Entre Caraïbes et Afrique. Ethiopianisme, mouvement rastafari et le "retour" en Afrique Auteur(s) : Bonacci, Giulia Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : IRD : Institut de Recherche pour le Développement Description : Giulia Bonacci, chargée de recherche à l'Institut de recherche pour le développement, en poste à l'Unité de recherche Migrations et Société (URMIS) de l'Université de Nice, est spécialiste de l'histoire sociale du panafricanisme aux 19ème et 20ème siècles. Dans cette intervention, elle présente l'éthiopianisme, matrice idéologique à l'origine de la sacralisation de l'Ethiopie ; ainsi que le mouvement rastafari, à la fois issu de l'éthiopianisme et acteur de son renouvellement. Les dynamiques sociales et politiques qui encadrent le don de terres à Shashemene seront explicitées, ainsi que les différentes vagues d'installation des rastafariens. La présence en Ethiopie de rastafariens venus de toutes les Caraïbes et des métropoles occidentales soulève de nombreuses questions, symboliques, sociales et politiques, qui seront abordées ici à travers les enjeux et contradictions qu'un tel « retour » ne peut manquer de mettre en scène. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16025 | Partager |
Influences du monde rural et de son mode de vie sur les arts en Martinique autour de l'année 1945 Auteur(s) : Duriveau, Isambert Auteurs secondaires : Lefrançois, Frédéric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Tropiques Atrium Scène national - Martinique Extrait de : "Rendre hommage à l'Atelier 45" : conférence, le 15 octobre 2016. Université des Antilles Description : Isambert Duriveau est enseignant à la retraite, plasticien et acteur du monde culturel. Auteur de « Proverbes créoles illustrés ». Co-auteur avec Jean-Marc Terrine de « Lasotè, Poésie de vie dans les Pitons de Martinique ». Jean-Marc Terrine est auteur et critique d'art, commissaire d'exposition et membre de l'AICA. Dans cet exposé, Isambert Duriveau montreront combien le monde rural a influencé l'architecture, la sculpture, les arts visuels, la musique, la littérature, les arts de la scène, ou encore les arts médiatiques autour de l'année 1945 à la Martinique. Une forme de résistance artistique qui accompagnait un mouvement de résistance politique dans un grand élan de recherche identitaire. Siècle(s) traité(s) : 21 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16305 | Partager |
Des conséquences psychologiques de l'esclavage Auteur(s) : Charles-Nicolas, Aimé Pago, Gilbert Auteurs secondaires : Odent-Allet, Patrick Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : Université des Antilles Extrait de : Les rencontres culturelles de la BU 2016-2017. Université des Antilles Description : Professeur émérite de psychiatrie et d'addictologie, Aimé Charles-Nicolas intervient au côté de Gilbert Pago, professeur agrégé d'histoire et ancien directeur de l'IUFM de Martinique. Dans son projet de colloque, le professeur Charles-Nicolas notait ainsi que depuis quelques années, « la question de l'esclavage s'installe dans l'espace public. Elle a acquis une visibilité politique, sociale et culturelle, à un niveau global, des Amériques à l'Europe, à l'Afrique, l'océan Indien et même l'Asie ». Le scientifique souligne à cet égard la contribution majeure des historiens dont le travail « a révélé une autre histoire, décentrant le point de vue jusque-là exclusivement occidental, interrogeant les rapports de pouvoir à partir des esclaves, cherchant à retrouver leur voix, mettant en évidence leur capacité à agir... ». Rappelant que les conditions n'ont pas été les mêmes d'une terre d'esclavage à l'autre, A. Charles-Nicolas, analyse le rôle de la transmission transgénérationnelle et oriente sa démarche autour des interrogations suivantes: « Y a-t-il des dénominateurs communs aux psychismes façonnés par l'esclavage ? Quels mécanismes conduisent de l'esclavage au racisme ? Quel impact l'esclavage a-t-il eu sur la représentation du Noir actuelle et sur les relations sociales dans la Caraïbe, en Europe, aux Etats-Unis, au Brésil et en Afrique ? »... Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16338 | Partager |
