière Sinnamary la route
d'une vingtaine de kilomètres sera commencée par
les effectifs du Saut-Tigre aussitôt que les reconnais-
sances en c o : r s auront p e r m i s d'établir le tracé défi-
nitif e l l e point île passage d u pont de la rivière Sin-
namary. Sur les f o n d s ordinaires du budget do 1935
ont été acquis les ponts Eiffel nécessaires pour la tra-
versée des principales rivières, les C l i q u e s étant fran-
chies au moyen de buses qui constituent un travail
définitif beaucoup plus favorables que les ponceaux

— 160 —
en bois à la circulation automobile. Les crédits prévus
au plan de campagne de 1936 permettront non seule-
ment l'achèvement de la route en construction dont
le développement total sera approximativement de 90
kilomètres depuis Cayenne, mais la jonction avec le
poste de Saut-Tigre et éventuellement avec Saint-Elie.
Un programme précis ne sautait être énoncé pour ces
deux dernières liaisons, car sa réalisation dépendra
du plus ou moins d'avancement des travaux CM cours.
« Ainsi sur les fonds ordinaires du budget aura
été exécuté la première partie du programme d'accès
des grands placers aurifères qui sera achevé sur fonds
d'emprunt par la construction d'une route de 120 ki-
lomètres parla;:t de la Roche Diamant et desservant
les placers Bief, Matarony, Souvenir et Espoir et d'une
section de route joignant P. I. au territoire de l'Ad-
ministration pénitentiaire en direction de Saint-Jean.
Avec ses richesses latentes l'Inini est un pays très pau-
v r e . L'accès facile des placers peut lui donner d'un seul
coup une balance favorable qui se stabilisera ensuite
par la mise en valeur progressive du Territoire; avec
la richesse viendront les colons qui lui manquent et
fa véritable prospérité.
« En attendant des communications rapides par
route, des dispositions ont été prises pour relier télé-
graphiquement et téléphoniquement les principaux
centres du Territoire avec Cayenne. Les postes de
T. S. F. rendus disponibles seront installés à P . 1.
et à Souvenir. Dès maintenant une ligne téléphonique
est en construction entre le chef-lieu et Saut-Tigre
ainsi que Saint-Elie. Quatre cents kilomètre-, de fil
ont été commandés pour poursuivre celte installation,
indispensable à l'action administrative dans les régions
éloignées.
« La Création de postes administratifs est envi-
sagée en partait de celte idée que le choix de leur
emplacement ne doit, pas seulement tenir compte des
commodités administratives passagères mais de: l'inté-
rêt des administrés. Par leur population assez dense,



- 161 -
les points de Souvenir et de P. I. paraissent, par
exemple, devoir être retenus. Enfin les installations
prévues seront convenables mais modestes car il est
téméraire d'édifier des constructions coûteuses dans
un pays neuf, désertique où les courants économiques
ne sont pas établis. Pour éviter le retour d'expériences
onéreuses les crédits de construction, relativement
élevés l'année précédente ont été diminués pour doter
plus largement le programme routier. Ce dernier mal-
gré l'emploi de matériel perfectionné ne pourra toute-
fois être mené à bonne fin que si les effectifs des
condamnés annamites sont augmentés au moins dans
la proportion de cinq cents unités. L'administration
du Territoire ne dispose en effet, actuellement que
de 400 travailleurs en moyenne pour l'exécution
du programme qu'elle s'est tracé. Il est avéré que les
annamites se sont bien adaptés au climat et que la
morbidité est très faible parmi eux (3 % environ)
grâce à une bonne alimentation. Rien ne parait donc
s'opposer à la poursuite de l'expérience qui a été ten-
tée, si ce n'est la question de frais de transport assez
onéreuse pour les pays de l'Union Indochinoise. Si
malgré tout il ne semblait pas possible de diriger un
nouveau contingent de condamnés asiatiques vers fini ni.
il conviendrait alors de confier à l'administration de ce
territoire, une partie des transportés arabes seuls
susceptibles de rendre les services attendus. Ces
effectifs seraient soumis au régime des condamnés
asiatiques qui a fait sa preuve, tant au point de vue
du rendement qu'au point de vue des économies réa-
lisées. Le prix de la journée d'entretien du condamné
calculée d'abord à raison de huit francs comme à la
Pénitentiaire a été progressivement ramené à cinq
francs cinquante, et il est possible qu'avec la géné-
ralisation de certaines cultures et de l'élevage, on
puisse l'abaisser d'ici quelque temps à cinq francs ou
même à quatre francs cinquante. »

— 1 6 2 —
P E R S O N N E L D U T E R R I T O I R E D E LTNINI
M . D E M A S S O N D E S A I N T - F É L I X , g o u v e r n e u r d e
classe des colonies, e n mission, g o u v e r -
n e u r de la G u y a n e et de l'Inini.
C A B I N E T DU GOUVERNEU R E T S E C R E T A R I A T
DU C O N S E I L D'ADMINISTRATION
M. C O U R T H I A D E , a d m i n i s t r a t e u r ajoint de 3 classe
E
des colonies, chef du Cabinet et secrétaire
archiviste du Conseil d'Administration.
M Q U I N T R I E - L A M O T H E , secrétair e auxiliair e
1 , E
M . M A M - L A M - F O C K , p l a n t o n auxiliair e
CONSEIL D'ADMINISTRATION
M M . le Chef du Service judiciaire
le C o m m a n d a n t militaire
B E R L A N U , 0, conseiller titulaire
C O N R A D , conseille r titulair e
L E B A L T , ifa, conseille r s u p p l é a n t
A N D R I V O N , » *
SERVICE JUDICIAIRE
M . C H A U V E T , chef du Service judiciair e d e la
Guyane et de l'Inini. (Voir infra « Circons-
criptions » p o u r les Justices de Paix).
SERVICE D E S A N T É
M . TOURNIER, O. •:•}}, m é d e c i n lieutenant-colone l
des T r o u p e s coloniales, chef du Service de
santé de la Guyane et de l'Inini. (Voir
infra s Circonscriptions » p o u r le personnel
en service d a n s l'intérieur).
BUREAU DES FINANCES E T DU MATÉRIEL
MM. V I E , sous-chef de b u r e a u de l classe des
i e
Secrétariats g é n é r a u x , chef d u Bureau des
finances et du matériel

— 163 —
M M . L E C A N T E , employ é contractuel , chef de la s e c -
tion F i n a n c e s
M , L E S L H U E R R E , c o m p t a b l e auxiliaire
D E N É E F , » »
M T O U T O U R Y , » »
m e
M M . S l M O N E À U , » »
T O U T O U R Y , e m p l o y é auxiliaire, chet de la sec -
tion Matériel
V O L M A R , magasinie r auxiliair e
I L L I D O , c o m p t a b l e auxiliair e
T R É S O R
M . Q U É N A R D , fâ, t r é s o r i e r - p a y e u r d e la Guyan e et
de lTnini
TRAVAUX PUBLICS E T MINES
M M . M O D O C K , ingénieu r de 3 classe des T r a v a u x
e
publics et Mines des colonies, chef du
Service de la Guyane et i n s p e c t e u r des
T r a v a u x publics et des Mines en Inini.
A M U S A N T , i n g é n i e u r adjoint d e 1 classe des
re
T r a v a u x publics et Mines, chef du service
de l'Inini
B A U D I N , chef d u Burea u de s m i n e s , contractue l
L É V E I L L É , agent des Mines, contractue l
Z A B U L O N , géomètr e adjoint de 4 classe d u ca -
e
dre l o c a l .
RADJOU, g é o m è t r e auxiliaire.
M LARANCE, dactylographe auxiliaire
M E
COMITÉ CONSULTATIF DES MIMES
M M . le chef du Service Judiciaire, président
le chef dû Service des .Mines
le r e c e v e u r des D o m a i n e s
B E R L A N D , m e m b r e titulair e
R A B A N , m e m b r e titulair e
D E V E Z , m e m b r e s u p p l é a n t
C O N R A D , m e m b r e s u p p l é a n t

— 1 6 4 —
E A U X E T F O R E T S
MM. G R É B E R T , i n s p e c t e u r de 3 classe des E a u x et
e
Forêts, chef du Secrétariat de la colonisa-
tion, chef du service Forestier de lTnini
Z U N È V E , g é o m è t r e adjoint d e 6 classe du cadre
e
local
E N R E G I S T R E M E N T - DOMAINES - TIMBRE
E T H Y P O T H È Q U E S
M . M A T I S , chef du Service de la Guyan e et du
T e r r i t o i r e de l'Inini.
POSTES - T É L É G R A P H E S - T É L É P H O N E S
MM. L E B O M I N , chef du service des Postes de la
Guyane et de l'Inini
T H É M I R E , c o n t r ô l e u r du Cadr e local de la
G u y a n e et de l'Inini, r e c e v e u r comptable
du Territoire de l'Inini
B O U R G U I G N O N , o p é r a t e u r radiotélégraphist e con-
tractuel. (Voir infra « Circonscriptions »
p o u r le p e r s o n n e l en service d a n s l'intérieur)
S E R V I C E S M I L I T A I R E S
M. BOFF, O. chef de Bataillon d infanterie co-
loniale, c o m m a n d a n t militaire de la Guyane
et de l l n i n i
GENDARMERIE COLONIALE
M . M I R A N D E - I R E . lieutenant , c o m m a n d a n t le déta-
c h e m e n t de la Guyane et de lTnini
E T A B L I S S E M E N T S P E N I T E N T I A I R E S S P E C I A U X
M M . L A S T E L , surveillan t militaire de 3 classe,
e
chef du Bureau

