Regards sur les minorités. La condition noire : essai sur une minorité française Auteur(s) : Ndiaye, Pap Auteurs secondaires : Odent-Allet, Patrick Gadet, Steve Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane. Service commun de la documentation Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2013-2014. Université des Antilles et de la Guyane Description : La bibliothèque universitaire reçoit l'historien Pap Ndiaye, professeur à Sciences po, autour de la publication de son ouvrage "La condition noire : essai sur une minorité française" (Calmann-Lévy, 2008, puis Folio Gallimard). L'échange est animé par Steve Gadet, enseignant-chercheur au département d'Anglais de l'UAG. Pap Ndiaye évoque les raisons de la faible existence des études sociologiques sur les Noirs en France et les réticences des chercheurs en sciences humaines et sociales français à aborder les inégalités sociales au-delà des questions de classes, puis développe sa méthodologie dont le point de départ est l'expérience sociale d'être considéré comme Noir, de se voir attribuer une identité. Ses travaux analysent l'expérience de l'étrangeté, du dehors, les discriminations, le racisme. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14201 | Partager |
Clair obscur : représentations littéraires du bal masqué aux Antilles et en Guyane. Le bal masqué, espace baroque par excellence Auteur(s) : Birman Seytor, Jacqueline Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université de Guyane Extrait de : "Bals masqués de Guyane et d'ailleurs. Identités et imaginaires carnavalesques en question" : colloque international, les 26 et 27 janvier 2017. Université de Guyane Description : Importance du bal masqué en Guadeloupe. Dès le 17è siècle de nombreux documents attestent de la présence du carnaval en Guadeloupe. A travers les récits des bals masqués qui se déroulent dans des salons, dans son écrit intitulé premier voyage aux Antilles 1640, le révérend père Du Tertre en fait état, tout un passage de son ouvrage décrit un bal de nègres. Le carnaval est l'heure de la dérision de l'inversion de la révolte permise. Les esclaves profitant de cette situation, ont commencés à parcourir les rues, armés de bâton et de coutelas menaçant la vie des maîtres, les charries varies furent interdits à cette époque, par le procureur général du roi le 11 janvier 1870. Le bal masqué un espace baroque, le carnaval sur toute les latitudes conjure les peurs et exalte la folie humaine, ce rite est dédié aux dieux de la vie et de la mort. Les acteurs du carnaval jouent avec la mort, risquent leur vie, le masque fantôme dont il se couvre le visage et que l'on appel "larva" qui signifie fantôme ou "masqua" vient nous rappeler que la vie est songe et mensonge. L'homme qui danse le carnaval n'est que le jouait de son illusion, tous les jours nous revêtons un costume pour nous produire sur la scène du théâtre du monde. Le bal masqué n'est donc que la pal-copie de la vie. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17166 | Partager |
La poétique du Mystère dans la composition dramatique et la prose poétique de Faubert Bolivar. Lecture de la Flambeau, Jesika ou Bousiko et Sainte Dérivée des trottoirs Auteur(s) : Desrivières, Jean-Durosier Desrivières, Jean-Durosier Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Réel merveilleux, réalisme merveilleux, réalisme magique et baroque (III)" : journée d'étude, le 7 mai 2015. Université des Antilles et de la Guyane Description : Par quelle mathématique des signes le jeune auteur haïtien, Faubert Bolivar (1979), nous donne-t-il à saisir l'univers dramatique singulier de ses pièces de théâtre, La Flambeau et Jesika ou Bousiko, et l'espace fictionnel énigmatique de son récit poétique, Sainte Dérivée des trottoirs ? Comment évaluer cette expression littéraire qui semble toucher le possible extrême de certaines réalités haïtiennes connues, et pourtant si peu vraisemblables pour une catégorie de lecteurs, et la relation que développent les personnages de Bolivar avec ces topos récurrents dans son écriture livrée aux jeux de langage et d'onirisme avéré : la folie, l'intime et le cosmique (ou le religieux) ? Ainsi, parler de poétique du mystère, c'est esquisser le balbutiement d'une théorie littéraire qui est presqu'un prétexte à faire découvrir, à faire entendre, cette parole littéraire neuve, d'un autre ton, qui marque la rupture avec tout ce qui relèverait d'une esthétique du réel ou du réalisme merveilleux. Le mode d'intrusion des mystères-mêmes ? fantômes, fous ou esprits vodous ? dans les espaces réels énoncés par les textes bolivariens paraît résister absolument à ce penchant de certains critiques occidentaux à vouloir conclure hâtivement, concernant des écrits de ce style, en faveur de l'esthétique précitée. Mystère donc, comme l'écho de l'indicible dans l'agencement des signes, dans la stratégie de construction et de déconstruction de l'espace réel, imaginaire et symbolique, dans la mise en oeuvre textuelle des traits quasi insaisissables d'une culture individuelle et d'une culture collective, multiple, instable, fuyante, souvent étrange ? Mystère ? Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V15202 | Partager |