Construire, conserver et mettre en valeur un tissu urbain : la réglementation, une nécessité ? L'exemple de la ville de Fort-de-France Auteur(s) : Schwerer, Odile Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : AIHP-GEODE : Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine/Géographie- Développement Environnement de la Caraïbe INRAP : Institut National de Recherches Archéologiques Préventives Extrait de : "La valorisation du patrimoine urbain dans les territoires antillais et guyanais" : journées d'étude, du 12 au 14 octobre 2016. Université des Antilles Description : Il s'agit d'illustrer à travers l'exemple de la ville de Fort-de-France en Martinique, les différents aspects de la réglementation en matière d'urbanisme. En partant du plan d'urbanisme dessinant un tissu urbain régulier, nous évoquerons les incidences des conditions économiques, climatiques et environnementales sur la réglementation de la construction de la ville établie dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle à nos jours. Nous verrons comment les incendies, tremblements de terre et autres aléas ont conditionné l'acte de bâtir dans la ville. Quelle typologie de bâti en a découlé et surtout comment ce dernier a été réglementé pour assurer la grande pérennité aux constructions. Quelles menaces pèsent actuellement sur un centre ancien comme celui de Fort-de-France : démolitions, transformations, dénaturalisations. Quels outils réglementaires peuvent aujourd'hui être mis en place pour garantir le maintien d'un tissu urbain de cette nature, dont la valeur patrimoniale réside conjointement dans la diversité des constructions qui le composent et l'homogénéité de l'ensemble qu'il constitue. Délimiter un site patrimonial remarquable et définir des règles de gestion adaptés sont les enjeux du XXIe siècle. Siècle(s) traité(s) : 18 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16279 | Partager |
Les établissements religieux en Martinique du 17e siècle à 1902 Auteur(s) : Leonard de Lacourt, Michèle Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CTM: Collectivité Territoriale de la Martinique Description : Michèle Leonard de Lacourt présente une introduction de l'histoire de la présence des religions en Martinique principalement du XVIIe siècle au début du XXe siècle. L'introduction générale porte sur la colonisation de la Caraïbe et son contexte et met en scène l'importance de la navigation, les interactions entre piraterie, flibustes (...), commerce et religion. Elle rappelle que d'étroites relations devaient être nouées avec les colonisateurs, auxquels on peut apparenter les religieux, du fait des financements et modalités nécessaires pour atteindre la terre à évangéliser et fonder des églises. Elle retrace ensuite les débuts de la colonisation de la Martinique puis présente l'arrivée et l'installation de différentes religions et ordres et de leurs représentants : Jésuites, Capucins, Dominicains, Ursulines mais également la présence des Juifs et Protestants. Elle situe le contexte de ces arrivées et de ces installations en établissant notamment des liens avec le contexte mondial et local (les familles, les lieux d'implantations). Elle évoque ensuite les différents ordres à travers le temps, leur implantation et leur rôle jusqu'au début du XXe siècle. Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16241 | Partager |
La Martinique, Terre d'asile pour les réfugiés européens, 1940-1941 Auteur(s) : Jennings, Eric Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : CRPLC : Centre de Recherche sur les Pouvoirs Locaux dans la Caraïbe Extrait de : "Penser les frontières et les appartenances depuis la Caraïbe et dans les Amériques" : séminaire, du 17 octobre 2016 au 25 mai 2018. Université des Antilles Description : Eric Jennings est professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Toronto. Il a notamment publié « Vichy sous les tropiques », Grasset, 2004, et plus récemment une étude sur la ville vietnamienne de Dalat, « la ville de l'éternel printemps » (Payot, 2013). Lors de sa présentation intitulée « La Martinique, Terre d'asile pour les réfugiés européens, 1940-1941 » à l'occasion du séminaire« Penser les frontières et les appartenances depuis la Caraïbe et les Amériques », E. Jennings s'intéresse à l'exode d'environ cinq mille réfugiés de Marseille vers la Martinique de 1940 à 1941. Il nous éclaire sur les raisons de cet exode. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V17001 | Partager |