- 165 —
TRAN TRONG D A T , interprète détaché du cadre
des secrétaires des résidences du T o n k i n
ELI Antoine, caissier auxiliaire gérant de la
Caisse de la t r a n s p o r t a t i o n
SERVICE FLUVIAL
MM. MOULIN , officier de port, contractuel, chargé du
Service fluvial d e l'Inini
MAGNE, p a t r o n de c h a l o u p e auxiliaire
IMPRIMERIE
M. CLAIRE J o s e p h , t y p o g r a p h e auxiliaire
S A I N T - L A U R E N T - D U - M A R O N I
M. R I M A N E , c o m m i s des D o u a n e s , du c a d r e local,
délégué de l'Administration de l'Inini
CIRCONSCRIPTIONS
Circonscription du centre
1°. — P o s t e d e S a u t - T i g r e
Services Administratifs
MM. JOURDAN, capitaine d'Infanterie c o l o n i a l e ,
chef de circonscription, chargé des f o n c -
tions de Juge de paix à c o m p é t e n c e o r d i n a i r e
CASSAGNEAU, Lieutenant d'Infanterie colonia-
le, adjoint au chef de circonscription
M. BESSEY DE BOISSY, sergent d'Infanterie coloniale
h o r s cadres, agent spécial, huissier et gref-
fier de la Justice de Paix
L E BRIS, adjudant d'Infanterie coloniale h o r s
c a d r e s , c h a r g é des t r a v a u x .
DEVOUCOUX, m a r é c h a l des logis d'Artillerie
coloniale h o r s c a d r e s
Compagnie de Tirailleurs Sénégalais de rinini
MM. JOURDAN, capitaine d'Infanterie coloniale

- 166 —
C A S S A G N E A U , lieutenant d'Infanterie coloniale
M A Y E N , adjudant-chef d'Infanterie coloniale
C H A U M E , adjudan t d'Infanteri e colonal e
C R Ï S T I A N Ï , sergen t chef d'Infanterie colonial e
Services médicaux
M M . L E MINOR, m é d e c i n lieutenant des Troupes
coloniales, h o r s c a d r e s , chargé de l'Assis-
tance m é d i c a l e
MAILLOT, sergent des infirmiers coloniaux,
h o r s c a d r e s
N . B . - - Tout ce personnel concours au service
du Pénitencier Spécial de Saut-Tigre
T. S. F. et Agence Postale
M . RAMÉE, o p é r a t e u r auxiliaire chargé de l'Agence
Postale
2°. — Subdivision de P. I.
Services Administratifs
M M . M O R E L , g e n d a r m e à pied, chef de subdivision,
e x e r ç a n t les fonctions de j u g e d e paix à
c o m p é t e n c e o r d i n a i r e
D E S F O R G E S , g e n d a r m e à pied ,
R O Y » »
3°. — P o s t e d e C o n t r ô l e d e S a i n t - E l i e
Services Administratifs
M M . H U M B E R T , m a r é c h a l des logis chef de Gendar-
merie, chef de poste et agent postal.
L O N G E R A Y, g e n d a r m e à pie d
4°. — S i n n a m a r y
M . A . J . KARAM, chargé du transit
5°. P o s t e d e c o n t r ô l e d e l a F o r e s t i è r e
M . V A I L L A N T , contrôleur forestier contractuel

— 167 —
6°. — Poste Administratif de Crique
Anguille
Services Administratifs
M M . S O U V A N T , a d m i n i s t r a t e u r adjoint de l classe
r e
des colonies, chef du poste administratif d e
Crique Anguille, c o m m a n d a n t d u péniten-
cier spécial
C H A U M O X T , sergent chef d Infanterie colonial e
h o r s cadres, chargé de l'entretien d e s
t r a n s p o r t é s
LOUVET, sergent d'Infanterie coloniale h o r s
cadres, chargé d e l'administration d e s
t r a n s p o r t é s
M O N L O U I S , marécha l des logis d'Artillerie c o l o -
niale hors cadres, chef de poste d e P o r t -
Inini
Eaux et Forêts
M . M O I S A N D , c o n t r ô l e u r forestier contractue l
Services médicaux
M M . N I C O L A S , médeci n lieutenan t des T r o u p e s c o l o -
niales hors cadres, chargé de la visite m é -
dicale
STOLL, sergent des infirmiers des T r o u p e s colo-
niales hors cadres, chargé d e l'infirmerie,
de l'hygiène du c a m p .
Détachement de Tirailleurs Sénégalais
M V . F O U R N I E R , lieutenant d'Infanterie coloniale,
c o m m a n d a n t le d é t a c h e m e n t
L A N C E T , sergen t d'Infanterie coloniale
CIRCONSCRIPTION D E L ' E S T
M . L e Révéren d P è r e D I D I E R , délégu é d e l'admi -
nistration du Territoire

168 -
RENSEIGNEMENTS DIVERS
L I S T E A L P H A B E T I Q U E
des m e m b r e s de l'Ordre National de la
légion d ' H o n n e u r résidant à la Guyane Française
OFFICIERS
M M . B O F K , chef de bataillo n d'Infanterie coloniale .
M A N D É Dornéville , secrétair e d e mairie , g r a n d
mutilé de g u e r r e
T O U R N I E R m é d e c i n lieutenan t colone l d e s t r o u -
pes coloniales
CHEVALIERS
MM. A H U L Y , chef de b u r e a u de l ' A d m i n i s t r a t i o n p é -
nitentiaire e n retraite
B A T T I N I , surveillan t principa l d e l'Administra-
tion Pénitentiaire
B E A U R O Y , négocian t
B E R G E A S , surveillan t principa l d e l'Administra -
tion Pénitentiaire
B E R L A N D , n é g o c i a n t .
B E R N A R D , s o u s d i r e c t e u r d e l'A. P .
B O U Y G U E S , chef d u service d e s d o u a n e s e n re -
traite
C A P R I C E vérificateur d e s d o u a n e s
C A S T E X , négocian t
C H A N D O N , industrie l
C J I A R L E R Y , ingénieu r de s T . P . e n retrait e
C O G N E T , l i e u t e n a n t d e por t e n retrait é
C U P I D O N , ébénist e
D A R X A L , avoca t a v o u é
D E V E Z , m é d e c i n chef d e l'hôpital civil e n retrait e
G U I E Y ,
H E R V É , magistra t
H U E T , capitaine d'infanterie coloniale
L A M E R , d i r e c t e u r d e la B a n q u e d e l a Guyan e
L I M B O U R G , g r a n d m u t i l é d e g u e r r e
C . L H U E R R E , c o n d u c t e u r d e s T r a v a u x Péniten-
tiaires

— 169 —
MASSON DE SAINT F É L I X , gouverneur des c o l o -
nies en mission
MASSE, sous chef de bureau de l'A. P .
M A Y E N , adjudant d'infanterie coloniale
MOSTACHI, industriel
M U L L E R , lieutenant d'Infanterie coloniale
NOLÉON, chef du cabinet du gouverneur
P A I N , chef du bureau de l'A. P .
PIERRE, surveillant principal de l'A. P .
Q U É V Y , commis des secrétariats généraux
Q UENARD , Trésorier-payeur

RÉAUX. c o m m i s principal de l'A. P .
S
Œ U R U R S U L E , Infirmière de la Léproserie de
l'Acarouany
T È C L E , Intendant militaire en retraite
VALENT, directeur de l'Administration Pénit.
VITALIENT, sous chef de bureu de l'A. P .
W A C H E N H E I M , industriel
CONSULS
Consul du Brésil
M . Luiz d e GONZAGUE PACHECO
Consul des Pays-Bas
M . F . T A N O N
Consul de Norvège
M . F T A N O N
Consul d'Italie
M . MOSTACCHI David
Consul d'Angleterre
M. RAMBAUD
Consul des Etats-Unis
M . N
Consul de Belgique
M . De B È V E JASPAR

— 170 —
SOCIETES LITTERAIRES ET ARTISTIQUES
Association littéraire et artistique L E S AMIS
DU L I V R E , fondée le 4 S e p t e m b r e 1 9 0 1 , siège
social r u e F r a n ç o i s A r a g o .
MM. Charlery Gustave, président
Loyer St Michel, Hilaire Marius, vices p r é -
sidents
Giffard Elisé, secrétaire
Mambié Georges, trésorier
Prévôt Pau!, bibliothécaire
Linyon E d o u a r d , c o m m i s s a i r e
Patient Jules, m e m b r e délégué
* *
LA LYRE ORPHÉONIQUE, fondée le 1 Mai
E R
1 9 1 7 , siège social r u e Maissin.
MM. J . B . Bouygues président
J e a n Vincent Q,vice président
P a u l P r é v o t , secrétaire, trésorier
M
. Raoul T a n o n , c o m m i s s a i r e
m e S
Roger Mesnil, »
C o u r t h i a d e , »
Mireille Randel, »
MM. Bory, »
Hilaire, »
Paul P r é v ô t , »
L a J E U N E G A R D E , fondée le 7 Avril 1935,
a p p r o u v é e le 25 Mai 1 9 3 5 (arrêté n° 445)
siège social C a y e n n e
MM. R o m a i n R o b e r t ,ingénieur diplômé E. T. P.
président
Polycarpe V e r m o n , avocat du b a r r e a u de Ca-
y e n n e . licencié en droit, vice président
Zénobie Elie, avocat du b a r r e a u de Cayenne
licencié en droit, secrétaire
Zabulon V i c t o r - E t i e n n e , g é o m è t r e , trésorier
P r é v ô t P a u l , clerc de n o t a i r e , commissaire

- 171 -
MM. Gildon, maire de Rémire, commissaire
Bourguignon Faustin, radiotélégraphiste com-
missaire
F r é d é r i c Paul Emile, hôtelier, gérant du j o u r -
nal de l'association ;
Société p h i l h a r m o n i q u e L A R E N N A I S S A N C E M U -
S I C A L E , fondée le 20 N o v e m b r e 1935, siège social
provisoire Mairie de Cayenne
MM. P a l m o t J e a n , président
Boudoin J u n o t , vice président
Govindin Augustin, secrétaire
Vernet Luc, trésorier
Adnet Estère, bibliothécaire
Léveillé E t i e n n e , secrétaire adjoint
Mausel Samuel, bibliothécaire adjoint
R o u r a Paul E m i l e , Cocotier Camille, membres
actifs
SOCIETE DE SECOURS MUTUELS
Société de Secours Mutuels L A S O L I D A R I T É ,
fondée le 8 mai 1896, a p p r o u v é e le 30 m a i 1896,
siège social : augle des r u e s Voltaire et M a d a m e
P a y é .
M M . Gratien Emilio, président
Dédèle P a u l , Achille Modeste, vice-présidents
M Dométhile Lisette, secrétaire
l l e
M Gratien Stéphanie, trésorière
M E
M Yo Josèphe, trésorière-adjointe
L L E
*
* *
S O C I É T É S C O L A I R E D E S E C O U R S M U T U E L S ET D E
R E T R A I T E D E L A G U Y A N E F R A N Ç A I S E , fondé e le 22 n o -
v e m b r e 1910, a p p r o u v é e p a r a r r ê t é ministériel du
28 juillet 1911, siège social : Hôtel de Ville, Cayenne.
M M . le Maire de Cayenne, président
le Chef du Service de l'Instruction p u p l i q u e ,

