Approche méthodologique pour évaluer la dérive au sol et dans l'air lors du traitement des bananiers par voie terrestre Auteur(s) : Bonicelli, Bernard Bonicelli, Bernard Bonicelli, Bernard Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : GFP : Groupe Français des Pesticides GFP : Groupe Français des Pesticides GFP : Groupe Français des Pesticides Extrait de : "Protection des cultures et santé environnementale : héritages et conceptions nouvelles" : congrès, le 26 mai 2014. Université des Antilles et de la Guyane Résumé : En tant que labo de référence, le laboratoire d'essai d'Irstea de Montpellier réalise des essais de dérive depuis de nombreuses années. Des campagnes de mesure en laboratoire ont permis d'appréhender la variabilité des mesures et des techniques d'échantillonnage des dépôts au sol. Ces expérimentations ont permis de valider le protocole d'échantillonnage et de mesure des essais de terrain. Par ailleurs, la compilation d'un ensemble de mesures de dérive (Douzals 2012 a et b) a montré qu'il est possible de modéliser la courbe de répartition. L'objet de la communication est d'examiner les outils et les méthodes qui ont été menées dans le cadre du projet FEADER « Optiban, des solutions innovantes pour le traitement des bananiers ». Les expérimentations de laboratoire et de terrains y seront décrites. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V14233 | Partager |
Du code noir au chlordécone. L'Héritage colonial ou du monstre juridique au monstre chimique Auteur(s) : Niort, Jean-François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles et de la Guyane Description : "Le propos sera de montrer - textes historiques à l'appui (notamment un mémoire du roi aux administrateurs de la Martinique de janvier 1765) - que du Code Noir au Chlordécone, prévaut aux Antilles françaises la même logique "coloniale", malgré l'apparente "décolonisation". Cette attitude, fondée sur la subordination économique de la colonie à sa métropole, en instaurant un modèle agricole fondé sur l'exportation commerciale et non la satisfaction des besoins locaux et le développement de l'économie locale, a dans les deux cas, conduit à deux "monstres", l'un juridique, l'autre chimique, par le même processus de dérogation au droit commun national. En effet, l'esclavage a été implanté et légalisé dans les colonies en contravention manifeste - et pleinement assumée par le pouvoir central - avec le droit commun du royaume. Il a été de plus rétabli en 1802 en toute illégalité, après le retour des territoires antillais dans le statut colonial - et donc dérogatoire - en 1799. Or, même si l'esclavage comme institution légale et mode de production a été aboli (1848), et même si le statut administratif et politique a été transformé en département (1946), le modèle agricole antillais n'a pas été "décolonisé", et a conduit, pour des raisons commerciales, à partir des années 1950, à l'utilisation massive de pesticides générateurs d'une pollution massive et durables des sols, des animaux et des populations, avec le soutien actif de l'Etat, qui a autorisé l'épandage aérien même pour des produits interdits sur le sol hexagonal comme l'était la Chlordécone après 1990, et qui continue à le faire en contravention du droit européen et d'une décision du Tribunal administratif de Basse-Terre. C'est donc toujours cette même attitude "coloniale" de dérogation juridique négative au droit commun - voire au droit tout court- qui prévaut. Finalement, après l'esclavage et la traite, c'est au autre "crime contre l'humanité, généré par la même logique coloniale, et tout aussi ravageur et meurtrier, qui a été perpétré dans les Antilles françaises, et qui continue à l'être sous nos yeux." Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V13180 | Partager |