Bals parés-masqués et carnaval en Guyane. Les masques sonores dans le carnaval guyanais : pour une humanité partagée Auteur(s) : Anakesa Kululuka, Apollinaire Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : La musique est art et expression de vie, par le son codifié, elle se matérialise en tant que pratique, s'inscrivant dans un champ artistique et socioculturel soutenu par un circuit communicatif,tout autant spécifique. La musique a toujours permis aux hommes, de tout temps en tout lieu, de se réapproprier entre autre leur existence, leur dignité d'homme et avec elle, leur humanité. Dans le domaine carnavalesque, par le jeu musical approprié, se réalise la subtilité du détour et de l'artifice à travers les masques sonores. La musique cimente des moments intimes aussi bien que collectif, mêlant ici et là divertissement et ritualisation de la vie. Dans le carnaval guyanais, elle paraît tel un miroir social, une fabrique d'une esthétique collective au cours de laquelle sont érigés en valeur première, le sens de la beauté, de partage, de singularité, de collectivité, mais aussi le sens de l'humanité. Le masque personnage par l'exultation des corps et des gestuels, venant de tout part à travers le monde, en passant par le masque sonore avec des rythmes plein d'entrain et de sens avec des harmonies et des cadences musicales riches en couleur, en consonance. Le carnaval de Guyane fait jouir de toute sorte d'affinité qui célèbre le partage, par le goût du fruit que comporte son art, son rituel, et ses musiques dont s'exalte cette présence humaine transculturelle sur la terre Eldorado. Les masque sonores font retrouver tout le monde : retrouvaille d'une grande symbolique. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17163 | Partager |
La promesse post-raciale dans l'Amérique d'Obama Auteur(s) : Boisseron, Bénédicte Boisseron, Bénédicte Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La promesse, selon la philosophe britannique J.L. Austin (Quand dire c'est faire, 1962), est un acte de langage qui s'engage et, à travers cet engagement, s'inscrit dans un futur, affirmant ainsi une félicité à venir et non immédiate. La notion de terre promise comporte une nature proleptique qui se projette dans un avenir que l'on veut certain. C'est la promesse d'accéder un jour à une terre, une nation, un pays rêvé. Lors de l'élection présidentielle de Barack Obama en 2008, les Amériques ont eu pour la première fois l'impression d'accéder à cette terre promise, c'est ce qu'on a appelé l'Amérique post-raciale. Un mois après l'investiture d'Obama, Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau publiaient L'intraitable beauté du monde (2009), une ode à une créolisation enfin accomplie grâce à Obama. Glissant et Chamoiseau écrivaient alors « M. Barack Obama, nous pensons qu'il a entendu le cri du monde, la voix des peuples et le chant joyeux ou meurtri des pays ». De même, aux États-Unis, les intellectuels ont loué l'avènement de cette Amérique post-raciale qui aurait été nettoyée de son histoire de ségrégation raciale et dont les lois contre la discrimination raciale seraient ainsi devenues obsolètes. Il s'agira dans cette présentation, de penser à l'impossible, c'est-à-dire au lendemain de la terre promise, une terre qui se voulait pourtant toujours à venir et différée. Dans le cadre des événements autour du mouvement Black Lives Matter, les émeutes anti-racistes à Ferguson et à Baltimore qui rappellent le mouvement des droits civils des années 60, il est temps de soulever la question du post-racial en tant que promesse et idylle ; Comment devons-nous interpréter aujourd'hui cette créolisation qui se voulait enfin accomplie ? L'ère post-raciale, est-elle, ou fut elle, vraiment la terre promise des Amériques ? Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16225 | Partager |
Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur. Discussions 5 Auteur(s) : Azérad, Hugues Madou, Jean-Pol Amy De la Breteque, Pauline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Discussion entre Hugues AZERAD, Jean-Pol MADOU, et Pauline AMY DE LA BRETEQUE suite à des questions en rapport avec leur intervention. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18073 | Partager |
Beauté et Justice Auteur(s) : Madou, Jean-Pol Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Jean-Pol MADOU, Docteur en philosophie et lettres, souligne la répétition de la notion de beauté dans l'oeuvre de Glissant. Selon lui, la beauté chez glissant ne fait pas référence à la transcendance du vrai mais à la beauté du monde et à l'éclat du divers. Il place la beauté entre l'éclat et l'obscur car celle-ci est née de la dialectique ou encore des liaisons magnétiques des deux. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18071 | Partager |
Pour une délecture de l'entour : la faille des couleurs chez Édouard Duval-Carrié et Édouard Glissant Auteur(s) : Verstraet, Charly Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Charly VERSTRAET, Doctorant à Emory University, évoque la beauté de la Caraïbe à travers les couleurs. Il explique que les couleurs sombres sont souvent mises de côté, car pour certains, elles ne traduisent pas la splendeur de l'espace caribéen. Pourtant Édouard Duval-Carrié, Peintre haïtien et Edouard Glissant prouvent le contraire à travers leurs oeuvres. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18102 | Partager |
L'intraitable beauté de la créolisation chez Edouard Glissant Auteur(s) : Azérad, Hugues Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Louisiana State University CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Institut du Tout-Monde Extrait de : "Edouard Glissant, l'éclat et l'obscur" : colloque international, du 19 au 23 mars 2018. Université des Antilles Description : Toujours dans le cadre du colloque organisé en hommage à Edouard GLISSANT, Hugues AZERAD, spécialiste en littérature comparative, aborde la créolisation. Il explique sur quoi se base Edouard GLISSANT pour affirmer la beauté de la créolisation. Celle-ci constitue une rencontre de plusieurs cultures donnant lieu à un métissage. Retracé dans les régions d'Amérique, ce mélange a tenu compte de plusieurs contextes : colonial, postcolonial ; et a favorisé d'une part des échanges progressistes entre les cultures dominantes et dominées et d'autre part, l'interculturation des ethnies. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V18070 | Partager |
Ressources marines caribéennes et écotourisme : lorsque la dimension patrimoniale intégre le projet touristique Auteur(s) : Augier, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Patrimonialisation et développement dans la Caraïbe et les Amériques" : colloque international, du 2 au 4 mars 2011. Université des Antilles et de la Guyane Description : L'ile de Saba est une ile néerlandaise d'une superficie de 13 km2 située au nord ouest des petites Antilles qui a entamé il y a plusieurs décennies un processus de patrimonialisation. Bien que ne comportant pas de plage, la beauté et la richesse des fonds marins sont réelles en raison des coraux, éponges, algues... Il y a alors pour les activités de plongée un intérêt économique de protéger les récifs coralliens, et ce dès 1984 avec l'élaboration d'un parc marin de 1300 hectares entourant l'ile. La patrimonalisation est donc dans ce cas une forme de régulation environnementale. Toutefois, la zone naturelle ne fait pas l'unanimité au regard de l'exclusion de la population locale et de l'appropriation des ressources marines par le tourisme. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V12130 | Partager |