— 1 7 2 —
MM. le Directeur de l'Ecole des Garçons de C a y e n n e ,
vice-présidents
Ladouézo, secrétaire
J o s é p h i n e , secrétaire-adjoint
H a l m u s , t r é s o r i e r
M Chance, trésorière adjointe
l l e
M la Directrice de l'Ecole des Filles de Cayenne,
m e
M Maza, MM. Gratien, (£, R a m b a u d , conseillers.
lle
Société de Secours Mutuels L'UUNION PÉNI-
TENTIAIRE fondée le 3 0 s e p t e m b r e 1911, a p p r o u v é e
le 22 juillet 1912 p a r arrêté ministériel, siège s o -
cial: S a i n t - L a u r e n t - d u - M a r o n i .
MM. P i n e a u J e a n , surveillant principal, président
W e i m e r t Albert, agent d'affaires, vice-président
Pontaillier Maurice, surveillant militaire, se-
crétaire
Magnan E u g è n e , surveillant militaire, trésorier
Leconte Lionel, secrétaire de mairie, c o m m i s -
saire
A r d e s Hilaire, auxiliaire de l'Administration
pénitentiaire, c o m m i s s a i r e .
*
Société de secours m u t u e l s VIEILLARD, siège so-
cial r u e F r a n ç o i s - A r a g o
MM. E r n e s t Prévôt, p r é s i d e n t
Mirza Victor, v i c e - p r é s i d e n t
N , secrétaire
H o r t h Auguste, trésorier
M Goinet Lucina, trésorière-adjointe.
l l e
* *
* *
Société de Secours Mutuels L A CONCORDE,
fondée le 12 s e p t e m b r e 1912, a p p r o u v é e le 21 mars
1 9 1 3 , siège social : rue Chaussée Sartines, n° 22.
MM. Karaki Paul, %, c o m p t a b l e , président
L a m b o u r d e Clément, capitaine au cabotage
en retraite, vice-président

- 1 7 3 -
MM. Sirder L., surveillant des Travaux Publics, se-
crétaire
Valette Polydore, c o m m e r ç a n t , A r d o n René,
mécanicien, Tarinski Auguste, forgeron,
Remilien Joseph, c o m m i s de voirie, c o m -
missaires
M
N a m u r Catherine, L a p i q u o n n e H o m è r e , c o m -
m e s
missaires
* *
UNION NATIONALE DES COMBATTANTS, section
de la Guyane, fondée le 30 j u i n 1920, siège s o c i a l :
r u e de la Liberté.
MM. D a r n a l , avocat-avoué, p r é s i d e n t
T h é o d o r e Louis, Dron Marcel, vice-présidents
Achille Modeste, c o m m i s des bureaux du
G o u v e r n e m e n t
G u i m a r a ë s Antonin, commissaire hospitalier
T a r i n s k i , T h é r é s i n e , Monroc, commissaires des
fêtes
MM. Borland, Lucile, Larcher, Oastel, commissaires
au c o m p t e .
* *
S O L I D A R I T É MILITAIRE, section de Cayenne
fondée le 20 j u i n 1923, a p p r o u v é e p a r a r r ê t é du 3
août 1923, siège social: angle des rues Voltaire et
Madame P a y é .
MM. Gratien Emilio, Q, président
R o u r a Paul, <§) c. n. G . , Louis T h é o d o r e , vice-
présidents
S t é p h a n t Paulin, ^ secrétaire trésorier
Véro Victor, secrétaire trésorier adjoint
Achille Modeste, Tarinski Auguste, c o m m i s s a i -
res.
. *
S e c o u r s m u t u e l s l'UNION MARTINIQUAISE ET DES
AMIS DE LA MARTINIQUE, fondée le 14 août 1925,
a p p r o u v é e le 5 juillet 1926, siège social: r u e d e la
Liberté.

- 174 -
M M . J o s e p h B., président
Jean-Louis E., Marbot G., vice-présidents
M Etienne Auguste, secrétaire
me
M M . Lowinski L , t r é s o r i e r
Ribal E., J a m e R., c o m m i s s a i r e s
M
Ribal E . , C h i m a m a Eutrope, commissaires.
M E S
CERCLES
Cercle S A I N T - H U B E R T , fondé en 1889, d é n o m -
m é cercle en 1901, a p p r o u v é le 17 février 1 9 0 4 ,
siège social: angle des rues Lallouette et F r a n ç o i s
A r a g o .
M M . Chaumier Gabriel, Mécanicien, industriel,
président
D Gippet Etienne, vice-président
r
de St-Quentin Hippolyte. secrétaire
Desvieux Albert, trésorier
Cognet Antonin, lieutenant de p o r t en retraite,
c o m m i s s a i r e
B e r n a r d i n Raoul, industriel, c o m m i s s a i r e
UNION GÉNÉRALE DES CORSES ET DES AMIS DE L A
CORSE, section de Cayenne (siège social: Paris),
fondée le 1 0 février 1 9 0 9 , a p p r o u v é le 31 octobre
1911 p a r décision de M . le G o u v e r n e u r , siège social
de la S e c t i o n : Cayenne (Guyane française).
MM. Zénobie Raoul c o n t r ô l e u r des D o u a n e s , en
retraite, président
Gratien Emilio Q, négociant, vice-président
Vincent 0 , secrétaire de la B a n q u e de la Gu-
y a n e , en retraite, vice président
Castrien, sergent d'infanterie, secrétaire
H a r m o i s , employé de !a B a n q u e , trésorier.
LIGUE DES DROITS D E L'HOMME ET D U CITOYEN,
section de la C a y e n n e .
M M , Berland J.-M., président

- 175 -
M M . Prévôt E . vice-président
H o r t h A., secrétaire
L h u e r r e L . trésorier
*
* *
COMITÉ KUOMINTANF, fondée le 15 août 1929,
siège social: r u e de Liberté, n° 17, angle de la r u e
F r a n ç o i s Arago, n° 3 5 .
M M , Ho-Fong Choy, président
Tjon-A-Tsoi, vice-président
H o - T i n n e - N o ë , secrétaire
Ho-A-Line, trésorier
H o - ï h a m - F o u , commissaire
*
S Y N D I C A T N A T I O N A L D E S I N S T I T U T E U R S E T D E S I N S -
T I T U T R I C E S D E F R A N C E E T D E S C O L O N I E S , section
Guyane française, fondée le o c t o b r e l 9 2 7 , a p p r o u -
vée le 21 d é c e m b r e 1 9 2 8 (arrêté n° 1.358), siège
social: r u e de la Liberté, n° 2 3 .
M M . Léonço Dorville, .'\\ secrétariat général
Lony Jacques, secrétaire
M Frédéric Angèle, secrétaire adjointe
M E
M Chance Georgina, trésorière
L L E
\\ j m e Voisin Edith, trésorièr e adjointe
M. C h a m b a u d Samuel, g é r a n t du Blletuin
*
Amicale des Instituteurs-Institutrices laïcs de
la G u y a n e française L A F R A T E R N E L L E , fondée le
9 n o v e m b r e 1 9 3 1 , a p p r o u v é e le 28 n o v e m b r e 1931,
siège social: place de l'Esplanade, n° 6.
M M . Horth Auguste, président
R e m o u x E d o u a r d , vice-président
Patient Jules, secrétaire
M Patient Jules, trésorier
M E
M R o l a n d Lucile, M Bertha Cléry,
M E
I l e
U N I O N D É S P R O L É T A I R E S M A N U E L S E T I N T E L L E C T U E L S ,
fondée le.26 juilet 19 2. a p p r o u v é e le 10 s e p t e m b r e
1932, siège social: Kourou (bourg).

— 176 -
MM. Canut Serjus, président
Garçon Jules, vice-président
Ringuet Maximilien, secrétaire
M Veuve Rimane Just, trésorière
m e
MM. Noko Charles, commissaire
Miraca St-Hubert, commissaire
* *
A S S O C I A T I O N D E S P A R E N T S D ' E L È V E S D U C O L L È G E
D E C A Y E N N E , fondée le 2 juin 1933, approuvée le
24 juin 1933.
MM. Berland J -M., président

Thémire A . , vice-président
Hort A . , secrétaire
Barthélemi P., trésorier
Membres du Bureau
Bruère-Dawson G., Bonneton A , Edouard J.,
Mme Rosemon
*
S O C I É T É C O O P É R A T I V E D E P R Ê T S D E L A G U Y A N E
F R A N Ç A I S E , fondée à Cayenne le 43 mai 1934.
MM. Le Baut Louis. président

Bonneton Aimé, Gratien E m i l i o , ^ vice-prési-
dents
Pagésy Charles, trésorier
Charlery Raphaël, trésorier-adjoint
Rebel Alexandre, secrétaire
Jaffart Oscar, secrétaire-adjoint
M Laffont Alice, M. Achille Modeste, administra-
me
teurs
Commission de surveillance
MM. Bruère-Dawson Marcel, Darnal Albert, Sirder
Léon
S O C I É T É S D E B I E N F A I S A N C E
O R P H E L I N A T D E L A G U Y A N E , fondée le 13 décem-
bre 1919, approuvée le 1 février 1920, siège so-
re
cial à Cayenne.