D'une rive à l'autre : les Huguenots à la recherche de la Terre Promise Auteur(s) : Bory, Francienna Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Le XVIIe siècle se caractérise par de nombreuses vagues migratoires. De nombreux Européens traversent l'Atlantique et s'installent dans les colonies britanniques d'Amérique qui deviennent leurs terres d'accueil. Des motivations religieuses seront à l'origine de ces départs forcés. Persécutés dans leurs pays d'origine, ces immigrés sont à la recherche d'une terre promise. Parmi ceux qui trouvent refuge dans les colonies britanniques d'Amérique, des Huguenots français. Les guerres de religion puis les persécutions dont ils vont être victimes sous Louis XIV vont condamner de nombreux Huguenots à l'exil. De nombreuses familles protestantes furent déportées vers les Antilles, à la recherche d'une terre promise où ils pourraient pratiquer leur religion en toute liberté et vivre selon leurs préceptes religieux. C'est ainsi que la Guadeloupe devint elle aussi une terre d'accueil pour de nombreuses familles protestantes, pour d'autres elle ne fut qu'un lieu de passage. Nous retracerons le parcours de ces Huguenots et tenterons de comprendre les raisons profondes de cette errance qui les a conduit sur des terres lointaines. Se sont-ils intégrés dans les colonies américaines à l'image des autres colons ? La Guadeloupe a-t-elle été pour eux une terre promise ? Ont-ils trouvé cette liberté religieuse tant recherchée? Siècle(s) traité(s) : 17 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16230 | Partager |
Terres d'or : variations mythologiques et poétiques sur la Terre Promise à l'époque symboliste Auteur(s) : Millet-Gérard, Dominique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : L'époque symboliste se caractérise par une création éclectique et syncrétiste où motifs bibliques et mythologiques se croisent et se confondent. Celui de la Terre Promise, enrichi par les rêveries issues de récits de voyages, est particulièrement présent, sous différentes formes, dans les vingt dernières années du XIXè siècle. La « Terre d'Or » est l'image fédératrice du lieu utopique où se retrouvent le lait et le miel bibliques, le décor et les personnages de la pastorale, la lumière messianique, ainsi, sans doute, que d'un renouvellement du langage poétique dont l'idée court en filigrane des textes. Un recueil d'Henri de Régnier, Épisodes [1888] nous servira de fil directeur dans cette quête. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16082 | Partager |
La nouvelle Guyane, terre promise coloniale (1858 - 1900) Auteur(s) : Lamaison, Denis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au XIXe siècle, une vaste région comprise entre les fleuves Amazone et Oyapock est connue par les guyanais sous la dénomination du Contesté, ou Contesté franco-brésilien. Depuis les débuts de l'implantation française en Guyane, aucune frontière n'a en effet jamais été tracée avec le Portugal, puis le Brésil indépendant (en 1822). La superficie de la Guyane française varie ainsi du simple au double, selon que l'on y intègre ou non le territoire Contesté. En 1862, c'est le statu quo. Les deux parties, échouant une nouvelle fois à travers un accord, décident que cet immense territoire restera une zone neutre où les gouvernements français et brésiliens n'interviendront que pour régler des questions de justice regardant leurs ressortissants respectifs. Ni état ni police, ce no man's land est notamment un refuge pour les bagnards en cavale et les esclaves brésiliens fugitifs. Dans une période d'expansionnisme européen, certains vont cependant y voir une nouvelle terre de colonisation pour la France, un territoire bien plus sain et plus prometteur que la Guyane « officielle ». Parmi d'autres, les explorateurs Henri Coudreau et A. Laurencin vont présenter cette région comme un nouvel Eden, une terre « favorisée par le Créateur » ou s'épanouira une « nouvelle race » de colons. Au-delà de ces descriptions utopiques, reprises dans plusieurs revues de voyages et quelques romans populaires, nous rappellerons également la dimension raciale et impérialiste sous-adjacent à cette représentation de la « Terre promise ». L'histoire du Contesté s'achève en 1900 avec l'attribution de ce territoire au Brésil. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16222 | Partager |
Les métamorphoses de la "Terre promise" dans la littérature rabbinique, diasporique et israélienne Auteur(s) : Kaufmann, Francine Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Cette communication se propose de comparer le traitement du thème de la « Terre promise » chez les auteurs juifs francophones de la Diaspora et chez les auteurs israéliens de langue hébraïque. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16217 | Partager |
