Quand le silence enfin s'emmêle au bruit : esquisse d'une esthétique musicale dans La Cohée du Lamentin Auteur(s) : Tamby, Jean-Luc Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Jean-Luc TAMBY, Musicologue, établit le lien qui selon Glissant existe entre la Musique et l'utopie. L'intervenant explique qu'en dépit du fait que Glissant traite rarement de la Musique, celle-ci occupe dans ses textes une place centrale. Ce paradoxe est identifié dans La Cohée du Lamentin dans une courte prose intitulée « Aux plus obscures des musiques ». Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18105 | Partager |
Le roman selon Louis-Philippe Delembert : entre "réalisme poétique" et néo-baroque Auteur(s) : Pageaux, Daniel-Henri Pageaux, Daniel-Henri Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Réel merveilleux, réalisme merveilleux, réalisme magique et baroque (III)" : journée d'étude, le 7 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : "Le Haïtien Louis-Philippe Dalembert a fait son entrée en littérature avec deux recueils poétiques (d'ailleurs primés en France) sous le titre Et le soleil se souvient (l'Harmattan, 1989) que j'avais eu le plaisir de préfacer. Depuis, il est remarquable de constater que L.-Ph Dalembert, dans le temps même où il publiait des romans, n'a pas cessé de pratiquer l'écriture poétique, sous forme de recueils (le dernier en 2010), ou à l'intérieur de ses romans en ménageant des passages, des pauses où s'épanouit une singulière prose poétique, en particulier dans l'autre face de la mer (Stock, 1998). C'est un premier axe que nous souhaitons retenir dans une approche « poétique », Le Haïtien Louis-Philippe Dalembert a fait son entrée en littérature avec deux recueils poétiques (d'ailleurs primés en France) sous le titre Et le soleil se souvient (l'Harmattan, 1989) que j'avais eu le plaisir de préfacer. Depuis, il est remarquable de constater que L.-Ph Dalembert, dans le temps même où il publiait des romans, n'a pas cessé de pratiquer l'écriture poétique, sous forme de recueils (le dernier en 2010), ou à l'intérieur de ses romans en ménageant des passages, des pauses où s'épanouit une singulière prose poétique, en particulier dans L'autre face de la mer (Stock, 1998). C'est un premier axe que nous souhaitons retenir dans une approche « poétique » Le Haïtien Louis-Philippe Dalembert a fait son entrée en littérature avec deux recueils poétiques (d'ailleurs primés en France) sous le titre Et le soleil se souvient (l'Harmattan, 1989) que j'avais eu le plaisir de préfacer. Depuis, il est remarquable de constater que L.-Ph Dalembert, dans le temps même où il publiait des romans, n'a pas cessé de pratiquer l'écriture poétique, sous forme de recueils (le dernier en 2010), ou à l'intérieur de ses romans en ménageant des passages, des pauses où s'épanouit une singulière prose poétique, en particulier dans L'autre face de la mer (Stock, 1998). C'est un premier axe que nous souhaitons retenir dans une approche « poétique », visant à cerner l'esthétique à l'oeuvre dans le monde romanesque de L.-Ph. Dalembert. Les références ibériques constituent un second axe de lecture. Elles sont multiples et peuvent aisément s'expliquer par la formation universitaire du romancier, auteur d'une thèse sur le « Noir chez Alejo Carpentier ». De telles informations, d'ordre biographique ou factuel, sont là pour inviter à aller plus avant dans l'esthétique et dans l'imaginaire du romancier. On pense aux références au réel merveilleux dans des nouvelles (Le songe d'une nuit d'enfance, Le Serpent à plumes, 1993), dans des romans (le personnage de Pauline Bonaparte dans L'île du bout des rêves, Ed. du Rocher, 2007), voire Le roman de Cuba (Ed. du Rocher, 2009), sorte de récit de voyage. Une intertextualité très présente tout au long des romans (en particulier la culture italienne, là encore au départ pour des raisons biographiques, très prégnante dans Ballade d'un amour inachevé, Mercure de France, 2013,peut-être un tournant ?), une polyphonie très active (par exemple dans Rue du Faubourg Saint-Denis, Ed. du Rocher, 2005), une vision très polémique, mais aussi comique, voire grotesque, par exemple dans son île natale (dès le premier roman, Le crayon du Bon Dieu n'a pas de gomme, Stock, 1996), invitent à aller plus profondément dans une définition possible de la poétique romanesque selon Dalembert. Tandis que la notion de "réalisme poétique" est empruntée à Glissant, lorsqu'il définit le dépassement du réalisme chez Kateb Yacine, la notion de "néo-baroque" (depuis Severo Sarduy) ou celle de Baroque (de Carpentier à Glissant) permettent à la fois d'éclairer certains effets d'écriture et de relier le "francophone" Dalembert à une tradition ibérique et plus proprement caraïbe." Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15206 | Partager |
Littératures, identités et vagabondage Auteur(s) : Dalembert, Louis-Philippe Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Réel merveilleux, réalisme merveilleux, réalisme magique et baroque (III)" : journée d'étude, le 7 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : La migration, les déplacements incessants des personnages constituent une thématique forte dans mon travail d'écrivain et participent d'une esthétique que je nomme vagabondage. Ces déplacements sont parfois liés à des nécessités économiques, mais plus souvent à une pulsion de l'ailleurs, qui finit, chez certains, par prendre la forme d'une véritable obsession. Les données de cette obsession du déplacement ? et de son pendant, l'ailleurs ? sont présentes dès mon premier recueil de poèmes. Toutefois, loin de la subir, certains personnages finissent par s'en servir pour constituer une géographie personnelle. Faite de nostalgie et de rêves. Un lieu toujours repoussé plus loin, qui participe d'un choix de l'individu, de sa liberté, liée de manière intrinsèque à la prise de conscience de son humanité et aussi du caractère éphémère de celle-ci. En ce sens, l'idée de vagabondage se différencie d'autres concepts proches comme l'errance, le nomadisme ou encore l'exil. Elle est surtout liée à ce que je nomme le pays-temps, une idée développée dans l'épilogue de mon roman Le crayon du bon Dieu n'a pas de gomme. Dans l'esprit du narrateur, le Temps est fait d'étapes, de «lieux» successifs qu'on n'habite jamais qu'une fois. C'est alors lui qui définit l'individu et non plus l'espace, auquel il se substitue. Cette obsession du Temps, présente aussi bien dans ma prose que dans ma poésie, relève d'une thématique personnelle. Elle y rejoint l'idée de vagabondage, ce désir inconscient de vouloir arrêter sinon le Temps, du moins de ne pas le voir passer. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15207 | Partager |
Edouard Maced Auteur(s) : Mathelié-Guinlet, Patrick Maced, Édouard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles. CampusFM Extrait de : "Rencontre avec des poètes de chez nous" : émission radiophonique. Campus FM Résumé : Présentation du parcours et de la bibliographie de l'auteur. Lecture d'extraits de ses recueils : "Martinique d'hier" 1997, "Martinique en vers et en prose" 1998 et "tjok en blok" 2004. Siècle(s) traité(s) : 20 Provenance : Université des Antilles. Service commun de la documentation Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/D3 | Partager |