— 177 —
M G. Bourguais, présidente
l l e
M S. W e i s c h a u p t , vice présidente
m e s
M. M a r c h a n d » »
M. J.- M. Berland, $ t secrétaire
M T . Gilbert-Pierre, trésorière
1 l e
C O M I T É D E D A M E S P A T R O N E S S E S D E L ' E C O L E M A -
T E R N E L L E , fondée le 14 n o v e m b r e 1920, a p p r o u v é e
le 14. n o v e m b r e 1929, siège social à la Mairie de
Cayenne
M. Le Maire, p r é s i d e n t
M Edgard Château, vice-présidente
m e s
Auguste H o r t h , directrice de l'Ecole Mater-
nelle, fondatrice et animatrice
M Claire Varsovie et Mme Léo Volmar, secrétai-
1 l e
res adjointes
M Paul Barthélemi, trésorière
m e
M Ramée, trésorière-adjointe
me
Autres membres
Mmes, U. Barthélemi, 0 . Bellevue, Mlle F.
Berland, A. Cognet, A. Darnal, A. A d o u a r d ,
E . Gratien, V. Glennie, Mlles M. Lucas,
E. Prévôt, Mmes M . Riviérez, L. R o s e m o n ,
F . Saintol, A. T h é m i r e , Melkior, P . Vol-
m a r
SYNDICATS PROFESSIONNEL
S Y N D I C A T D E S M É T A L L U R G I S T E S , fondée le 1er
Mai 1934. a p p r o u v é e e n 1935 p a r le G o u v e r n e u r ,
siège social à Cayenne
M.M Jean François, c h a u d r o n n i e r , président,
Cébret Algénib, mécanicien, vice président
A n d o c h e Hilaire, mécanicien, secrétaire
L é o p o l d Clairi, mécanicien, trésorier
Ribal Louis, m é c a n i c i e n , commissaire
Gérard Calisse, mécanicien, »

— 1 7 8 —
S Y N D I C A T B A N A N I E R G U Y A N A Î S , siège social
c h a m b r e d'Agriculture
MM. E m m a n u e l Valette, président
Georges Conrad, vice p r é s i d e n t
C h a n d o n ^ , secrétaire
A l e x a n d r e Lédi Q, t r é s o r i e r
*
S Y N D I C A T D E S P E T I T S P L A N T E U R S ,
MM. Rutïinel Jules Simon président
L o n y Eugène, secrétaire-trésorier
R a b a n Arsène, Gildon Cyprien, St Cyr Augus-
tin, @ Caristan Félix, c o m m i s s a i r e s
SOCIÉTÉS SPORTIVES
L E S P O R T G U Y A N A I S , fondée le 1 Septembr e
er
1 9 1 2 , a p p r o u v é e le 24 Octobre 1912, J . 0 n° 764,
siège social à Cayenne
MM. H . B e r n u s , président
M. R . Hilaire, vice président
E . Chérica. secrétaire
G. Lafontaine, trésorier
R a o u l T a n o n , Victor Zéphir, Michel Clair
Alexandre Rebel, Victor Cléry, Auguste
Bory, c o m m i s s a i r e s
*
* *
E C L A I R Ë U R S D E F R A N C E sectio n d e Cayenne
T r o u p e (Schœlcher) fondée le 5 Janvier 1919. ap-
p r o u v é e le 20 D é c e m b r e 1923, siège social Ecole
des Garçons
MM. S . C h a m b a u d , président
N , vice président
R. Bazile Octuvon, secrétaire
E . Giffard, t r é s o r i e r
A. D a m a i M. Riviérez, conseillers
* *
TOIRISME G U Y A N A Î S , fondé e le 1 6 Décembr e

— 1 7 9 -
1923, a p p r o u v é e le 16 Janvier 1924, siège social
10, r u e Lallouette Cayenne
MM. Maurice M a r c h a n d , p r é s i d e n t
Raoul Zénobie, secrétaire
Le délégué du T . C. F. en Guyane, trésorier
Georges Conrad, industriel. Beauroy R o l a n d ,
conseiller privé, commissaires
*
* *
R E D S T A R , fondée le 15 Janvie r 1926 a p p r o u -
vée le 2 4 février 1926, p a r a r r ê t é n° 281, siège
social 52, r u e de la Liberté
M M . H a r m o i s Jules, président
Jaffart Oscar, vice président
T o m e Henri, secrétaire
Célestin R e n é , trésorier
E n d e l m o n Valois, Stanislas A r t h u r , c o m m i s -
saires
* *
Société T E N N I S , a p p r o u v é e le 23 Août 1935, siège
social à C a y e n n e
MM. Octave Bellevue, président
N vice président
M
. M. Polycarpe, secrétaire
L L E S
Lydie Thémire, trésorière

— 180 —
AGENCE DE LA COMPAGNIE G E N E R A L E
TRANSATLANTIQUE A G A Y E N N E
M. H É B E R T , d i r e c t e u r de l'Agence
M DUCHANCHE, caissière-secrétaire-dactylo
ME
M M . A Z U R , employé des passages
B O U R Q Ù I N , « en fret
N . . . , c o m p t a b l e
G A U M O N T , P l a n t o n
D E L É P I N E . chet des m a n u t e n t i o n s
H U - Y E N - T A K , m a g a s i n i e r
B O E T U S , pointeur-livreu r
M I L H O M M E , c o n t r e - m a î t r e
JOURNAUX ET PUBLICATIONS PÉRIODIQUES.
Le Journal officiel de la Guyane La Voix du Peuple
Le Bulletin officiel de la Guyane l'Observateur
L'Annuaire
de la Guyane La Jeune Garde
La Guyane
RESTAURANTS et HOTELS
Eldorado hôtel Hôtel des Palmistes
Hôtel d'Estrée Hôtel Xavier

Hôtel d'Europe
LOGES MAÇONIQUES
La F r a n c e équinoxiale, n° 93 L'Union Guyanais.
La Guyane R é p u b l i c a i n e . (Saint-Laurent)

— 181 —
A D R E S S E S U T I L E S
V I L L E D E C A Y E N N E
Adenel Estève, bijoutier, 33 Lieutenant Brassé.
Amélie Saturnin, boulanger, 54 Christophe Colomb.
Anatoe Edouard, boulanger importateur, 43 Liberté.
Alexandre Vicior, échoppier, 37 Liberté.
Abamon Eugène, marchand importateur, 22 Liberté.
Alexandre Zoé, cafetier, 10 Lieutenant Brassé.
Alexanire Parfait, marchand, Liberté.
Aly-Diaw Vincent, cordonnier, 59 Voltaire.
Andèrson Mathurin, horloger, 51 Liberté.
Arène Paul, marchand importateur, 12 Lieutenant Brassé
Audouin Eugène, marchand importateur, Chanssée
Sartines.
Augustin Vidal dit Tico, entrepreneur de pêche, au maiché
Azor Albert, ébéniste. '22 CInussce Sarlioe*,
Alexandre Ed'lh, marchande, 40 Schœlcher.
Alciudor Elmire, marchanda, 100 Christophe Colo;nb.
Asinoi Alexandre, logeuse en garni, 20 Lieutenant Goinet
Athée Bermance, marchande, 27 Liberté.
Agenor Eudoxie, logeuse en garni, 5 Place Armes.
Assard Antoine Dme, épicière, 46 Damnai.
Alexandrins Catherine, charcutière, 9 Lieutenant Bceker.
Baculard Joseph II, pharmacien, 32 Christophe Colomb.
Beauroy Roland, importateur, 29 Christophe Colomb.
Benjamin Zéphoris, pharmacien importateur, 2I Liberté.
Bolivard Romule, chai-pentier de marine, 72 Boulevard
Jubclin,
Bonneton Aimé) importateur, 17 Lotis Blanc.
Bosphore Michel, cal)relier, 16 Mentelle.
Briugtown Félix, enirepteneur de pêche. 10 'dentelle.
Bruère-Dawson, importateur, 16 Lallouette.
Bayley J. John, tailleur, à Chaussée Sartines.
Belbèze Charles, pliai tnae'eu, 13 Liberté.
Bellevue Octave et C , négociant importateur, 2cî Lieute-
i e
naut Brassé,
berger Emile, marchand, route Montabo.
Bernude Stephen, cordonnier, 44 Christophe Colomb.

— 182 —
lîiala Fernaod, entrepreneur de maçonnerie.
Bojotin Marcel, orfèvre, 44 Liberté.
Bontomas Imilien, entrepreneur dépêche, 35 Lieutenant
Goinei prolongée.
Bourdin Edward, tailleur, 24 François Arago.
Brando Alexandre, orfèvre, 9 bis Lieutenant tirasse.
Briard Gabriel, matelassier, 30 Lieutenant Brassé.
Biau Léopod, importateur, 2 1 , Place de l'Esplanade.
Bertm Emile, hôtelier importateur, 6, Malouet.
Boaujoie Armand, Dame échoppière, 104, Liberté.
Benoit Noémie l o g e u s e en garni, 43. Lieutenant Becker.
Boisne Jeanne, pâtissière, 9, Lieutenant Braisé prolongée
Bourguais Gabriel le, marchande pâtissière, Nationale
Beauroy Gabrielte, importatrice, 10, Mole.
Belmontèse Pedro, maichand, 48, Madame Payé.
Belsujet Angélina, caharetière, 30 Christophe Colomb.
Carranza Antonio, marchand de cuir, 12 Daramalh.
Catex Louis, importateur, Il Chaussée Sartines.
Chaumier Gabriel, entrepreneur de pêche, 22 Voltaire.
Chebancc Aimé, hôtelier, 5 Liberté.
China ma Louis Eutrope, ébéniste, 2o Voltaire
Glavar Leone!, entrepreneur de pêche, au marché.
Capet Aristide, bijoutier, 13 Malouet.
Coflre liolx'rt, marchand cabaretier, 20 Mentelle.
Constantin Joseph, importateur, 20 Chaussé*; Laussat.
Cupidon Pierre, ébéniste, 18 Richelieu.
Guang-Hing-Wing, mai chaud cabaretier, 23 Chaussée
Sartines.
Ca lel Joseph, colporteur avec étalage, au marché.
Gébrel Algénib, mécanicien, 33 François-Arago
Chaia Kail Richard, importateur, 1 Lieutenant Becker.
Clion-A-Tam, marchand cabaretier, j l Lallouette.
Clo ë Roland, boucher importateur, au marché.
Clarck Charles, coiff ur, 14 Mole.
Cosnmnd St-l.ouis, marchand mécanicien, 20 Christophe
Colomb.
Choug-A-Lnng l'an!, marchand, 72 Voltaire.
Ghalita B. K. Koad. importateur, 33 (Chaussée Sartines.
Coco Cyiéné, entrepeneur de pêche, Canal Laussat r. g.