Édifier Sion en Guadeloupe : la notion de terre promise chez les Mormons Auteur(s) : Bouchaut, Nathalie Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La foi mormone est fondée sur l'idée d'une terre promise spirituelle, « Sion », « Là où vivent ceux qui le c?ur pur ». La terre promise des « saints des dernier jours » (The Latter-day Saints), ou « Mormons », n'est pas nécessairement un lieu précis, mais un idéal de mode de vie chrétienne. Basée sur la doctrine du rassemblement d'Israël, peuple de alliance Abrahamique, l'édification de Sion implique l'expansion de ses préceptes. Apparue en Guadeloupe en 1982, la communauté « mormone » s'est développée conformément à sa croyance en une terre promise spirituelle. Elle compte aujourd'hui environs 500 membres et trois congrégations principales sur l'ensemble de l'île et reste méconnue de la population locale. Quelle importance revêt donc le concept de Sion chez les Mormons, et quel est le lien entre la notion de Terre promise et l'implantation de la communauté mormone en Guadeloupe ? Nous répondrons à ces questions en présentant l'évolution de cette église, ainsi que les origines de son installation en Guadeloupe. Nous mettrons par la suite en évidence la corrélation entre l'édification de « Sion » en Guadeloupe et la quête d'une vie meilleure. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16231 | Partager |
La promesse post-raciale dans l'Amérique d'Obama Auteur(s) : Boisseron, Bénédicte Boisseron, Bénédicte Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La promesse, selon la philosophe britannique J.L. Austin (Quand dire c'est faire, 1962), est un acte de langage qui s'engage et, à travers cet engagement, s'inscrit dans un futur, affirmant ainsi une félicité à venir et non immédiate. La notion de terre promise comporte une nature proleptique qui se projette dans un avenir que l'on veut certain. C'est la promesse d'accéder un jour à une terre, une nation, un pays rêvé. Lors de l'élection présidentielle de Barack Obama en 2008, les Amériques ont eu pour la première fois l'impression d'accéder à cette terre promise, c'est ce qu'on a appelé l'Amérique post-raciale. Un mois après l'investiture d'Obama, Edouard Glissant et Patrick Chamoiseau publiaient L'intraitable beauté du monde (2009), une ode à une créolisation enfin accomplie grâce à Obama. Glissant et Chamoiseau écrivaient alors « M. Barack Obama, nous pensons qu'il a entendu le cri du monde, la voix des peuples et le chant joyeux ou meurtri des pays ». De même, aux États-Unis, les intellectuels ont loué l'avènement de cette Amérique post-raciale qui aurait été nettoyée de son histoire de ségrégation raciale et dont les lois contre la discrimination raciale seraient ainsi devenues obsolètes. Il s'agira dans cette présentation, de penser à l'impossible, c'est-à-dire au lendemain de la terre promise, une terre qui se voulait pourtant toujours à venir et différée. Dans le cadre des événements autour du mouvement Black Lives Matter, les émeutes anti-racistes à Ferguson et à Baltimore qui rappellent le mouvement des droits civils des années 60, il est temps de soulever la question du post-racial en tant que promesse et idylle ; Comment devons-nous interpréter aujourd'hui cette créolisation qui se voulait enfin accomplie ? L'ère post-raciale, est-elle, ou fut elle, vraiment la terre promise des Amériques ? Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16225 | Partager |
Terre promise et éloge de terres idéales : de la bible à quelques poètes théologiens du XVIe en France Auteur(s) : Roudaut, François Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : A partir de quelques commentaires catholiques des XVe, XVIe et XVIIe siècles sur Exode, III, 8, François Roudaut montre comment sont indiqués des liens avec la poésie latine (Ovide, Virgile). Il s'agira ensuite de voir comment cette "figure" de la terre promise reçoit de quelques Italiens(principalement Pétrarque) une nouvelle forme et comment tout cela se retrouve dans quelques passages d??uvres de poètes théologiens comme Pontus de Tyard ou Le Fèvre de la Boderie, et comment la terre promise vient entrer en concurrence, si l'on peut dire, avec l'âge d'or d'une part et l'Arcadie d'autre part. À partir des commentaires au passage célèbre de l'Exode (III), il est possible de préciser quels sont les éléments qui, de Pétrarque à Pic de la Mirandole, permettent de dessiner les contours rêvés de la Terre promise pour quelques poètes de la Renaissance au premier rang desquels Joachim du Bellay. Siècle(s) traité(s) : 16 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16075 | Partager |
