Paysage et engagement dans les romans de Joseph Zobel et dans les oeuvres des peintures de l'Atelier 45
Résumé
Les premières œuvres de Joseph Zobel, « Djab-la », « Laghia de la mort » et « La Rue Cases-Nègres » sont volontairement inscrites, et dans le projet littéraire, et dans l'écriture, et dans le style, dans une réalité propre à la communauté martiniquaise qu'il veut mettre en scène dans sa vérité, dans ses difficultés et dans ses contradictions. Césaire, Ménil, les revues « Tropiques » et « Caravelle », sont pour Honorien, Mystille et Tiquant, autant d'appuis conceptuels quant à s'engager-contre le doudouisme et l'exotisme dans une autre peinture de la Martinique et des paysages martiniquais. Mais c'est, selon leur propre dire, le récit, la révélation, la mise en lumière du paysage martiniquais dans Joseph Zobel, son étude minutieuse de la culture profonde du Pays-Martinique, qui seront le déclencheur des vocations nouvelles inscrites dans les temps nouveaux.