- 183 —
Cocotier Camille, ébéniste, 28 Lallouette.
Chong-A-Long Joseph, commerçant, 31 Liberté.
Col Victor, échoppier, 3 François Arugo prolongée.
Christophe Irène, épicière, 40 Schœlcher.
Césaire Eugénia, marchande d'alcool, 8 Lieutenant Becker
Chah Kalil Richard, marchande, 10 Lieutenant Becker.
Dame Chosrova Jérôme, cabaretière, 4 Lieutenant Brassé.
Canon l Astérie, importatrice, 32 François-Arago.
Dame Cartel Henri, Logeuse en garni. 05 François-Arago.
Charlery Raphaël, marchande, 10 Malouet.
Chebance Andrée, marhande importatrice, 5 Liberté.
Claudal Isabelle, marchande cabaret., 11 Chaussée Laussât
Dame Claire Paul, ma chaude, 40 Liberté.
Champlain, marchand d'alcool, 58 Richelieu.
Clowes Alice, cabaretière, Rond-point.
Didier Henri, agent d'assurance, 23 Maissain.
Doumit Georges, importateur, 36 François-Arago.
Dufour Maurice, importateur, 2 Lieutenant Becker.
Dardet .Maurice, orfèvre, 3 Molé.
Darquitain Daniel, entrepreneur de roulage, mécanicien,
42 XIV Juillet.
Du-Mokri, marchand cabaretier, 34 Lieutenant Goinet.
Désert Amélius, entrepreneur de pêche, au marhé.
Dind-Fook dit A Fook marchan I, 28 Nationale.
Dippcr Alexandre, cordonnier, 25 Lieutenant Brassé.
Doloir Elie, cordonnier, 65 Liberté.
Dong-Huv entrepreneur de pêche, au marché.
Dornaly Pierre, coiffeur, 40 Lieutenant Brassé.
Dolior Joseph Phocius. entrepreneur de pêche au marché
Duchaussée Joseph, marchand de cuir, 45 François-Arago
Dardet René, mécanicien, 21 Lallouette.
Daquin Sébastien, épicier, 91 Canal Laussat.
Degard Denise, épicière 23 François Arago
Deville Emile, épicier, 20 Chaussée Laussai,
Duranty Léocadie, cabaretier, 9 Avenue d'Estrée.
Dorothée Julia, marchande importatrice, 31 François Ar.'go
Dalphrase J., marchande, 12 Chanssée Sartines.
Dipp Elie, Dame, marchande, 63 François-Arago.
Dorilas Désirée, bouchère, 16 François-Arago.

— 184 —
Dabeedin Cécile, tailleur, rue Molé.
Digard Denise, épicière, 21 François Arago.
Edwin Etirnond, mai chaud, Lieutenant Becker.
Egamos Eugène, charron, 50 Boutev rd Jubelin.
Ei epmoc Thomas, cordonnier, 21 Liberté.
Eridan Edouard,, orfèvre, 25 Chaussée Sartines.
Eif'oit Jean Fernand, armateur.
Edon Emcrencieiinc, marchande, 23 bis Lieutenant Goinn
Erminice Louise, marchande, 2 2 .Molé.
Emmcline Maiie-Rose, échoppière, 30 Voltaire.
Eti» -Joseph Elise, épicière, 29 Avenue d'Estrée.
Elissée Adèle, échoppière, 56 Christophe Colomb.
Fleury Ernest Dîne, maichande, 46 bis François Arago.
Figaro Athénodore, ébéniste, 55 Lieutenant Beeker.
Fleurv Ernest, forgeron, 14 M en telle.
Faiseau-Ducoudray. limonadier, 30 liberté,
Ferdinand Adalberi, coidonnier, 14 Sehœtctrer.
Floran Léon, photographe, Liberté.
Francis llermann, cordonnier, 10 Christophe Colomb.
Frédéiic l'aul-iimile, hôltlier, 53 Liberté
Garré Antonio, marchand, 62 Liberté.
Georges Richard, négociant importateur, 34 François Arago
Gb-nnie Victor, importateur, 12 Louis-Blanc.
Grant Edmé (héritiers), distillateurs, 78 Liberté.
Graticu Emilio, libraire-imprimeur, 23 Liberté.
Guimaraës Anton in, orfèvre, 56 François Arago.
Gantier Lucie, tabricàute de bonbons, 23 Liberté.
Gaspard Emile, mécanicien, 23 Liberté.
Gautier Stanis, marchande, 39 Baramath. -
Gertiude Laurent, logeur en garni, 17 place de l'Esplanade
Gippet Robert, négociant importateur, Christophe Colomb
Goinet Paul-Emile, ébéniste» 20 Frnnçois-Arago.
Gomès Juli.i. négocianteimportatrice, 1 LieuteuantBrassé
Gréen William, logeur eu garni, 16 Lieutenant Brassé.
Guidot Uîy>se, entrepreneur de pêche.
Harmois And;é, marchan le, 32 Liberté.
Henry Char h s, négociant impôt lateur, 2 Chaussée Sartines
Bo-A-Ten, marchand cabàretif, 1- Chaussée Laussat.

— 1 8 5 -
Ho-Kong-Fou, négociant, 21 Chaussée Sartines.
Humbert Octave, pharmacien-import a leur, 33 i.iberté.
Ho-Yon,
marchand, 64 Lallouette.
Harris Christophe, tailleur, 15 Lieutenant Becker.
Harris Georges,
orfèvre. 23 Chaussée Sartines.
Ho-Fat, marehand-cabarein r, 5 5 Lallouette.
Hill James, entrepreneur de peinture, 31 XIV Juillet.
Hilaire Marins, importateur, 3 9 Chaussée Sartines.
Ho-A Tarn, marchand-cabarelier, Lieutenant Becker.
Uo-A-Yine, marehand-cabareiit r, 38 Liberté.
Ho-Tiug-Noe, commerçant, 17 Liberté,

Ho-A-Sang, marchand-cabarelier, G Richelieu.
Ho-A-N'Giee marchand, 17 Nationale.
Ho-A-Tcbuns, marchand-cabarelier, 7 Boulvd. Jubelin.
Ho-A-Ling, marchand,
10 et 19 Chaussée-Sailiues.
Ilo-Coui-You, marchand, 2 9 Chaussée Sartines.
Hodebard Jean, mécanicien, 33 François-Arago.
Ho-Man-Fat, marchand, 87 I hristophe-Colomb.
Honoré René, orfèvre, 6 Lieutenant Becker.

Ho-A-Foung, marchand eabaretier, 2 2 Chaussée Sartines
Ho-Ta-Yuen, marchand-cabarelier, 51 Richelieu.
Ho-Tark-Siou, cousnierçant, i 6 Canat-Laussat.

iio-Tong-Sang, marcfaand-cabaretier, 33 Boulvd. Jubeiin.
Ho-Tau.-Fow-Ket-Yn, marthand-cabafetier. 7 8 Liberté.
Uodebard l'amphile, mécanicien, 2 Chaussée-Sartines.
Ho-Tiong-Fong, marchand, 43 Nationale.
Ho-A-Fal, marchande, 11 Lieutenant Becker.
H o - T i n g - S - n , importateur, 27 Christophe Colomb.

Ho-You'Fat, marchand, 12 Lieutenant Brassé.
Ho-Tsi-Sieng, commet çunl, 15 Nationale,
No-Gai, commerçant, 9 3 Lallouette.
Uenrick Edouard, échoppier, 5 0 Christophe Colomb.

Ichonng Toe Saturnin, mécanicien-importateur, 12 Lallte.
Iphigenie P.-E. Dme, entrepreneur de bals publics, 17
Scœlcher.
Jean-Bapliste Edouard, orfèvre, 2 0 C h a u s é e Sartines.
Jean-Baptiste Valeatin, cordonnier,
2 9 Rouget de l'isle.
Jaco!) N. Nathaniel, tailleur, Lieutenant Becker.

Jean-François M a r t i n , marchand-cabarelier, Av. ;d'Esirée.

186 -
James Robert, tailleur, 14 Molé
Jéremie Georges, tailleur, 40 LiewOnant Brassé.
Jeannette Raoul, Dame, épicière, 32 Lallouette prolongée.
Jeaunius Nicolas, entrepreneur de maçonnerie.
Jean-Baptiste Régis Polydore, cordonnier, 8 Molé.
Jean-Pierre Emilie, logeuse en garni, 38 Lieutcu. Brassé
James Joseph, tailleur, 27 lieutenant Brassé.
John Marie-Catherine, marchand, 78 Nationale.
Jadin Marcel, charpentier-menuisier, 36 Louis Blanc.
Jean-Jeacques Ch., épicier, 67 Voltaire.
kong-Sing Fong, épicier, 9 Avenue d'Estrée.
Kelguiné Léopold, entrepreneur de pêche, Place Aman I,
Kong-Meau, entrepreneur de pêche, 41 Chaussée Laussat
Karam Michel Joseph, importateur, 59 François-Arago.
Kindou Joseph, boulanger, 47 Lallouette.
King Marie, échoppière, Avenue d'Estrée.
Karam Riehard, marchand-importateur, 23 Christ. Colomb
Karam Nagib Georges, marchand-importateur, 10 Chaus-
sée Sartines.
King Jonathan, cordonnier, 3 Molé.
Rong-Sylvestre, entrepreneur de pêche, au marche.
Leo-A-Fook, entrepreneur rie pêche, 6 Daramath.
Kinan Marie, échoppière, 42 Lieutenant Brassé.
Lacroix Edgard, entrepreneur des travaux publics, Hôtel
des Palmistes.
Laianne G. (Béritiers), importateur, Place Victor Mugo.
Larance llosang» , négociante, Christophe Colomb.
1
Ling-Tong-Ming, commerçant, 81 Lieutenant Becl. r.
Lefebvre et Cie, négociant, 33 Chaussée-Strtines.
Léveillé Ernesline, échoppière, 18 Lieutenant Becker.
Legrand Etnma, cabarelièie, 21 Richelieu prolongée.
Laguerre Gabrielle, marchande-cabaréiière, 15 Piace du
Port.
Lautone Raoul, menuisier, 20 Christophe Colomb.
Lama Gaston, échoppière, 26 Lallouette prolongée.
Lambre Joseph, tonnelier, 58 Richelieu.
Lam-Han, entrepreneur de pêche, ou marché.
Lapiquionne, Dame, logeuse en garni, 20 Louis Blanc.
Larcher Isaïe, marchand-cabaretier, 9 Adjudant Piudard.