De la migration à la musique : le Panama comme lieu de vie paradisiaque Auteur(s) : Maulois, Régis Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Dès le milieu du XIXe siècle, le Panama, terre à identités multiples, serre de métissage, d'hybridations, de « créolisation », a connu de nombreuses vagues d'immigration. Des milliers d'afro-antillais originaires de Trinidad, Jamaïque, Barbade, Guadeloupe, Martinique, entre autres, y débarquèrent à la fin du XIXe siècle pour l'édification de ce fameux Canal, attirés par l'offre d'une bonne rémunération ne nécessitant pas de qualification ou de compétences particulières. Ainsi le Panama, une des nations d'Amérique centrale ayant gardé un fort lien historique avec l'Afrique et la Caraïbe, est apparue aux yeux des Caribéens comme un véritable eldorado. Au fil du temps, sa réputation s'est consolidée dans l'esprit de générations de migrants qui détenaient leurs identités, leurs musiques et leurs langues dans leurs bagages immatériels. Les ancrages historiques et culturels ont fait traverser ces rythmes musicaux dans les imaginaires des différentes populations émigrantes à travers la mer des Caraïbes. Sous l'influence de la créolisation, des fusions de ces cadences ont été à l'origine d'un reggae espagnol à Colon au Panama, nommé par la suite Reggaeton qui deviendra miroir des représentations socioculturelles de la jeunesse latino-américaine et caribéenne, dessinant les contours d'une espérance utopique ou messianique. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16228 | Partager |
Saint-Pol-Roux, pélerin de Chanaan Auteur(s) : Hamot, Odile Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : La notion de « Terre promise » apparaît de façon récurrente dans la réflexion du poète symboliste Saint-Pol-Roux (1861-1940). Héritière du néo-catholicisme romantique, la Terre Promise saintpolienne, à la fois littéraire, ontologique et eschatologique, annonce, dans une réinterprétation hardie des Écritures récusant le partage entre l'espace et le temps, le terme fabuleux de la littérature, de l'écriture et du monde. Le poète, figure de l'homme par excellence, se définit alors, dans cette exégèse poétique de la Révélation, comme un être de l'exil et de l'exode, un pèlerin « magnifique » sur la route de Chanaan. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16083 | Partager |
Terre promise et raison d'État : une équipée martiniquaise en territoire dominicain Auteur(s) : Boisseron, Monique Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au-delà de ses racines bibliques, l'idée de la Terre promise se décline souvent, eu égard au contexte socio-économique de plus en plus difficile, davantage aujourd'hui dans l'idée d'un mieux être de vie, plus matériel que spirituel, dans une envie d'ailleurs rompant avec une monotonie peu propice pour certains à réalisation de soi. C'est en tout cas dans cette optique qu'en 1956 quelques centaines de Martiniquais ont répondu à l'appel alléchant venu des hautes instances officielles du gouvernement français pour une aventure somme toute inédite en terre dominicaine. Nonobstant l'expérience d'un passé peu glorieux pour les travailleurs antillais en République dominicaine, l'État français, pour des raisons d'intérêts privés, y élabora un monde qui ne pouvait laisser indifférent nombre de Martiniquais victimes de chômage sur une île en pleine crise économique. Il conviendrait d'étudier comment fut élaborée cette « Terre promise » et ce qu'il en advint, si ce ne fut paradoxalement qu'un rêve préfabriqué, « vendu » à quelque centaines de désespérés. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16223 | Partager |
L'inceste comme métaphore, ou vision critique de la terre promise : trois oeuvres littéraires de la région amazonienne. Auteur(s) : Maximin, Colette Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Université des Antilles. Service commun de la documentation Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Dans les trois romans qui feront l'objet de cette communication, on verra comment pour parler des sociétés du Nouveau Monde (en particulier, celle du bassin amazonien) mais aussi de leur matrice européenne, les écrivains ont su combiner les diverses composantes du mythe de la terre promise avec la thématique de l'inceste, forme suprême de la transgression. C'est ainsi que l'on fera apparaître comment l'inceste introduit fragilité et précarité dans les structures créées par les colons des Amériques et leurs divers alliés, mais encore comment il met à mal l'idéologie raciste développée par la métropole à l'égard du migrant noir. En outre, excellent révélateur des rapports de domination en tous genres, le thème de l'inceste apporte un cinglant démenti à l'utopie portée par le mythe de la terre promise. Siècle(s) traité(s) : 20 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16090 | Partager |
Les français au Mexique (XIXe-début XXe): entre identité mythologisante et réalité migratoire Auteur(s) : Garotin, Solène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au milieu du XIXe siècle, les français du Mexique comptent environ 6000 âmes principalement installées en zones urbaines ; par leur nombre ils constituent le groupe européen le plus présent. En 1860, la communauté française cesse de se développer, à l'exception du Sonora situé au nord-est du Mexique, où beaucoup de français se dirigent après la découverte de l'or en Californie en 1848. La France n'a jamais été une nation de forte émigration et la présence française au Mexique représente un cas particulier du fait de la frontière du pays avec les États-Unis et sa proximité avec les Antilles françaises qui forment une zone de circulation des migrants français. Nous verrons que l'émigration française au Mexique se mesure en fonction de l'influence qu'elle a exercée dans la société d'accueil et s'appréhende à travers le mythe d'une terre promise mais pas donnée. En dépit des rapports de soumission et de force qui la déterminent, elle laisse toujours place à l'échange et la découverte d'une terre promise qui doit se mériter ou bien être abandonnée. Au-delà du profil sociologique des migrants qui, à leur façon, opèrent des changements dans la construction identitaire, économique et culturelle du pays, nous présenterons Arsène Montcouquiol, exemple d'une intégration réussie non sans difficultés, dans une colonie agricole de l'État de Veracruz. Siècle(s) traité(s) : 19 Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16220 | Partager |
A chaque profil son Eldorado. Quand l'appartenance socio-économique des fidèles pentecôtistes permet de repenser la notion de 'terre promise' Auteur(s) : Millet-Monty, Paméla Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Toutes les études portant sur les pentecôtismes des Suds en Europe ont focalisé leur attention sur l'accueil paroissial des classes les plus marginalisées. Un tel parti pris permet, après-coup, de mettre en lumière les dynamiques de réinterprétation des parcours migratoires de ces sujets croyants qui très souvent, considèrent leur présence dans «l'eldorado européen » comme une matérialisation des « plans de Dieu » dans leur vie, donc un accomplissement de leur « destinée prophétique ». Or, qu'en est-il des croyants de classes moyennes et supérieures, instruits et qualifiés ? Quelle interprétation rétrospective font-ils de leurs itinéraires religieux et migratoires ? Le cas des fidèles d'Impact Centre Chrétien, communauté de foi pentecôtiste francilienne, s'avère très éclairant. En effet, pour les Impacteurs, majoritairement Africains et Caribéens, le retour vers la « terre d'origine » est envisagé comme une recommandation divine capitale. Ils sont exhortés par leurs leaders spirituels, à « retourner » s'installer dans leurs différents lieux d'origine ou ceux de leurs parents. Cette communication propose donc une réflexion sur l'importance de la prise en compte des variables sociales et de genre dans la redéfinition de la notion de la Terre Promise chez les pentecôtistes. En mettant en lumière les assises qui sous-tendent chez les Impacteurs, ce désir d'un ailleurs-proche, elle nous permettra de repenser le mythe de l'occident-eldorado. Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16232 | Partager |
Porto-Rico : terre promise ou état moderne ? Auteur(s) : Terro, Mylène Année de publication : Loading the player... Éditeur(s) : ECMEA : Etudes Croisées des Mondes Européens et Américains CRILLASH : Centre de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Langues, Arts et Sciences Humaines Extrait de : "Terres promises, représentations et imaginaires" : colloque, du 25 au 27 novembre 2015. Université des Antilles Description : Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Luis Muñoz Marin, le maître à penser du tout puissant Parti Populaire Démocratique, s'impose sur la scène politique comme l'homme providentiel qui mènera l'île sur la voie de la modernisation. Ainsi, un demi-siècle après la capitulation espagnole et l'entrée de Porto-Rico dans le giron nord-américain, le gouverneur élu démocratiquement jettera les fondements d'une nouvelle société portoricaine qui, résolument tournée vers la modernité, ne tardera à incarner à bien des égards la terre promise de la Caraïbe. Pour qui ? À quel prix ? Entre discours officiels et propagande médiatique, nous verrons comment s'imposera le modèle « populaire » de l'État idéal. Projet ambitieux, dont les contradictions sous-adjacentes ne tarderont pas à se faire jour dans la presse locale. Car, cette Terre promise à tous les portoricains sera synonyme pour beaucoup d'entre eux de désillusion et d'exil vers la « Mère Patrie ». Permalien : http://www.manioc.org/fichiers/V16226 | Partager |