— 187 -
Labade, Dame, cabaretière, 54 François Arago.
Laiclimée Éunice, modiste avec magasin, 45 François
Arago.
Lee-A-Sioe, marchand-importateur, 31 Liberté.
Lee-A-Yene, marchand, 14 Lieutenant Becker.
Leo-Agnou Victor et Cie , négociant-importateur, 12 Ad-
judant Pindard.
Léoville P.-K., Dame marchande-importateur, 6 1 , Chaus-
sée-Laussat.
Léveillé Augusline, bouchère, 28 Nationale,
Lingibé Eugène, Dame, bouchère.
Li-On-Gien, cordonnier, 33 Nationale.
Loi-Van-! ham, entrepreneur de pêche, au marché.
Loe-A-Fook, orfèvre, 22 Chaussée-Sirtines.
Lony Sl-Albin, marchande, 5 Richelieu.
Lucite St-Hilaire, géomètre arpenteur, 97 bis Canal Laua-
sat.
Lynch Aii. restaurateur, 3 Adjudant Pindard.
Lamothe R. E., hôtelier-restaurateur, 12 Liberté.
Lowinsky Louis, cabaretier, 5 Chaussée Sartines.
Laï Kun, marehand-cabarelier, U9 Lallouette.
Loupec Ambroise, épicière, 17 Lieutenant Becker.
I.épine (de), Dame, marchande-cabarélière, 15 Mole.
Monsoro Andréa, entrepreneur de pêche, 66 Daramalh.
Moscou Rigobert, entrepreneur de roulage, 55 Christophe
Colomb
Mini-loque Marie, échoppièrc, 20 Lieutenant Becker.
Mathias Auguste, entrepreneur de construction, 52 Ri-
chelieu.
Mtsqiiila Rudolph, orfèvre, 3 Lieutenant Becker.
Millienne Georges, géomètre-arpenteur, 95 Lallouette.
Mirza Victor, 35 Laliouette, entrepreneur de construction.
Moïse Jean, importateur, 8 Chaussée Sartines.
Molza Arius, entrepreneur de pêche, 2 et 4 Malouet prol.
Magdeleioe Boniface, ébéniste, 47 Voltaire.
Mamon Sylvina, restauratrice, 47 Liberté.
Marie-Joseph Joseph, marchand, 21 Daramath.
Marie-Pernne, cafetière, 47 François-Arago.
Martine Amédée, ébéniste, Lieutenant Goinet.

— 188 —
Marie-Joséphine, échoppière, I Riclielicu.
Mambié Thérèse, épicière, 47 Scbœlchar.
Mennechgy A., négociant-importateur, 24 Christ. Colomb
Merlonne Etienne, cafetier, 39 François-Arago.
.Yiichelv Léon, pharutacien-imperta., 29 François-Arago.
Millienne Dme, modiste., 95 Lallonelte.

Itérées Joséphine, échoppière, 37 Rouget de l'Isie.
Minfïr Fmile Dme, fabricante debonboài, 15 Lient.Goinet.
Mendes d'Ahreu ei Lie, négociant-importateur, 18 Malooet

Mita Emmanuel, boulanger, 83 Lallouelle.
Moïse Nelson, entrepreneur de pêche, au marché.
Moncoq Jeanne., marchande, 26 nationale prolongée.
Moravie
Ceci lie, logeuse en garni, 20 Christophe Colomb.
Matbéos Théodore, orfèvre, 15 Lieutenant Becker.
Mosbacb Henri, tailleur, 10 Liberté.
Maries Nelson, entrepreneur de pêche.
Metton St-Ange, Dépôt tafia, 30 Christophe Colomb.
Mirza Nezè-, matelassier, 85 Christophe Colomb.

Mariema Fidélia, restauratrice, 19 Lieutenant Beeker.
Morin Ange Alphonse, mécanicien.
Moustapha Gaston, logeur en garni, 15 Lieutenant brassé.
Monstapha Prudenl, entrepreneur de pêche.
Marathon Charles, maréchal ferrant, 5 Avenue d'Estrée.
Collier Félix (héritier»), iu potlaleui-dislilliteu s, 18
Christophe Colomb.
Nouvel Etienne, Marchand de meuble-, 09 Chtistophe
Col omb,
N'zila Améfiys,fabricant de briques 15 Voltaire.
Narolles Constant, limonadier, 97 Christophe Colomb.

Negol Valemine, fabricante de bonbons, 11 Lieutenant
Brassé prolongée.
Ng Wrng Chaw, maichaed, 48 François-Arago.
NjK Kong Chou, importateur, 14 Chaussée Sartini s.

N'Guven Van Trung, entrepreneur de pêche, au marché*
Noël Joseph, ébéniste , Christophe Colomb.
Nohal Marie, échoppière, Finale de la Madeleine.
N'Guyen an Dot, entrepreneur de pêche, village chinois.

Nouvel Roland, bijoutier, 34 bis Christophe Colomb.

— 1 8 9 —
Noleau Mathurin, bouclier, 12 Lieutenant Becker.
Obviera François, tailleur, '12 Lieutenant
B r a s s é .
Othily Edgard, bijoutier, 18 Lieutenant Becker.
Okule, épicier,
3 8 Canal Laussat.
Pachcco Lniz de Gonziga, chirurgen dentiste, 14 Liberté.
Pagé-y Charles, pharmacien importateur, 17 Christophe
Colomb,
Partis Frédéric A., marchand de cuir, 17 Lieutenant
Brassé.
Puîchério Amour, échoppièrc, 70 Christophe Colomb.
Polycarpe Paule-Emile, entrepreneur de construction, o7
bis Lieutenant Goinet.
Prévôt Ernest, notaire, 10 nationale.
Prévôt Ccorg»s, distilla leur, 100 Christophe Colomb.
Pamphile Mathieu» entreproeur de pêche, 73 Voltaire.
Partis Albert, marchand, 61 Mme Payé.
Percin Chéri, entrepreneur de pêche, au marché*
Peter Jhon, charpentier de marine, Chaussée Laussat.
Philias Félix, marchand, 1S Chaussée Sartines.
Patrice Louise, marchand', 44 Richelieu.
Pigrée Amélie, entrepreneur de charpente, 31 Boule-
vard Jubelin.
Pessima Maurice, cabaretière. 23 Canal Laussat.
Pan-Sao, commerçant, MO Liberté.
Plutns J.. échopj.ière, S Lieutenant Becker.
Plénet Georges, mécanicien, oS Liberté.
Peïlier i ncien, dentl le, 40 François-Arago.
Quibel Bérénice, colporteur avec étalage, an marché.
Quintrie A.et J. Sic Claire, négociants importateurs
Raban Arsène géomètre arpenteur, 60 -me Payé,

Ramée Ste tfarie Dme, marchande, 35 Liberté.
Renard Euphrasius, négociant importaiur, 13 chaussée
Sartines.
Rollus Victor, importateur, 37 Chiussée Sartines.
Rusîamd Menuann. tailleur, 21 Malouet.
Rolfincl Marguerite, échoppièrc, 72 Lalouetle,
Raphaël Henri, ébéniste, 4 Mole.

— 190 —
Residon Justin, marchand de cuir, 6 Lieutenant Becker.
Robin Paul, logeur en garni, 49 Christophe Colomb.
Ruflinel Judes, entrepreneur de construction, 39 Mme
Payé.
Rogier Paul, tanneur et marchand de cuir, 56 Liberté.
Roumi Edouard, marchand, 90 Liberté.
Rouvenot André, mécanicien, 69 Liberté.
Rouda Sylva, entrepreneur de pêche, au marché.
Reboul Auguste, restaurateur, 7 Docteur Si-Rose.
Rhuman Jean, Dme, marchande cabaret iere, 35 Lieutenant
Goinet.
Robo Alexandre échoppier, 8 Lieutenant Brassé.
Raphaêlte Edouard, ébéniste. 21 Lieutenant Brassé.
Saindreau vSt-Rose, coiffeur 30 Liberté.
Sen-Wo Lee, dislilllaleur, François-Arago.
Siguier Emile, importateur, 36 Liberté.
Socrate Jonas, ébéniste, Christophe Colomb.
Sœurs de St-Joseph le Cluny, importatrices, 15 Lalouelte.
Solente Rose, logeuse en garni, 13 Lieutenant Brassé.
Symphorien Constantin, importateur, 10 Malouet-
Sle Croix Antoine et Cie, négociants importateurs, 26
Liberté.
Ste Luce Hippolyte, marchand, 4me km. 500 Hontabo.
Segobind Isaïe, ébéniste, 3 Nationale.
Sexe A., ébéniste, marchand, 22 Lieutenant Brassé.
Société de navigation F. Tanon et Cie, Armateur.
Soliqa Pablo Garcia, coiffeur, Liberté.
Ste-Rose Albert, entrepreneur travaux publics.
Sirder Henri, coiffeur, 8 Liberté.
Sl'air A, Antonio, Importateur, 53 François-Arago,
Sulmy Henni, officier, 61 François-Arago.
Société Sucrière et agricole, Importateur exportateur, 2
Louis Blanc.
Schiw Bala K. N. P. King, coiffeur, 6 Lieutenant Becker
Tardif Stéphane, marchand, horloger, 6 chaussée Sarlines
Thamar Aimé, entrepreneur de pêche, 5 François-Arago
prolongée.
Théodese Dorvilise, marchande d'alcool, 44 bis François-
Arago.

— 191 —
Théolade Romule (héritiers), importateurs, 25 chauesée,
Sartines.
Tiburce Emile, marchand de cuir, 13 François-Arago,
Tavelas Augustine, cabaretière, Chaussée Sartines.
Théodore Louis, charron, 27 Lieutenant Brassé,
Tarinski, charron, 6 Lieutenant Brassé.
Troppeau Aristide, échoppièrc, 15 Richelieu Prolongée.
Tsing-Ksiang, marchand, 53 François-Arago.
Tam Kine Victor dit Yoyo, entrepreneur de pêche, au
marché.
Théodore André carossier, 8 Portai.
Théresi Joseph, entreprneur de pêche, au marché.
Tjono-A-Toi Henri, commerçant. 42 Christhophe Colomb.
Ti-A-Yen, bouclier, 50 Daramatlhe.
Tien-À-Fat ou Tien-So, marchand, 60 Christophe Colomb.
Tjiot.-A-Foung, marchand, 13 Molé.
Tien-Chin-Fray, marchand importateur, Chaussée Laussat,
Teyssere Paul, cafetier, 27 Avenue d'Estrée.
Tioug-Fat, marchand cabaretier, 23 Boulevard Jubelin.
Torin Hrctor, cordonnier, 35 François-Arago.
Therésie Léouide, épicière, 30 Richelieu.
Tramoni, marchande cabaretière, 31 l'Alouette prolongée.
Tjon-Tjoe, marchand crbaielier, 2 Mme Payé Prolongée.
Troudart Alban, importa leur boucher, au marché.
Tetasco Célini, échoppièrc, 27 bis Avenue d'Estrée.
Toussaint Julien, ëntrepreneur travaux publics 25 Lieu-
tenant Brassé Prolongée.
Valette Ernanuel, Commissire-Priseur, 4K Liberté.
Valerwis François, Dme, échoppierOi 41 XIV Juillet.
Wagnon Joseph, coiffeur, 20 Liberté.
Valette Polydoie, marchand, 20 Schœlcher.
Valey Georges, entrepreneur travaux publics, 41 XIV
Juillet
Valtriue G., mécanicien, 8 Richelieu.
Vérin M., boucher, au marché.
V'alin Alexandre, cordonnier, 17 Rouget de l'Isle.
Viamont Lucien, cordonnier, G4 Voltaire.
Vigilan Jeanne, logeuse en garni, 5 Lieutnant Brassé.
Varfin Paul, cordonnier, 17 Christophe Colomb.

192 —
William Eustache, épicier, 28 Mblé.
Webb Lilianne, modisîe avec magasin, 23 Liberté.

Wiart J u l e s . coiffeur 43Voltaire.
Will Anne, marchand caba relier 15 Chaussée Sartines.

Wo-Sang-Tjon, marchand cabareiie , 23 Maissin.
r
Xavier charles hôtelière, Place Victor Hugo.
Yong Sonie, marchande, 4 Ajudant Pindard.
Zéphyr Eugène, négociant importateur, 12 Christophe

Colomb.
Zonzon Louise, cabareliure, 34 Louis Blanc
Zueève Anna, échoppière, 78 Lalouette.
Zaire Anna échoppière, 3 Capitaine Bernard

COMMUEE DE RÉMIRE
Charles Eothebert (Vve) Commerçante.
Dinga Raoul (dme) rabareliire.
Cossein (Vve) distillerie d'alcool.
Lony Georges, maicnand.

Lorilon .Malnias, marchand.
Léo Agnou V. cabriretier.

Piem-Emile Marecellus, Marchand-cabarelier.
Si-Louis Léon, cabaretier.
Société
Ci vile du Rorota, industriel.
Tchong-Cnonij;-Kong, cabaretier.
COMMUNE DOYAPOC
Anpoint Geneviève, cabaretière-bou1angère.
C C des Antilles Kr F. T.non & C''d Impôrt.

i e
JC
s<?s
Delloy Mathîas. marchànd.
DottoV Eli; lté (dme), cabaretîère.
Coude! Htldevert, échoppier.
Hitaire Auguste, négociaut-iraportâteur.
Ho-A-Chuck Antoine, marchan l-cabaretir.
llersil (dme), boulangère:
.Miroux Ernest, eégocianl-imporiateur.
V.;,do Graziella, marchand.
Mandé Uaurictâ, eabaretière.
Piron Noël, bijoutier.

Zaron Edamour, cab.IR- lier-boulanger,

- 1 9 3 -
COMMUNE DE KAW
Bernude Alphonse (dme), marchande.
Germont Cécile, marchande.
COMMUNE DE MACOURIA.
Aupra Agnès, marchande.
Acamas (Vve), marchande.
Boulin Victor, cabarelier.
Gusta Ernest (Vve), cabaretière.
Golilin Dorina, marchande.
Hornaudes Francisco, marchand, cabarelier.
Langlel Henri, Marcand-cabaretier,
Perigny Victoria, marchande.
COMMUNE DE ROURA
Assard La cour, cabarelier.
Cor?lie Hildevert, cabarelier.
Calbaro Emile, marchand-cabarelier.
Eriam Maurice dit Delphonse, marchand-cabaretier.
Griffith Annie, cabaretière.
Léveillé Gabriel, cabarelier.
Mongin cabaretière.
Polony Aristide (Vve), marchandc-rabaretière.
Yago Èmilien (dme), écnoppière.
COMMUNE DE MATOURY
Aima Paula, marchande.
Société sucrière et agricole-distillatrice.
COMMUNE DE TONNÉGRANDE
Barthélémy Hermance, marchande-cabaretière.
Bichonnet Tibert, marchand-cabarelier.
Moogin Ernestine marchand-cabaretier.
COMMUNE DE MONTSINÉRY
Bacara Sidonise, marchande-cabaretière.
Lamastre Adolphe marchande-cabaretière.
Robinson François, cabarelier.
Société bananière, marchande-cabaretière.

- 1 9 4 —
COMMUNE D'IRACOUBO
Àmaranthe Théodose (dame), marchande.
Amaranlhe Germain, marchand-cabarelier.
Chonpi-Wing, marchand.
Kong-Long, marchand-cabaretier.
Linguet Rose, échoppière.
Levei'lé Rector (dame), marchande.
Lohier Lucetle, marchande.
Poupon Salomon (dame), échoppière.
Quintrie Charles, Marchand.
COMMUNE DE KOUROU
Claire Slepheu (dame) cabaretiè.ie.
Constanl Jean, boulanger.
Sanite André, marchand.
Yeck Raymond, cabaretier.
COMMUNEDEMANA
Andrivon Emmanuel, 5, rue Poivre, marchand-importateur.
Ayanue Victor 35 V. Golitin, marchand cabaretier.
Anatole Iréné (dame) S. Riga, Log. en garni.
Aubéry E. (dame) et i.epellelier-Explts scierie mécanique.
Ajax Appolius, marchand-cabaretier.
Ambroise Eulogo, marchand-cabaretier.
Bichara Joseph, marchand-cabaretier, boucher.
Berthclot Aristide (dame) cabarelière.
Bontantam, boucher.
Borie Claude, St-Riga, boulanger.
Cité Adrien, 2 G Rue, distillateur.
d
Cie Cie des Antilles Frses F. Tauon et Cie, 4 rue du Quai,
marchand.
Comptoirs Hesse et Cie, 2, Javonhey, marchand.
Clery Moutrose, forgeron.
Couezy Philippe, dame. Log. en garni.
Dindaine Charles, Log. en garni.
Dirence Elias Assad, cordonnier, rue des Frères.
Egyptienue Albert, rue de l'Eglise Log. en garni.
Faràco Corméla,G rue, marchand-cabaretier.
d

— 1 9 5 —
Germanicus Anne, 5, Javouhey, Log. an garni.
Hermet Crispin, 2 1 , rue de l'Église, limonadier,
Ho you Fat, rue Poivre, marchand-cabarelier.
Jorset Emmanuel, 3 St-Joseph, importateur.
Jemmaire Marcel, dame, Log. en garni.
Kokasson Arsène, 41 bis G rue, marchand-cabarelier.
d
Kokasson Henri, bijoutier.
Kalil Marcean, rue Amar Goblin, marchand.
Lafleur Madeleine, 8 Javouhey, Log. en garni.
Lacheley James, rue Javouhey, tailleur.
Mariette Gérard, 21, Si Joaeph, marchand-cabarelier
Massé Simon, 5, rue des Frères, Log. en garni.
Pavant Antoine, rue Sergent Riga, cabaretière-épicière.
Pavant Ludomir, dame, 14, Parisel-bouchère.
Prévôt Jules, dame, boulangère.
Richard Joseph, G rue, marchand.
d
Radamonlhe Joseph, rue Pariset, entrep. Trx. Publics.
Saïd Michel, 14 Javouhey, marchand.
SoeurSt-Joseph, 3 P. Bourguignon, distillateur.
Saïd Jean 36, Pariset, entrepreneur de pêche.
Société Commerciale Guyanaise rue du Quai, marchand.
Sud Michel, dame, Log. en garni.
Tarcy Aurélien, Vve, 3 1 , sergent Riga, épicière-cabaretière.
Tharnar Aimé, sergent Riga, marchand-cabarelier.
Théolade R. fils, héritiers, 4, Javouhey, marchands.
Tourville Michel 6, Javouhey, importateur.
Tourvillle Eugénie, rue Javouhey, marchande-cabarelière.
Verneuil Joseph. 3, Javouhey, entrepreneur de travaux.
Weimert (héritiers), rue de l'Eglise, Log. en garni.
COMMUNE DE SINNAMARY
Anol Jeau-Baptiste, coiffeur.
A-Toun, épicier.
Bichara Georges fils, rue de l'Aima, marchand-cabarelier.
Bavol Lambert (dame), Logement en garni.
Bartholet Maurice, échoppier.
Baal Sidoine, boulanger.
Chong-Kan Albert, rue de l'Aima, commerçant.
Cïë Cle des Antilles Fses F. Tanon, marchands.

— 1 9 6 —
Caslex Louis, Cayenne, Entrepreneur de roulage.
Chong-Ti, rue de l'Aima, marchand-épicier.
Chong;-Kong Julien, boulanger, épicier.
Clet Sl-Jnsl, Malmanoury, échoppier.
Chong-A Poum, rue de Cluny, épicier.
Delanon Raoul, épicier, rue de l'Aima.
Desormeanx Angélique. Malmanoury, échoppière.
Dorillas Thérèse, rue Dinkermann' Log, en garni,
Desormeaux Charles, charpentier.
Fidol Gérardine, épicière
Ho-Foung-Chon, »
Ho-A-Fock, marchand-cabaretier
John Henri, charpentier
Joseph Raoul, matelassier
Joseph Franconie, cordonnier
Karam Alexandre, rue de l'Ama, marchand
Larance Robert, rue de Cluny, charpentier,
Lanoix Févry, rue Louvier, épicière
Madeleine Lydie, épicière
Mine Léon, rue de l'Aima, distillateur
Monsigna Fernandi, droguiste
Quemon Baptiste, menuisier
.Smith Vve, logeuse en garni
Stanis Saturnin Vve, logeuse en garni '
Stéphane Faustin, ferblantier
Verderosa Constantin (dame), e n t r e p . de roulage
William Romain, charpentier de marine
COMMUNE D'APPROUAGUE
Agénor, distillateur
Relus Simon, disillaleur
Bordes Jules, marchand
Bottius St-Rose Vve, épicière
Cliffon Holder dit Sépho, entrepreneur bals publics
Cie Gle des Antilles françaises, F. Tanon et Cie m a r -
chand
Castex Louis, distillateur
Contout Roger, échoppier
Chong Paui, cabaretier
Chong-Chene, acheteur d'or

— 197 -
Daudet Emile (héritiers), distillateurs
Desbordes Victor, logement en garni
Eugène Léonet, log. en garni
Florestan Ste-Luce, log. en garni
François Maitina, log. en garni
Frédéric Gabriel Luc, coiffeur
Ho-Ten-Son, marchand
Ho-TemYou, (Guisambourg), marchand
Hermann Pascal, boulanger
Ho-A-Chuck, cafetier
Jean-Pierre Renold, log. en garni
Lancias Radney, log. en garni
Lapalu Paul, marchand-cabaretier
Limarola et Hitier, distiilateurs et marchands
Lord Joseph, log. en garni (Régina)
Lam-Leong, marchand (Régina)
Lee-Wing, acheteur d'or »
Ledi Loetitia, commerçante (Régina)
Néron Clémencin, disttillateur-marchand(Guisambourg)
Peter Kong Chou, marchand
Prévôt Georges, log. en garni (Régina)
Privât Albert, distillateur »
Romney Ronny, épicier »
Sarkis Michel, marchand »
Seen-Wo-Lee, log. en garni »
Théolade fils bériliers, marchand »
Thomas Théophilus, log. en garni »
Zéphir Eugène, distillateur »
COMMUNE DU MARONI
Barcarel Georges, commerçant
Cyrille Vve, logeuse en garni
Daniel Vve, patissère
Garré Aritonin, commerçant
Géronte Léonie, restauratrice
Gougis Maurice, commerçant
Grenadin Rodolphe, bijoutier
Hauslant François, bijoutier
liesse (Helleux Joseph), importateur

— 198 —
Hulic Gabrielle, commerçante
Latéral Esther, boulangère
Léo-Agnou Philippe, commerçant
Léo-Agnou Léon, commerçant
Laloupe Rachelle, restauratrice
Masgoumiéry Fernand, loueur de livres
Milien Edgard, pharmacien
Orsini Pierre, commerçant
Pagésy Germaine, pharmacienne
Péolat Vve, logeuse en garni
Pierret Renée, restauratrice
Pivaty Clotilde, commerçante
Prudent Léonie, commerçante
Sooamber Joseph, commerçante
Société Forestière, import, march. de bois
Symphorien Constantin, commerçant
Sydney (dame), logeuse en garni
Tanon André, agent commercial
Théolade, commerçant
W e b b Martin, débitant de bois
Yong-Achim, commerçant
Zéphir Auxence, commerçant
Marie-Joseph Hubert, commerçant
Waddy-William, commerçant

— 199 —
SOCIÉTÉ BIENFAISANCE
U N I O N D E S F E M M E S D E F R A N C E , comit é local de
la Guyane, œuvre de LA G O U T T E D E L A I T , créée en
octobre 1 9 3 5 , installée 1 7 rue Lallouette
M
Lamy, fondatrice de l'œuvre présidente d'hon
m e s
neur
Millienne, présidente
Fanier, vice-présidente

Château, trésorière
Gippet, secrétaire
Membres
M Barthélémy M Lamer
m c s
m e s
Darnal Le Bomin
Berny Marchand
Gratien Nicolas

Horth M St-Claire
l l e
Médecins consultants
MM. Tournier, O. chef du service de santé
Berny, directeur de l'Institut d'Hygiène
Nicolas, médecin du pénitencier de Cayenne
Gippet Etienne, médecin civil
Barrât, » »
Riviérez Maurice » »
Riviérez Etienne » »
Deux infirmières détachées de l'hospice
M Hulmann Jeanne
11e
Duchange Herminie

— 200 —
LIBRAIRES
M Vve
M E
H A R M O I S A n d r é M. G R A T I E N Emili o
FABRIQUES DE LIMONADE
MM. Constantin H o m è r e MM. H o - Y o u - F a t
F a i s e a u - D u c o u d r a y Narolles Constant
Crony
FABRIQUES DE RHUM
MM. Nollier Félix (Succession)
Prévôt Georges
Saccharin Philippe
S e e - W o - L e e ,
R a b a n Arsène,
Sœurs Saint-Joseph de Cluny,
Usine pénitentiaire (Maroni)
Bélus S i m o n E m é r a n c i e n n e ,
P o r t a i (Ilet),
Méthon St-Ange,
W a c k e i n h e i n ,
Grant,
Hilaire Auguste,
Mine Léon,
Société Sucrière et Agricole
AGENTS D'ASSURANCES MARITIMES
M. F . T a n o n et C M. A . Quintrie et J. St-Claire
ie
FABRIQUES DE GLACE
G. L a l a n n e , (héritiers) Narolles Constant

— 201 —
TABLE A L P H A B E T I Q U E DES MATIERES
A
Guyane Inini
Pages Pages
Adresses utiles 181
A d m i n i s t r a t i o n pénitentiaire 127
Agent voyer de la ville de C a y e n n e 80 120
Assesseurs (liste des) 90
Assistance publique 112
Avocats et avoués 88
B
B a n q u e de la Guyane 117
Bibliothèque et m u s é e 115
Bourses de la colonie 95
B u r e a u x du g o u v e r n e m e n t 74
C
Cabinet du g o u v e r n e u r 117 162
Calendriers 4
Caisse d ' é p a r g n e 115
Cercles 174
C h a m b r e d'agriculture 113
C h a m b r e de c o m m e r c e 114
Chefs d'administration et de service 71
Collège de Cayenne 91
C o m m i s s i o n coloniale ( m e m b r e s de l a ) . 73
Commission. chargée de vérifier les m o r u e s 415
Commission des m e r c u r i a l e s 114
Commission de surveillance des prisons 106
Commission de surveillance de l'hospice 108
Commission de la l è p r e 110
Commission sanitaire 110
Conseil colonial d'hygiène 110
Conseil de l'Enseignement p r i m a i r e 94
Conseil du c o n t e n t i e u x a d m i n i s t r a t i f . . . . 72

— 202—
Guyane Inini
Pages Pahes
Conseil général (membres) 73
Conseil privé 72
Comité consultatif des mines 163
Contributions indirectes 99
Consuls 169
Courtiers de commerce 89
Culte (service du) 121
D
Délégué du service local 110
Domaines (service des).. » 96 164
Douanes (service des) 97
E
Ecoles communales publiques 91
Ecoles libres congrénanistes 95
Enregistrement (service de 1') 96 164
F
Fabriques de glace 200
Fabriques de limanade 200
Fabriques de rhum 280
G
Gardes sanitaires 109
Gendarmerie coloniale 123 164
Gouvernement de la Guyane Française.. 63
H
Hôpital Hospice civile 107
Huissiers 89

- 203 -
Guyane Inini
Pages Pages
I
Instruction publique en Guyane 64
Immigration (la question d') 61
Introduction à l'histoire et à la géogra-
phie de la Guyane Française 17
Imprimerie du gouvernement 109 165
Inspection des pharmacie 114
Instruction publique 91
J
Journaux et publications périodiques... 180
Justice (administration de la) 87
Justice de paix 8 8
L
Légion d'honneur (membre de la) 160
Léproserie de l'Acarouany 109
Liste chronologique des gouverneurs... 136
Loges maçonniques 189
M
Médecins du service local 112
Médecins civils 126
Mémento historique de la G. F 21
Mémento géographie de la G. F 46
Municipalités (membres des) 79
N
Notaires 8 8
O
Office du Tourisme 1 4 9

—204—
Guyane Inini
Pages Pages
P
P e r c e p t i o n (agent de la) 119
P h a r m a c i e n s civils 126
Police générale 105
Police m u n i c i p a l e 105
P o r t s et r a d e s (services des) 104
Postes et t é l é p h o n e s (services des) 100
P r i s o n (service de la) 106
R
Représentation coloniale 72
R e s t a u r a n t s et hôtels 180
R e n s e i g n e m e n t s divers 168
S
Service de santé militaire 125 162
Service sanitaire 107
Service de la colonisation 107
Service de l'agriculture et d'élevage 67
Service v é t é r i n a i r e 107
Sociétés a r t i s t i q u e s et littéraires 170
Sociétés sportives 178
Sociétés de secours m u t u e l s 171
Sociétés de bienfaisance 176
Surveillants (corps militaires des) 130
Syndicats professionnels 174
T
Territoire de l'Inini 169
T r a v a u x publics (service des) 103 163
T r é s o r . . . 118 163
T r i b u n a l de 1 instance de Cayenne 87
re
T r i b u n a l s u p é r i e u r d'appel 87
T r o u p e s coloniales 122


Fin





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